La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.

Nomination de Renaud Herbin à la direction du Théâtre Jeune Public - CDN de Strasbourg  19/10/2011

Sur proposition d’Emmanuel Triby, président de l’association du Théâtre Jeune public et en accord avec Jean-Roland Riès, maire de Strasbourg, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a nommé Renaud Herbin, marionnettiste, à la direction du Théâtre Jeune Public - Centre dramatique national de Strasbourg.

Âgé de 37 ans, diplômé de l'École supérieure nationale des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières, lauréat de la Villa Médicis hors les murs, il fonde avec Julika Mayeren en 1999, la compagnie LàOù. Cette compagnie a créé de nombreux spectacles où se mêlent marionnettes, acteurs, danseurs et images avec l’apport de la vidéo. Il est fortement impliqué dans la transmission de son art et intervient auprès des écoles et universités.

Son projet pour le Théâtre Jeune Public est porteur d'une ambition forte et d'une vision d'avenir pour l’art de la marionnette grâce à une approche pluridisciplinaire, au regard porté sur l'international, en particulier l'Allemagne et à la place centrale donnée aux artistes dans la vie du théâtre. Il souhaite tisser des liens étroits avec les structures culturelles locales et régionales.

Renaud Herbin succèdera le 1er janvier 2012 à Grégoire Cailles.
La Rédaction

MaMA Festival & Convention 2011  18/10/2011

Le MaMA tient sa troisième édition (la deuxième à Paris) les 21 et 22 octobre dans le XVIIIe arrondissement de la capitale. L’événement professionnel investit à nouveau l’axe Pigalle-Barbès et ses nombreux lieux pour deux jours d’effervescence et de prospectives autour des problématiques de la filière musicale, son présent et son futur. GL Connection consacre sa nouvelle parution - la centième - au (copieux) programme du MaMA 2011, ici déroulé heure par heure.

"Paradoxalement, il n'existait à ce jour en France aucune plateforme française et internationale qui conjugue à la fois les échanges professionnels et la présentation d'artistes dans les musiques populaires, à l'instar d'autres pays européens (The Great Escape au Royaume Uni, Eurosonic aux Pays-Bas, Reeperbahn en Allemagne...) ou autres (SXSW aux États-Unis et Canadian Music Week au Canada...). La France avait besoin d'un événement pour que sa filière musicale puisse se retrouver et dialoguer avec le marché international, au moment même où les pouvoirs publics amorcent une réflexion sur la création d'un organisme fédérant tous les métiers des musiques populaires" explique Daniel Colling, gérant du MaMA.

Les professionnels de la musique - français comme étrangers, majors et indépendants du disque, producteurs de spectacles et "associatifs", directeurs et programmateurs de salles de spectacles et festivals, secteur privé et institutions subventionnées, organismes professionnels et sociétés civiles, diffuseurs et médias, collectivités territoriales, managers.et artistes - se retrouveront durant deux journées foisonnantes de rencontres, d'échanges et d’opportunités. Six grandes conférences MaMA, vingt conférences partenaires, huit ateliers, des speed-meeting, présentations, rencontres, apéros professionnels… Au total, plus de 40 événements seront proposés durant ces deux jours, concentrés pour l’essentiel - en ce qui concerne l’aspect "convention" - au Trianon et au Centre Fleury Goutted’Or/Barbara (hormis quelques escapades à la Mix Box, à la Halle Saint-Pierre et à l’école Atla). Sans oublier le volet "festival", avec 60 artistes et groupes programmés dans 9 salles et 20 dans le cadre du "Live in Montmartre".
Gildas Lefeuvre
Extrait de la Newsletter GL Connection.

Photo : Beat Assailant à la Cigale lors du MaMA 2010 © Christian Ravel.

>> Programme Festival.
>> Programme Convention.

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La Rédaction

Newsletter GL Connection... N° 100 !  17/10/2011

La newletter créée le 4 juillet 2006 par Gildas Lefeuvre (notamment ex-rédacteur en chef de Music info Hebdo) fête sa centième parution avec, à son actif, plus de 1 700 articles consacrés à l’actualité de la filière musicale.

Lancée avec pour seul objectif d'informer les professionnels, cette newletter délivre une information sans fioritures, en allant droit à l’essentiel, et en toute indépendance. Dans un contexte économique difficile pour le secteur de la musique et du spectacle - et où l’on s’habitue trop vite à la gratuité de l’info -, elle a réussi à devenir un support de référence, soutenu dès sa création par des souscriptions de soutien.

Même si les difficultés restent présentes et son existence toujours fragile (mais n'est-ce pas la spécificité de nos métiers aujourd'hui), la Newsletter GL Connection est adressée à près de 6 500 destinataires (représentant toutes les composantes de la filière musicale : éditeurs, managers, labels, distributeurs, tourneurs, diffuseurs, artistes, auteurs et compositeurs, sociétés civiles, syndicats, organismes professionnels, avocats spécialisés, consultants, plateformes de musique en ligne, sociétés de technologies, prestataires, structures étrangères, agences de communication et de promotion, mais aussi médias, pouvoirs publics, parlementaires, prescripteurs et leaders d’opinion, etc.).

Cette réussite tient en grande partie au talent de Gildas Lefeuvre, observateur expert de la filière musicale et journaliste spécialisé ; et à son choix de s’inscrire non pas dans une logique de presse mais dans une logique de réseau, de partage et de transmission.

Le numéro 100, paru le 10 octobre, est entièrement consacrée au MaMA qui tient sa troisième édition les 21 et 22 octobre à Paris (voir news suivante).

>> Plus d'infos et abonnement.

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La Rédaction

La Maison des Pratiques Artistiques Amateurs/Saint-Blaise à Paris  14/10/2011

La Maison des Pratiques Artistiques Amateurs /Saint-Blaise, nouvel équipement culturel de la Ville de Paris dédié aux pratiques artistiques amateurs, a ouvert ses portes le 12 octobre au public, au cœur du 20e arrondissement, dans un quartier en pleine transformation (classé politique de la Ville). Ce nouvel espace consacré au théâtre, aux arts du récit et aux arts numériques propose des salles de répétition équipées et adaptées aux pratiques amateurs mais également des ateliers ouverts à tous animés par des artistes professionnels.

Avec des espaces équipés (quatre salles entre 95 et 30 m2, un espace multimédia et une salle consacrée à la lecture et l’écriture), des tarifs accessibles (à partir de 2 €/heure) et son ouverture les soirs et week-ends, la MPAA/Saint-Blaise apporte une réponse concrète et adaptée aux besoins des compagnies amateurs parisiennes et des associations locales pour la mise en œuvre de leurs projets artistiques. Les réservations s’effectuent auprès de la MPAA.

Établissement culturel de la Ville de Paris, la MPAA a pour mission de développer et valoriser les pratiques artistiques en amateur tout en développant des passerelles et des rencontres avec les professionnels. Après l’ouverture en 2008 de la MPAA/Saint-Germain (4 rue Félibien, 6e), la MPAA/Saint-Blaise est le deuxième site exploité par la MPAA.

Sous l’impulsion de la Ville de Paris, trois autres lieux viendront constituer, d’ici 2014, un véritable réseau de lieux dédiés à la création, aux répétitions et à la diffusion des pratiques artistiques amateurs : les Halles (1er), Bréguet Sabin (11e) et Broussais (14e).

>> MPAA/Saint-Blaise
Ouvert du mardi au samedi de 14 h à 22 h,
et le dimanche de 14 h à 20 h.
37/39, rue Saint-Blaise, 75020 Paris .
Informations, réservations : 01 46 34 68 58.
>> www.mpaa.fr

Photo : "Le malade imaginaire" de Molière par la Cie Molière-Sorbonne.
Le 1er décembre à 19 h 30 à la MPAA.
>> Programme des Spectacles et Ateliers de la MPAA/Saint-Germain.

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La Rédaction

Le concours "Jeunes Talents Caisse d’Épargne" 2011-2012 est lancé !  13/10/2011

Ce concours a été créé dans le but d’offrir à des artistes (groupes ou solo) en dévelop-pement, en France métropolitaine, la possibilité de se produire en live dans des conditions professionnelles, de bénéficier d’une importante exposition médiatique, d’être soutenus financièrement et plus globalement d’aider à l’évolution de leur carrière.

>> La sélection via les "Scènes en Régions" a débuté.
La Caisse d’Épargne a élaboré avec la FNAC un programme intitulé "Scènes en Régions" destiné aux salles de musiques actuelles : rock, pop, électro, hip-hop, etc. Plus de 50 salles, réparties sur le territoire de chacune des dix-sept Caisses d’Épargne régionales, ont accepté d’adhérer à ce programme. "Scènes en Régions" a pour objectif de donner une plus grande visibilité aux salles régionales et aux artistes qu’elles produisent, tout au long de l’année. Un soutien financier est accordé à chacune d'entre elles qui est en grande partie dédiée aux actions de promotion des concerts. Les "Scènes en Régions" sont au cœur de ce dispositif "Jeunes Talents". Elles ont été sollicitées pour choisir chacune 1 ou 2 groupes en développement dans leur région. Leurs choix sont déjà effectués et les 91 groupes ainsi sélectionnés se produisent jusqu'au 16 décembre en première partie de concerts dans leurs "Scènes en Régions".

>> Une second canal de sélection via le site espritmusique.fr : début des inscriptions le 13 octobre !
La liste des participants des "Scènes en Régions" va être complétée par une sélection de participants choisis parmi les artistes inscrits sur espritmusique.fr. Le principe est simple :
- du 13 au 27 octobre, les jeunes artistes s’inscrivent sur le site en créant leur profil et en ayant la possibilité de télécharger une vidéo.
- 27 octobre au 1er décembre 2011 : les 75 Jeunes Talents qui auront obtenus le plus de votes des internautes seront soumis à un jury.
- Le 14 décembre 2011, le jury composé notamment de Dailymotion et de Zimbalam retiendra 9 groupes. Ces groupes rejoindront la sélection des "Scènes en Régions" pour participer à la phase finale. Les groupes seront au nombre total de 100 sur la ligne de départ.
- Du 3 janvier au 28 février 2012 : les internautes voteront pour déterminer un gagnant "Jeunes Talents Caisse d’Épargne" par région. Les lauréats régionaux ainsi élus seront récompensés et recevront un chèque de 1 000 euros.
- En mars 2012, un jury, composé notamment des directeurs de "Scènes en Régions" élira les 3 lauréats nationaux. La Caisse d’Épargne remettra un chèque de 5 000 euros à chaque groupe et financera une tournée dans les salles partenaires, dans toute la France.

>> Pour les geeks : Soundplaces, le "around me" de la musique
Après espritmusique, la Caisse d’Épargne lance Soundplaces, une application digitale et musicale destinée à tous les passionnés de musique. Elle permet de géolocaliser sur une carte toute l’actualité musicale autour de soi : concerts, artistes, salles de spectacles, etc. Soundplaces est également un des vecteurs clé des programmes "Jeunes Talents" et "Scènes en région" qui permettra aux mobinautes et internautes de voter pour l’artiste de leur choix.

La Caisse d’Épargne s'est fixée cinq grands axes pour structurer ses actions de mécénat et sponsoring :
- La coproduction de 34 concerts classiques sur toute la France, déclinés en région pour faire connaître et partager les émotions des répertoires classiques.
- Un programme de privilèges à destination des clients Caisse d’Épargne sur 20 à 30 concerts d’artistes internationaux qui vont marquer l’actualité 2011-2012.
- La mise en place d’un partenariat avec des salles de concerts de musiques actuelles, "Scènes en Régions".
- La promotion de la jeune scène musicale française de musiques actuelles, le programme "Jeunes Talents".
- La mise en ligne d’un véritable écosystème digital, espritmusique.fr, pour faire connaître ses initiatives en musique.

Toutes les informations sur www.espritmusique.fr
Photo : Shantel en concert au Cargo de Nuit à Arles © DR.
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La Rédaction

Le ministre de la Culture et de la Communication a réuni les membres de la mission sur le financement du spectacle vivant pour procéder à un point d’étape.  12/10/2011

Communiqué Officiel
Frédéric Mitterrand a tenu ce mercredi 12 octobre une réunion de travail avec Hervé-Adrien Metzger, conseiller-maître à la Cour des Comptes et coordinateur de la mission, Serge Dorny, directeur de l’opéra de Lyon, Jean-Louis Martinelli, directeur de Nanterre-Amandiers, centre dramatique national, et Bernard Murat, directeur du théâtre Edouard VII.

Les membres de la mission ont pu présenter les premiers éléments de diagnostic, insistant sur l’érosion des marges artistiques des établissements, la difficulté grandissante à monter des productions et à les diffuser ainsi que la faiblesse d’exposition du spectacle vivant dans les médias télévisuels. La nécessité de financements structurants et d’une simplification de l’environnement juridico-administratif a été soulignée.

Les conditions d'articulation avec la mise en place d'un centre national de la musique ont été définies. Il s’agit de deux étapes qui constitueront in fine une politique culturelle d’ensemble, n’excluant aucun acteur de ce secteur tout en respectant les spécificités.

Le Ministre a confirmé son souhait que la mission propose de nouvelles sources de financement pour le spectacle vivant, qui viendraient en supplément des financements budgétaires actuels. Il a engagé les membres de la mission à explorer toutes les solutions possibles à ce stade de leur réflexion.

La mission remettra au ministre une note d’étape qui présentera ses premières orientations à la mi-novembre.
La Rédaction

"Protest songs contre le mal-logement"  11/10/2011

Le 17 octobre prochain, l’association Archange Solidarité, présidée par Julien Voulzy, organise un concert au Bataclan : "Protest songs contre le mal-logement", au profit de la Fondation Abbé Pierre.

Cet évènement se déroulera lors de la Journée Mondiale du Refus de la Misère. De nombreux artistes ont répondu présent et se mobiliseront au profit de la Fondation en montant sur la scène du Bataclan : Pierre Arditi, Nolwenn Leroy, les Fatals Picards, Juliette, June, Marie-Claure Pietragalla, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Zazie, Jean-Pierre Blanchard, Pierre Souchon, Ours, etc.
Tous ces artistes, pour certains Amis et Parrains de la Fondation, et d’autres encore, interprèteront les plus grandes protest songs du répertoire, seuls, en duo ou en trio.

Ce concert unique permettra au public de vivre une soirée exceptionnelle dont les bénéfices seront reversés en intégralité à la Fondation.

"Ne lâchons rien ! Prostest songs contre le mal-logement"
Lundi 17 octobre 2011 à 19 h.
Au Bataclan, 50 bd Voltaire, Paris 11e.

Locations : fnac.com

Une pétition est également en ligne, "Mobilisation générale pour le logement" qui visent à ce que les candidats à l'élection présidentielle s'engagent à :
>> Produire suffisamment de logements accessibles.
>> Réguler les marchés et maîtriser le coût du logement.
>> Moins d’injustice et plus de solidarité.
>> Construire une ville équitable et durable : un impératif pour vivre ensemble.

Cette mobilisation doit permettre d’établir un "Contrat social pour le logement" sur lequel devront s’engager les candidats à l’élection présidentielle. La Fondation Abbé Pierre en suivra la mise en œuvre.
Je signe la pétition.
La Rédaction

Louise Doutreligne et Joëlle Goron décorées à la SACD  07/10/2011

Deux femmes, deux auteures, deux parcours récompensés... Louise Doutreligne et Joëlle Goron recevront les insignes de chevalier dans l’Ordre National du Mérite dans les salons de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques.

En présence de Sophie Deschamps, présidente du Conseil d’Administration de la SACD, de Pascal Rogard, directeur général, Janine Lorente, directrice générale adjointe, et du Conseil d’Administration, Louise Doutreligne sera décorée par Claude Brulé, journaliste, auteur dramatique, actuellement délégué aux affaires juridiques de la SACD et président de la SDRM. Jean Cosmos, auteur, scénariste pour la télévision et le cinéma, remettra quant à lui les insignes de chevalier du Mérite à Joëlle Goron.

● Louise Doutreligne
Écrivain de théâtre, Louise Doutreligne est l’auteure de 25 œuvres publiées (aux éditions Actes Sud, L’Avant-Scène, Théâtrales, etc.) et jouées en France comme à l’étranger. Quatorze d’entre elles ont d’ailleurs été enregistrées par France Culture.

Quatre fois boursière du Centre national des Lettres, elle a reçu le Prix Nouveau Talent Radio de la SACD en 1989. Lauréate de la Villa Médicis hors les murs théâtre en 1995, elle a également été en résidence d’écriture à La Chartreuse de Villeneuve-les Avignon en 2006.

Auteure associée à la Compagnie Influenscènes, Louise Doutreligne a participé à la création de l’association Les Écrivains Associés du théâtre (EAT) dont elle est aujourd’hui la présidente. Elle a également occupé à la SACD le siège de première vice-présidente de la commission théâtre de 2003 à 2006 et vice-présidente Théâtre de 2007 à 2010.

En 2005, son texte "La bancale" se balance a été créé au Théâtre du Rond-Point dans une mise en scène de Antonio Arena, et plus récemment en 2008, sa pièce "Sublim’Intérim" a été créée au Théâtre des Halles du Festival d’Avignon.

● Joëlle Goron
Scénariste, adaptatrice et dialoguiste pour la télévision ("Dora Maar et Picasso" ; "Les Pasquier", France 2, 2007) et le cinéma (notamment dans "Les braqueuses" de Jean-Paul Salomé, 1994), Joëlle Goron est une figure populaire et emblématique de la presse magazine et de l’audiovisuel.

Journaliste et écrivain, elle a signé de nombreux articles pour les magazines Elle, VSD et Cosmopolitain. Elle présente à la radio depuis 1981, sur RMC, puis France Inter et aujourd’hui sur RTL, ses chroniques où elle croque avec drôlerie les personnalités et les petites choses du quotidien.

Nombreuses sont celles qui n’ont pas oublié sa présence dans "Frou Frou", émission animée par Christine Bravo et diffusée sur France 2 de 1993 à 1994.

À la SACD, Joëlle Goron fut administratrice télévision, déléguée à l’humour de 2003 à 2011.

Photo : Louise Doutreligne © Influenscènes.
>> Bio Louise Doutreligne

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La Rédaction

L’allongement de la durée des droits des artistes-interprètes adoptée par l’Union européenne  06/10/2011

Après un vote intervenu le 12 septembre à Bruxelles, la durée de la protection des droits des interprètes et producteurs d’enregistrements musicaux est passée de 50 à 70 ans dans l’Union européenne. L’Adami se félicite de cette décision qu’elle a toujours défendue.

L’Adami a toujours protesté d’une situation qui voyait les artistes-interprètes dépossédés de leur vivant des fruits de leur travail. Grâce à l’allongement de la durée de leurs droits, les artistes bénéficieront désormais de rémunérations dans une période de leur vie où leurs revenus baissent car, pour la majorité d’entre eux, les indemnités de retraite sont très limitées. Loin de profiter à quelques vedettes comme certains le prétendent, ce sont au contraire, tous les artistes, et notamment ceux confrontés après leur carrière aux difficultés de l’existence, qui verront leur revenus consolidés.

L’Adami se réjouit de l’obligation faite aux producteurs de réserver 20 % des recettes provenant des droits exclusifs pour les artistes n’ayant reçu qu’un paiement unique. De nombreux artistes-interprètes principaux ayant signé des contrats de cette nature, l’Adami salue la volonté de la Commission de soumettre la répartition de ces fonds à la gestion collective.

Cependant, l’Adami regrette que l’allongement de la durée des droits ne concerne que les enregistrements sonores et laisse de côté tout l’audiovisuel. Cette disparité crée de fait une injustice flagrante entre les artistes et provoquera des situations aberrantes.

L’Adami demande que cet allongement soit rapidement étendu aux artistes interprètes du cinéma et de l’audiovisuel. En ce sens, l’annonce par la Commission du lancement d’une étude d’impact pour mesurer les enjeux de l’extension de la mesure à l’audiovisuel est un signal positif que les artistes suivront avec attention.

Photo : Entre 2 Caisses à Ivry-sur-Seine, septembre 2011 © Gil Chauveau.
>> www.adami.fr

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La Rédaction

Un nouvel espace cirque à Paris  05/10/2011

La Ville de Paris vient d’ouvrir un espace cirque pérenne à la Porte des Lilas (20e). Le site a été confié à une nouvelle structure, "La Dalle aux Chaps", qui rassemble le Samovar (école et théâtre dédiés au clown à Bagnolet) et le Cirque Électrique, premier occupant du site. "La Dalle aux Chaps" y développera une école de cirque de loisirs ainsi qu’une activité de création et de diffusion de spectacles de cirque contemporain.

Dès maintenant et jusqu’en juin 2012, l’école de cirque assurera des ateliers hebdomadaires pour adultes et adolescents pendant la semaine, pour les enfants les mercredis et samedis, ainsi que des stages de découverte et de perfectionnement durant les week-ends et les vacances scolaires. Les activités de formation et de diffusion permettront de développer de nombreuses actions culturelles en partenariat avec l’Académie de Paris - notamment l’accueil des rencontres académiques de cirque en juin 2012 - mais également en direction des centres de loisirs et des
associations locales.

La saison des spectacles démarrera dès novembre avec l’organisation d’un cabaret d’ouverture : La Nuit du Cirque qui présentera une dizaine de compagnies, suivi de la présentation de la dernière création du Cirque Électrique qui sera programmée en décembre. Des temps forts seront proposés en lien avec le festival bagnoletais "Des clowns, des burlesques et des excentriques", mais aussi autour du soutien à la jeune création à travers des rendez-vous ouverts aux jeunes artistes : les "Rencontres des chapiteaux". Enfin, des cartes blanches seront proposées à des structures
partenaires soutenues par la Ville de Paris comme l’Atelier du Plateau, l’Espace Périphérique ou Jeunes Talents Cirque Europe.

La Ville de Paris se réjouit donc pleinement de l’ouverture de ce nouveau lieu culturel dans un quartier en profonde mutation.

>> www.cirque-electrique.com
>> www.lesamovar.net

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La Rédaction

Création d'un Centre national de la musique : une initiative qui gagnerait à être étendue à tout le spectacle vivant  04/10/2011

La SACD a pris connaissance avec intérêt des propositions formulées dans le rapport sur "la création musicale et la diversité à l’ère numérique" remis au ministre de la Culture et de la Communication par Franck Riester, député de Seine-et-Marne, Alain Chamfort, auteur compositeur interprète, Daniel Colling, directeur du Zénith de Paris et du festival "le Printemps de Bourges", Marc Thonon, directeur du label Atmosphériques, président de la Société civile des producteurs de phonogrammes en France (SPPF), et Didier Selles, conseiller-maître à la Cour des Comptes.

Le rapport formule une proposition principale : la création d’un Centre National de la Musique. La SACD se réjouit du fait que le Centre National de la Cinématographie (CNC) devienne un modèle appliqué à une industrie de la musique qui a subi ces dernières années une crise telle que la mise en œuvre d’une politique publique renforcée avec un véritable fonds de soutien ne saurait être discutée.

La SACD note également avec satisfaction que les auteurs de ce rapport mais aussi les pouvoirs publics semblent soucieux de garantir l’autonomie de financement du CNC, de préserver les ressources prélevées auprès des Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) et de maintenir une ambition élevée pour la politique de soutien à l’audiovisuel et au cinéma.

À cet égard, la présentation du budget 2012 du ministère de la Culture et de la Communication et du CNC a confirmé le maintien de cet engagement fort grâce à une taxe sur les services de télévision qui devrait être réformée pour en préciser l’assiette et ainsi éviter le contournement actuel de la législation par certains opérateurs qui faussent aujourd’hui le jeu de la concurrence et obèrent le financement de la création.

Cette réforme permettra d’aboutir à un niveau de prélèvement garantissant un dynamisme raisonnable des ressources du CNC et une capacité à répondre notamment au défi du numérique et de la numérisation des salles et des œuvres.

La SACD encourage toutefois les pouvoirs publics à faire preuve d’ambition dans son renouvellement de la politique en faveur de la musique et de viser l’intérêt général de la création. La SACD considère notamment que la création éventuelle d’un Centre National de la Musique devrait contribuer à soutenir toutes les musiques, sans exclusion aucune, mais également le spectacle vivant dans toute sa diversité.

La SACD trouverait regrettable que la mise en œuvre de mesures de soutien à d’autres secteurs culturels ignore un spectacle vivant, notamment non musical, porté par des théâtres publics, qui irrigue l’ensemble du territoire national et qui repose aujourd’hui très largement sur les financements d’un État et de collectivités locales soumis à la nécessité de faire des efforts de maîtrise des dépenses publiques très significatifs.

La faible diffusion du spectacle vivant justifierait par ailleurs à elle seule qu’une partie des nouvelles ressources prélevées puisse venir alimenter un soutien spécifique afin de permettre une exploitation allongée des œuvres : pour mémoire, dans l’étude que la SACD avait lancée en 2007, il était apparu que dans les Centres Dramatiques Nationaux (CDN), une œuvre chorégraphique était jouée en moyenne 3 fois ; cette moyenne s’élevait à 7 pour les œuvres théâtrales. Depuis 2007, la réalité ne semble pas avoir évoluée.

Aussi, la SACD demande au Gouvernement de mener de front et en cohérence les réflexions en cours sur la musique et le spectacle vivant en tenant compte, le cas échéant, des propositions qui pourraient être faites par la mission de réflexion sur les financements du spectacle vivant dont les premières conclusions devraient être rendues d’ici quelques semaines.

La SACD l’invite enfin à ne pas oublier un secteur du spectacle vivant dynamique et créatif qui a besoin de nouvelles sources de financement extra-budgétaires pour ne pas subir de plein fouet la crise des finances publiques.
Communiqué SACD
La Rédaction

Les artistes de l’Adami saluent la mémoire de Denise Gence  04/10/2011

Denise Gence a toujours servi le théâtre. À la Comédie Française bien sûr où elle entre en septembre 1946 après une solide formation chez Raymond Girard et Béatrix Dussane, mais aussi sur les plus grandes scènes parisiennes (Le Châtelet, Hébertot, Athénée, etc.).

De Montherlant à Olivier Py, en passant par Beckett ou Sophocle, c’est pour elle la même exigence, la même volonté de faire partager les plus beaux textes avec l’élégance et la rigueur de son immense talent. Elle fera partie aussi de l’aventure Au théâtre ce soir à la télévision avec Molière, Feydeau ou Bourdet.

Quelques films (Duvivier, Delannoy, Blier…) compléteront une carrière couronnée en 1990 par le Molière de la meilleure comédienne pour "Avant la retraite" de Thomas Bernhard.

Le théâtre a perdu un de ses vaillants soldats mais, aujourd’hui comme tous les jours, quatre planches, un rideau rouge, quelques chaises et le spectacle continue… La magie recommence grâce à ces interprètes qui, comme Denis Gence, donnent le meilleur d’eux-mêmes à l’art dramatique et au public.

L’Adami s’associe à la peine de sa famille, de ses proches et de ses amis.

Communiqué de l'Adami.
La Rédaction

Cie Julie Dossavi : Offre d'emploi  03/10/2011

La Compagnie Julie Dossavi, compagnie de danse contemporaine implantée à Poitiers. Créée en 2004, soutenue par la DRAC (aide à la compagnie), la Région Poitou-Charentes, le département de la Vienne (conventionnement) et en "résidence en partage" au CCN de la Rochelle de 2011 à 2013.

Recherche un(e) chargé(e) de production et de diffusion – remplacement de congé maternité – Contrat de travail Intermittent.

Sous la responsabilité de la directrice artistique de la compagnie et en collaboration avec la comptable et le régisseur général, le(a) chargé(e) de production et de diffusion aura pour missions :

>> Diffusion
- Prospection, négociation, rédaction et suivi des contrats de cession ;
- Mise à jour et développement du fichier contacts ;
- Envois postaux de courriers, dossiers et DVD ;
- E-mailing, invitations personnalisées, relances téléphoniques en amont des représentations ;
- Accueil des professionnels sur les lieux de représentations, puis suivi et relances.

>> Coordination des activités
- Suivi et mise à jour du planning de la compagnie ;
- Contact avec les équipes artistique et technique pour la mise en place des dates de résidences de création et des dates de diffusion (feuilles de route) ;
- Coordination logistique : réservation des transports et éventuels hébergements ;
- Envoi des ordres de salaires et suivi des budgets avec la comptable ;
- Coordination et suivi des actions culturelles, stages et ateliers s’il y a lieu.

>> Communication
- Mise à jour régulière des dossiers. Suivi du stock et commandes à l’imprimeur ;
- Mise à jour régulière du site internet (interface simplifiée) : actualités, calendrier, presse, etc. ;
- Création et envoi de newsletters (interface simplifiée, fréquence mensuelle) ;
- Envoi des demandes de documents de communication (textes, images) aux partenaires.

Profil & qualités requises
- Expérience dans un poste similaire et connaissance des réseaux de la danse contemporaine ;
- Maîtrise des outils bureautiques classiques (Word/Excel), des logiciels Photoshop et Indesign ;
- Bonnes capacités rédactionnelles et maîtrise de l’anglais ;
- Mobilité pour déplacements sur les spectacles ;
- Autonomie, dynamisme, qualités d’organisation et rigueur, aisance orale et relationnelle.

Conditions
- Contrat de travail Intermittent – 4 j/semaine soit 128 h/mois, 1 664 € brut/mois, du 1er décembre 2011 au 15 juillet 2012.
- La compagnie ne disposant pas de locaux administratifs, travail à domicile.


Envoyer CV et lettre de motivation à diffusion@cie-juliedossavi.com avant le 15 octobre 2011.
Entretiens prévus les 26 et 27 octobre à Paris.

Contact : Stéphanie Ventre +33 (0)7 86 87 83 68.
diffusion@cie-juliedossavi.com
www.cie-juliedossavi.com

Photo : "Grand Père n’aime pas le swing", Création 2011 Cie Julie Dossavi © Grégory Brandel.

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La Rédaction

Budget 2012 du ministère de la Culture et de la Communication  29/09/2011

Communiqué Officiel
En 2012, le ministère de la Culture et de la Communication bénéficie d’un budget qui progresse de 0,9 %, pour s’élever à plus de 7,4 Md€ (milliards d'euros).
Cette enveloppe se répartit entre :
– la culture : 2,1 Md€, hors dépenses de personnel, soit + 2,9 % ;
– les dépenses de personnel : 644 M€, + 1,6 % ;
– la recherche culturelle : 124 M€, – 0,7 % ;
– le livre, les industries culturelles et les médias, stables, à 4,6 Md€.

Ainsi, alors que des coupes sont opérées dans les budgets culturels de la plupart des partenaires européens de la France, le budget du ministère de la Culture et de la Communication est sanctuarisé en 2012, témoignant de l’attention portée par le Gouvernement aux secteurs culturels.

Tout en poursuivant ses efforts de modernisation, le ministère de la Culture et de la Communication bénéficie d’un budget qui accompagne la mise en œuvre de ses priorités.

► L’effort en faveur du patrimoine est confirmé (871 M€)

Les moyens destinés aux monuments historiques sont consolidés à hauteur de 376 M€.

2012 est marquée en particulier par deux grands projets : la création de la Maison de l’Histoire de France et la fin du chantier du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM), qui ouvrira ses portes en 2013. Le plan musées, doté de 70 M€ sur 2011-2013, est poursuivi, assurant une participation de l’État de 20 % en moyenne aux investissements réalisés dans les musées en région.

Dans le secteur des archives, le grand chantier du Centre national des archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine s’achève en 2012, pour une ouverture prévue en 2013.

Le financement de l’archéologie préventive va être réformé, afin d’améliorer la capacité de réalisation des opérations d’archéologie préventive et de réduire les délais d’intervention.

► Le soutien à la création (788 M€, + 6,3 %) est renforcé pour conduire les grands projets et manifestations (Philharmonie de Paris, Palais de Tokyo, Monumenta et Triennale) et mettre en œuvre le plan spectacle vivant et le plan photo. Les moyens consacrés au spectacle vivant incluent en particulier 347 M€ pour le fonctionnement des structures du spectacle vivant (+ 3,5 M€ dans le cadre du plan spectacle vivant).

► L’enseignement supérieur bénéficie de moyens supplémentaires pour conforter son inscription dans le schéma européen LMD (226,5 M€, + 4,3 %). Signe de l’attention portée par le Gouvernement à l’enseignement supérieur Culture, les emplois des enseignants sont exonérés de la règle du non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux.

► La culture partagée est l’objet de la mobilisation de l’ensemble des politiques du ministère. 75,7 M€ sont prévus pour l’éducation artistique et culturelle et l’accès à la culture.

► Les moyens destinés à la lecture et au livre progressent de 4 %, pour s’établir à 263 M€. Il s’agit ainsi d’accompagner la mise en œuvre des 14 propositions pour le développement de la lecture et la montée en puissance du chantier de rénovation du quadrilatère Richelieu.

► L’engagement du Gouvernement aux côtés de la presse est confirmé, malgré la fin du plan exceptionnel décidé dans le cadre des États généraux de la presse écrite pour 2009-2011 : les crédits inscrits sur le budget du ministère en 2012 (390 M€) demeurent nettement supérieurs, de plus de 40 %, au niveau antérieur aux États généraux de la presse. Ce maintien des aides à un niveau historiquement élevé s’accompagne d’une réforme de la gouvernance de ces aides.

► L’audiovisuel public bénéficie d’une progression de ses moyens de 1,4 %. 2012 est marquée par la mise en œuvre des nouveaux contrats d’objectifs et de moyens de France Télévisions et d'Arte, qui renforcent leurs objectifs, pour France Télévisions, en matière de création et d’enrichissement de son offre numérique, pour Arte, en matière d’audience et de développement numérique.

► S’agissant enfin du cinéma, la taxe sur les services de télévision sera réformée, afin de garantir le financement du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Il bénéficiera de 700 M€ de ressources en 2012 pour poursuivre son action au service du cinéma et l'audiovisuel.

Le budget de la Culture et de la Communication pour 2012 parachève donc l’engagement de l'État en faveur de la culture et de la communication depuis 2007, qui est traduit par :
- une progression des crédits de 1,23 Md€ (+ 20 %) entre 2007 et 2012 ;
- un effort cumulé de 4,57 Md€ sur la période.

Ce budget a été présenté hier à 15 h par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, dans les locaux du ministère, rue de Valois.
La Rédaction

Appel à candidature Festival d'humour Rire en Seine  28/09/2011

Le Festival d'humour Rire en Seine organise sa soirée tremplin "one woman show-saison 3".
Celle-ci aura lieu le samedi 14 avril 2012 à 20 h 30 au Casino de Bonsecours (76).


Si vous voulez proposer votre univers humoristique, faire connaitre votre talent, le festival vous en donne la possibilité avec une soirée exceptionnelle devant un jury professionnel constitué de directeurs de festival, de metteurs en scène, comédiens et humoristes.

Lors de cette soirée, vous aurez 8 minutes pour convaincre le public et le jury.
Si vous souhaitez participer, envoyez vos coordonnées à contact@zoaques.com
Date de clôture de remise de dossier : 30 novembre 2011.

>> Site de la Compagnie des Zoaques, organisatrice de cette manifestation.


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La Rédaction

Le Prix Constantin a dix ans  26/09/2011

Créé en 2002 à l'initiative du SNEP et de l'UPFI, les deux organisations de producteurs phono-graphiques français, ce prix récompense un artiste ou un groupe "en cours de développement", n'ayant pas publié plus de deux albums avant celui qui est présenté lors de la sélection (et pour lequel il "concourt") et n'ayant pas obtenu dans le passé d'album d'or. L'album, commercialisé sous forme physique ou digital, doit être produit en France, seule la nationalité du label importe. La langue, le genre, le style, le format de l’œuvre, l'origine et le lieu de résidence de l'artiste n'ont aucune importance.

Ce prix vise une production discographique et sert plus d’accélérateur de carrière que de véritable révélateur d'artistes. Il s'agit ici de repérer un artiste (ou un groupe) qui a le plus marqué l'année par son talent, son originalité et son "potentiel". Ce prix porte donc bien son nom, en l'hommage à Philippe Constantin (décédé en janvier 1996), directeur artistique, éditeur et patron de maisons de disques qui consacra sa vie à la recherche de nouveaux artistes (Téléphone, Starshooter, les Rita Mitsouko, Stefan Eicher, Noir désir, etc.) et fut l'instigateur du métissage des musiques en soutenant par exemple Manu Dibango, Mory Kante ou Angélique Kidjo.

Cette année, le jury est présidé par Gaëtan Roussel. Ce jury est composé de journalistes de presse écrite, de programmateurs de radios et de télévision, de disquaires et de distributeurs de musique en ligne. 117 albums ont été proposés par les labels et, après deux mois d'écoute, le jury s'est réuni le 2 septembre et a voté pour définir une liste de dix albums, la Sélection Constantin 2011 :
● Alex Beaupain, "Pourquoi battait mon cœur" (naïve).
● Bertrand Belin, "Hypernuit" (Cinq 7/Wagram Music).
● Brigitte, "Et vous, tu m'aimes ?" (3e Bureau/Wagram Music).
● Cascadeur, "The Human Octopus" (Casablanca Records/Mercury/Universal Music France).
● Cyril Mokaiesh, "Du Rouge et des Passions", (AZ/Universal Music France).
● L, "Initiale" (Tôt ou Tard/Wagram Music).
● Lisa Portelli, "Le Régal" (Wagram Music).
● Selah Sue, "Selah Sue" (Because Music).
● Sly Johnson, "74" (Emarcy/Universal Music Classics & Jazz).
● The Shoes, "Crack my bones" (Green United Music/Pias).


Ces dix artistes se produiront le 17 octobre sur la scène de l'Olympia, soirée à l'issue de laquelle sera révélée le lauréat 2011.
Pour assister au concert du 17 octobre 2011 :
www.olympiahall.com ou points de vente habituels.
Plus d'infos : www.prixconstantin.com

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La Rédaction

L’association "Une Statue Pour Georges Brassens" a lancé hier une souscription pour rendre hommage au chanteur.  23/09/2011

Brassens toujours d'actualité ? Sans aucun doute lorsque l'on sait le succès de l'exposition qui lui a été consacrée à la Cité de la musique. Cela montre une fois de plus que le poète à la moustache n'a pas dit son dernier mot. Cette fois, c'est dans les rues de Paris que le chanteur pourrait bien saluer prochainement les promeneurs.

C'est en fredonnant un air bien connu du poète que l'envie de lui rendre un nouvel hommage est née. L'idée a fait depuis son bonhomme de chemin dans l'esprit de Pierre Coppey et Gabriel Gaultier, membres fondateurs de l'association Une Statue Pour Georges Brassens, et s'est rapidement transformé en projet collectif, ceux-ci n'ayant d’autre but que de faire vivre le souvenir du chanteur à travers ce projet de statue.

Le sculpteur Thierry Delorme a été choisi pour réaliser celle-ci qui sera érigée à Paris (l'idéal serait au croisement du boulevard Edgar-Quinet et de la rue de la Gaîté, quartier que Brassens aimait particulièrement). Né à Genève en octobre 1955, il a suivi les cours de peinture de Camille Hirtz puis les cours du sculpteur Jean Henninger. Il est diplômé de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Strasbourg.

La souscription a donc été lancée hier dans les locaux de l'association, en présence du sculpteur et de Maxime Le Forestier, afin de financer l’œuvre de 2,50 m de hauteur et dont le coût est estimé à 200 000 euros. Désireux de fédérer tous les amateurs, sans argent public, sans élitisme et sans snobisme, les dons sont limités à 10 €.

Un site internet est dédié à la réception des dons de ceux qui pensent, comme eux, que la culture populaire a plus que jamais sa place dans les rues. Amoureux du répertoire du chanteur, amateurs occasionnels, siffloteurs réguliers et éternels poètes, chacun est donc invité à se rendre sur l'adresse www.unestatuepourgeorgesbrassens.com pour contribuer à faire vivre ce projet participatif et permettre l'installation de la statue.

Photo : © Robert Doisneau/Gamma.

www.unestatuepourgeorgesbrassens.com

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La Rédaction

Chanson Plus Bifluorée fête ses 25 ans !  23/09/2011

25 ans déjà... C'est sans aucun doute l'un des groupes de chansons "humoristiques" qui a fait partie de nos premiers coups de cœur, produisant des spectacles en parfaite correspondance avec ce que nous défendons depuis le début à la Revue du Spectacle. Tout comme le remarquable travail de Leila Cukierman, directrice du Théâtre Antoine Vitez d’Ivry-sur-Seine qui défend depuis toujours des projets culturels tels que nous les aimons et qui les accueille pour cet anniversaire.

Pour fêter ses 25 ans, Chanson Plus Bifluorée a décidé de concevoir une rétrospective de leurs plus grands succès dans un show haut en délires. Ces trois acrobates de la voix vont ainsi présenter deux heures de spectacle où l’humour sera le fil rouge, l’inventivité une règle d’or et l’émotion un supplément d’âme. Dans un art consommé de la parodie, ces amoureux fous de la chanson emmèneront le public en voyage polyphonique à travers les époques et les styles. Et comme pour tous les anniversaires... il est à prévoir quelques invités surprises !

Ce spectacle est proposé dans le cadre de l’envol de la saison 2011/2012 du Théâtre d'Ivry-Antoine Vitez demain samedi à 20 h, après la présentation de saison, et dimanche à 16 h, après la présentation annuelle des travaux des associations d'Ivry. Ensuite, Chanson Plus sera en résidence au Théâtre d'Ivry afin d'apporter les dernières touches à leur création jeune public, "Y'a des animaux dans nos chansons" (mise en scène par Marinette Maignan). Ils joueront ce nouveau spectacle du 3 au 11 octobre à Ivry avant de partir en tournée. Mais nous aurons l'occasion d'y revenir.

Chanson Plus Bifluorée fête ses 25 ans.
25 et 26 septembre 2011.
Samedi : 19 h, présentation de saison, et 20 h, spectacle.
Dimanche : 14 h 30, travaux des associations, et 16 h, spectacle.
Théâtre d'Ivry-Antoine Vitez, Ivry-sur-Seine (94), 01 46 70 21 55.

>> theatredivryantoinevitez

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La Rédaction

Spectaculaire, la fête des sorties culturelles... C'est ce week-end !  22/09/2011

Véritable succès depuis sa création en 2008, Spectaculaire en est à sa quatrième édition et est devenu un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux des sorties culturelles. Cette année, après avoir fréquenté le quai François Mauriac, il déménage sur le Bassin de la Villette (19e) et propose un grand bal le samedi soir. Une journée professionnelle est également proposée, pour discuter de grands thèmes préoccupant les acteurs du secteur culturel.

Spectaculaire, c’est une occasion unique d’organiser son année culturelle en un seul week-end : spectacles, concerts, expositions, visites… plus de 250 lieux culturels franciliens sont réunis pour présenter leurs programmes et proposer des offres exceptionnelles.

Mais c’est aussi une façon vivante d’aller à la rencontre des artistes en découvrant plus de 100 programmes gratuits : mini-concerts, extraits de spectacles, rencontres, ateliers pour enfant, etc., il y en a pour tous les goûts ! Les différentes scènes prendront place à bord des péniches du Bassin, le long des quais, au cœur des villages et même sur la Place Stalingrad !

Pour connaître tous les participants et le programme complet :
>> www.spectaculaire.com

Samedi 24 et dimanche 25 septembre 2011, de 11 h à 19 h.
Nouveau lieu : Quai de la Loire, Bassin de la Villette, Paris 19e, Métro Jaurès.
Accès libre et gratuit.

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La Rédaction

La SACD partenaire du 28e Festival des Francophonies en Limousin  22/09/2011

En 2011, la SACD fête les 10 ans du Prix de la Dramaturgie Francophone. Elle décernera, dans le cadre de cette 28e édition du Festival des Francophonies en Limousin, le Prix SACD 2011 de la Dramaturgie Francophone à l’auteur et scénariste canadien de renommée internationale Michel Marc Bouchard pour sa pièce "Tom à la ferme".

Du 28 septembre au 8 octobre, le Festival des Francophonies en Limousin propose un tour d’horizon du spectacle vivant francophone. La SACD est le partenaire fidèle des Francophonies en Limousin car elle soutient les écritures dans leur diversité, du théâtre à la danse, de l’Afrique à la Belgique, dont la vocation commune est le partage. Cette année, elle célèbrera un anniversaire exceptionnel : les dix ans du Prix SACD de la dramaturgie francophone.

Depuis dix ans, la commission Théâtre de la SACD en accord avec le Festival décerne ce prix qui est attribué à l’auteur d’une œuvre d’expression française choisi parmi une sélection de textes proposée par la Maison des Auteurs de Limoges. La Commission théâtre, composée de Jean-Paul Alègre (président) et de Denise Chalem, Jean-Paul Farré, Eduardo Manet et Georges Werler (administrateurs), a décerné cette année ce prix à Michel Marc Bouchard pour sa pièce "Tom à la ferme", publiée aux Éditions Leméac et prochainement éditée en France aux Éditions théâtrales. La SACD Canada s’associe à la promotion de ce prix.

Denise Chalem remettra son prix à Michel Marc Bouchard le samedi 1er octobre à 16 h 30 au Théâtre de l’Union à Limoges. Une mise en espace du texte "Tom à la ferme", réalisée par le metteur en scène Jacques Descordes, sera proposée avec pour distribution : Carole Thibaut, Bénédicte Wenders, Stéphane Schoukroun et Jacques Descordes.

Michel Marc Bouchard, dramaturge et scénariste canadien, est né en 1958 au Québec. Il débute l'écriture dramatique en 1983. Auteur de plus de vingt-cinq pièces, elles ont toutes été créées à la scène et traduites en plus de dix langues dont le japonais et le coréen. Jouées dans les théâtres québécois, canadiens et étrangers les plus importants ainsi que dans les festivals internationaux les plus reconnus, ses œuvres les plus célèbres sont "Les Feluettes", "Les Muses orphelines", "L’Histoire de l’oie", "Le Voyage du couronnement", "Le Chemin des passes dangereuses", "Le Peintre des madones" et "Des Yeux de verre".

"Les Feluettes", "Les Muses orphelines", "L’Histoire de l’oie" et "Les Grandes chaleurs" ont été adaptées pour le cinéma. Michel Marc Bouchard travaille à l’écriture du prochain film de Mika Kaurismaki portant sur la vie tumultueuse de la reine Christine de Suède ainsi qu’à une adaptation de "Roméo et Juliette" durant les émeutes de Québec en 1918, pour le réalisateur Tim Southam.

Il a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux et été en résidence de plusieurs théâtres au Québec et à l’étranger (dont Limoges en 1990). "Tom à la ferme" a été créé en 2011 au Théâtre d’Aujourd’hui dans une mise en scène de Claude Poissant. Les œuvres de Michel Marc Bouchard sont principalement publiées chez Leméac (au Québec) et aux Éditions Théâtrales (en France) qui lanceront "Tom à Ferme" et "Le Peintre des madones" en janvier 2012.

Dix ans de lauréats du Prix SACD de la Dramaturgie Francophone :
2010 : Éveline de la Chenelière pour "Les pieds des Anges", (Éditions Lémeac).
2009 : Jean-René Lemoine (Haïti) pour "Erzuli Dahomey, déesse de l’amour" (Éditions Les Solitaires Intempestifs).
2008 : Gerty Dambury (France) pour "Trames" (Éditions du Manguier).
2007 : Khaldoun Imam (Syrie - Québec/ Canada) pour "Les Voix et les échos".
2006 : Patric Saucier (Québec/Canada) pour "Deux semaines après l’éternité".
2005 : Jean-Pierre Cannet (France) pour "Little boy, la passion" (Éditions Théâtrales/Passages Francophones, 2005) et Marcel Zang (Cameroun) pour "L’Exilé" (Éditions Actes-Sud Papier).
2004 : Gustave Akakpo (Togo) pour "La Mère trop tôt" (Éditions Lansman, collection Écritures Vagabondes), et Suzie Bastien (Québec/Canada) pour "Lukalila" (Éditions Comp’act).
2003 : Jalila Baccar (Tunisie ) pour "Araberlin" (Éditions Théâtrales/Passages Francophones).
2002 : Éric Durnez (Belgique) pour "Bamako" (Mélodrame Subsaharien) (Éditions Lansman).
2001 : Ahmed Ghazali (Maroc-Québec/Canada) pour "Le Mouton et la Baleine" (Éditions Théâtrales).

Photo : Michel Marc Bouchard © Julie Perrault.

>> SACD
>> www.lesfrancophonies.com

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La Rédaction

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À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024