Robert Hossein honoré par la SACD 21/11/2011
Sophie Deschamps, présidente du Conseil d’Administration de la SACD, remet ce soir à l’acteur, auteur, metteur en scène et réalisateur Robert Hossein, la médaille d’honneur de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques. Cette toute nouvelle distinction créée par le Conseil d’administration de la SACD est destinée à saluer des auteurs dont le talent et l’ensemble de l’œuvre honorent notre société.
La cérémonie se déroulera dans les salons de la SACD en présence de Pascal Rogard, directeur général, Janine Lorente, directrice générale adjointe, et le Conseil d’Administration de la SACD. Robert Hossein, une vie de partage, de fidélité et de transmission Né le 30 décembre 1927 à Paris, Robert Hossein a grandi dans un milieu artistique entre son père, le compositeur iranien André Hossein, et sa mère comédienne d’origine ukrainienne. Très tôt il se passionne pour le théâtre et suit des cours auprès de René Simon, Tania Balachova et Jean Marchat. Dès l’âge de 19 ans, il est révélé par sa pièce Les voyous qu’il met lui-même en scène au Théâtre du Vieux-Colombier. Après s’être destiné un temps à la mise en scène, il débute au cinéma en 1948 en faisant de la figuration dans Le Diable boiteux de Sacha Guitry, mais sa carrière cinématographique est véritablement lancée avec le film de Jules Dassin, du Rififi chez les hommes en 1955. Depuis, il n’a cessé de tourner avec des réalisateurs tels que Roger Vadim, Yves Allégret, Alexandre Astruc, Edouard Molinaro, Mauro Bologni, Christian Jacques, Claude Autant-Lara, Henri Verneuil, Denys de La Patellière, Claude Lelouch, Tonie Marshall, Francis Huster. Parallèlement, dès 1955, Robert Hossein réalise son premier film, Les Salauds vont en enfer adapté du roman de son ami, Frédéric Dard. Suivront : Pardonnez vos offenses (1956), Toi le venin (1959), Une Corde un colt (1968) ou encore Le Vampire de Düsseldorf (1965). Présent également à la télévision, il a joué dans de nombreux téléfilms et feuilletons : Le Tour d’écrou (1974), La croisade des enfants (1988), Petits meurtres en famille (2006), Vénus et Apollon (2008). Un théâtre pour tous Celui qui incarne encore aux yeux de beaucoup l’éternel Joffrey de Peyrac de la saga Angélique marquise des anges (1964), décide en 1970 de quitter Paris en plein succès pour diriger le Théâtre Populaire de Reims. En 1972, avec la pièce La Maison de Bernarda Alba, de Federico Garcia Lorca, il révèle au public une jeune comédienne, Isabelle Adjani, qui entrera aussitôt après à la Comédie Française. À Reims, Robert Hossein expérimente un théâtre destiné au plus grand nombre, spectaculaire et cinématographique. De retour à Paris, il poursuit et développe de grands spectacles interactifs tels que Le Cuirassé Potemkine, Notre Dame de Paris, Danton et Robespierre, Les Misérables ou plus récemment Ben Hur joués dans des salles de concert tels que le Palais des sports, le Palais des Congrès, ou même le Stade de France. De 2000 à 2008, il assure la direction du théâtre Marigny. Fervent croyant, il crée des spectacles autour de la foi catholique : Jésus était son nom (1991), Jésus la résurrection (2000), N’ayez pas peur (2007), et cette année Une femme nommée Marie (2011) dont la première s’est créée à Lourdes. Communiqué SACD du 21 novembre 2011. Photo : Robert Hossein dans "Petits meurtres en famille" d’après Agatha Christie, réalisé par Edwin Baily © DR. >> SACD Lire les autres brèves. La Rédaction
Bilan du 1er sommet culturel inter-États sur le droit d'auteur à l'ère numérique 19/11/2011
Les 17 et 18 novembre 2011 s'est tenu à Avignon la première réunion des ministres de la culture et de la propriété intellectuelle consacrée aux enjeux de l'avenir de la création, qui comptent, avec ceux de la liberté d’expression, parmi les plus cruciaux pour l’entrée dans l'ère numérique. Cette rencontre était sous l'égide de la Présidence française du G8 et se trouvait dans la continuité de la déclaration des chefs d'État et de gouvernement lors du sommet du G8 des 26 et 27 mai à Deauville, qui avait permis de constater un consensus pour la promotion d’un internet responsable.
Se fondant sur ces orientations agréées au plus haut niveau des États du G8, le Sommet des ministres à Avignon avait pour volonté d'élargir le débat au delà des membres de cette enceinte et d'en approfondir les implications en croisant les éclairages de différents ministres chargés de la culture et de la propriété intellectuelle. On a pu donc constater à Avignon la présence de 19 États - Afrique du Sud, Allemagne, Brésil, Burkina Faso, Canada, Corée du Sud, République arabe d’Égypte, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Maroc, Pologne, Royaume-Uni, Fédération de Russie, Suède, Suisse, Vietnam - ainsi que de hauts responsables de la Commission européenne, de l'OCDE, de l'OMPI et de l'UNESCO ; et de grands témoins du monde de la culture. En ces temps de crise économique internationale, le dynamisme de la création culturelle est plus que jamais un facteur clé de croissance et d'emploi ; c’est aussi un véritable enjeu de civilisation. De ces échanges très nourris, marqués par le sens d’une responsabilité partagée à l’égard de la création et de son avenir à l’ère numérique, la Présidence française, et pour représentation le Ministère de la culture et de la communication, retient pour sa part 5 convictions fortes : 1. Il ne peut y avoir de création ni de diversité culturelle durables sans un droit d'auteur qui protège et rémunère les créateurs. 2. Une offre légale diversifiée de contenus culturels en ligne est dès maintenant disponible : il faut lui donner toutes ses chances tout en développant la numérisation du patrimoine de manière ambitieuse et responsable. 3. Sur tous les continents, des initiatives convergentes de mise en œuvre des droits se développent car la question n'est plus de savoir s'il est urgent de réduire le piratage mais comment y parvenir au mieux. 4. Cette vaste transition de l'économie culturelle est une responsabilité partagée des pouvoirs publics, des citoyens, des ayants droit et de tous les acteurs du numérique. 5. La consolidation de cette économie culturelle de demain exige plus de coopération entre toutes les parties prenantes et l'implication forte des organisations internationales afin que les politiques publiques pour le développement de l'économie de la création soient guidées par des principes fondateurs communs. Forte de ces cinq convictions éclairées par les débats tenus en Avignon, la Présidence française engage ses successeurs à poursuivre le travail partagé sur les enjeux du droit d'auteur et de la rémunération de la création à l'ère numérique. Source : Communiqué du Ministère de la culture et de la communication du 18 novembre 2011. Lire les autres brèves. La Rédaction
Le Conseil d’administration de la Sacem désigne Jean-Noël Tronc, président du Directoire, gérant de la société, comme successeur de Bernard Miyet 18/11/2011
Le Conseil d’administration de la Sacem réuni jeudi 17 novembre, a désigné Jean-Noël Tronc pour succéder à Bernard Miyet. Il prendra la direction de la société au terme du mandat de ce dernier.
Jean-Noël Tronc est âgé de 43 ans, il est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et de l’ESSEC. Après avoir travaillé au début de sa carrière auprès du Vice-président de la Commission économique du Parlement Européen, il a été ingénieur-conseil chez Accenture de 1993 à 1995, chargé de mission au Commissariat général du Plan de 1995 à 1997, Conseiller pour les technologies et la société de l’information auprès du Premier ministre de 1997 à 2002, Directeur de la stratégie et de la marque Orange puis Directeur général d’Orange France de 2002 à 2007, avant d’être dernièrement Président-directeur général de Canal Plus Overseas. Son parcours, à la fois dans les secteurs public et privé, son expérience internationale, ses compétences dans les domaines de l'internet, des télécommunications et des médias et son expérience du management d'entreprises dotées d’une organisation en réseau, constituent des atouts majeurs face aux enjeux actuels de la création et du droit d’auteur. Le Conseil d’Administration renouvelle toute sa confiance à Bernard Miyet et à l’ensemble des dirigeants et sait pouvoir compter sur le personnel et les équipes de la Sacem pour se mobiliser sur ces enjeux et prendre part aux changements à conduire dans cette perspective. Communiqué de presse de la Sacem. >> www.sacem.fr Photo : Jean-Noël Tronc © DR. La Rédaction
Le Hard Rock Café Paris célèbre ses 20 ans ! 17/11/2011
Le Hard Rock Café s’apprête à célébrer les 20 ans de son café parisien et prévoit pour l’occasion de nombreuses opérations pour inviter ses fans français à partager les festivités !
L’enseigne parisienne fêtera ses 20 ans le 24 novembre prochain, lors d’une soirée privée unique, pendant laquelle se produiront des invités de prestige. La soirée sera animée par Nicolas Ullmann (comédien, DJ, musicien et roi des nuits parisiennes) qui proposera son fameux "Kararocke" et proposera aux invités de le rejoindre sur scène. Les Airnadette donneront un showcase, Mathias Malzieu, du groupe Dyonisos, remettra un de ses instruments de musique pour agrandir la "Memorabilia" du café (collection d’objets offerts par des artistes), tandis que Gunther Love remettra, pour le clin d’œil, sa première "Air Guitar", et bien d’autres surprises... Rita Gilligan, icône du Hard Rock, sera également présente. Surnommée "Lovely Rita", elle a intégré les premières équipes du café londonien dans les années soixante-dix et lui est restée fidèle. Durant 17 ans, elle a servi les plus grandes stars : les Beatles, les Rolling Stones, Abba, Cyndi Lauper, John Lennon, Steven Spielberg, George Michael ou encore le prince Albert de Monaco ! En 1988, Hard Rock International l’a nommée ambassadrice de la marque. Elle voyage depuis à travers le monde pour transmettre son savoir et ses anecdotes lors des grands événements organisés par le Hard Rock. Concernant la soirée du 24 novembre, tous les fans du Hard Rock Cafe pouvent gagner des invitations en écoutant Ouï FM entre le 17 et le 24 novembre, et en tentant leur chance sur la page Facebook du Hard Rock Café Paris : www.facebook.com/hardrockcafeparis. Par ailleurs, Hard Rock Café Paris élargit son soutien auprès de l’association Sol En Si, en partenariat avec le magasin de jouets "La Grande Récré" et invite tous ses fans à donner jusqu’au 22 novembre des jouets, des livres, des CD, des DVD pour enfants ou encore des instruments de musique pour alimenter la halte-garderie créée par Sol En Si qui réouvrira ses portes dans quelques semaines à Bobigny. Rita Gilligan, la fameuse ambassadrice Hard Rock international, remettra l’ensemble des dons à l’association le 23 novembre. >> www.solensi.org Lire les autres brèves. La Rédaction
Concert exceptionnel de soutien aux DjangodOr 14/11/2011
Concert exceptionnel de soutien aux DjangodOr
L'événement annuel des DjangodOr - Trophées Internationaux du Jazz - est menacé suite à l'incendie des locaux qui a détruit 19 années d'archives. Pour le 20e anniversaire des DjangodOr, les artistes se mobilisent bénévolement afin que perdure ce grand rendez-vous... Malheureusement sans remise de prix en raison de cette édition perturbée. Pour cette soirée, Carte blanche est donnée à Romane (réalisation et orchestration). Ce guitariste de Jazz, dans la tradition nommée jazz manouche ou swing gitan, dirige aussi la Swing Romane Académie, "une école pas comme les autres". Il co-présentera en compagnie de Zoon (comédien). Concert de soutien - Programmation définitive : David Reinhardt, Noé Reinhardt et Samy Daussat (guitares) ; Rhoda Scot (orgue), David Linx (vocal), Julie Saury (batterie) ; Didier Lockwood (violon) ; Youn Sun Nah (chanteuse coréenne) et Ulf Wakenius (guitare) ; Marcel Azzola (accordéon) et Lina Bossati (piano) ; Pierre et Richard Manetti (guitares) ; Levis Adel-Reinhardt (guitare) ; Jimi Drouillard (guitare) ; Pem trio (guitares, violon) ; Rocky Gresset (guitare) ; Romane Roots & Groove (guitares, orgue, violon) ; Thomas ENHCO (piano et violon) Abdoulaye Zon dit Ablo (batteur Burkinabe) ; Stéphane Belmondo (trompette, bugle) ; Aurore Voilque quartet (violon et voix, guitare, batterie). Jeudi 24 novembre 2011 à 20 h au Pavillon Baltard (Nogent-sur-Marne). Pavillon Baltard, 12, avenue Victor Hugo, Nogent-sur-Marne. Tarifs plein : 25 €, réduit : 15 €. Réservations : 0892 707 507 (0,34 €TTC/min). Photo : Jimi Drouillard © Éric Barbara. >> www.django.org >> www.pavillonbaltard.fr Lire les autres brèves. La Rédaction
Les Grands Prix Sacem 2011 11/11/2011
Cette année, et pour la première fois, la cérémonie des Grands Prix Sacem, qui ont lieu lundi 14 novembre à 20 h 30 au Casino de Paris, sera diffusée en direct sur le site de vidéo en ligne Dailymotion et sur celui de la Sacem.
Les Grands Prix Sacem sont autant de "remerciements" que de "coups de cœur" adressés chaque année aux créateurs et éditeurs qui nous font partager des moments de rêve, de rire et d’émotion toute l’année. Aujourd'hui, à l'occasion des Grands Prix 2011, la Sacem fait le choix de proposer pour la première fois cet évènement en temps réel, accessible à tous. Rappel du palmarès 2011 dans l’ordre de passage sur scène : ● Grand Prix du répertoire Sacem à l'export : Yael Naïm et David Donatien. ● Prix Rolf Marbot de la chanson de l'année : "Je veux" (auteur : Kerredine Soltani / compositeurs : Kerredine Soltani-Tryss / interprète : Zaz). ● Grand Prix de l'édition musicale : Éditions Levallois (Paul & Julien Banes). ● Prix Spécial de la Sacem : Jean-Louis Aubert. ● Grand Prix de l'auteur-réalisateur de l'audiovisuel : Yvon Gerault. ● Grand Prix de la musique pour l'image : Éric Serra. ● Grand Prix du jazz : Baptiste Trotignon. ● Grand Prix de l'humour : Nicolas Canteloup. ● Prix Francis Lemarque : Alexis HK. ● Grand Prix de la musique symphonique - carrière : Guillaume Connesson. ● Grand Prix de la musique symphonique - jeune compositeur : Yann Robin. ● Grand Prix des musiques électronique : Émilie Simon. ● Grand Prix des musiques du monde : Souad Massi. ● Grand Prix de la chanson française : Hubert-Félix Thiefaine. Cérémonie en direct du Casino de Paris, lundi 14 novembre à 20 h 30 précises sur : >> www.sacem.fr >> www.dailymotion.com Lire les autres brèves. La Rédaction
Hausse de la TVA sur les biens culturels : une mesure inattendue et néfaste pour la création et la diffusion des œuvres 10/11/2011
Tout en comprenant la nécessité d’un effort national dans le contexte actuel de la crise européenne, la SACD a pris connaissance avec surprise et déception de la décision du Gouvernement d’augmenter la fiscalité relative aux biens et services culturels.
La SACD regrette profondément cette initiative, prise sans aucune concertation, qui constitue un coup de canif dans la politique de soutien à la diversité culturelle. D’ores et déjà, avec notamment le plafonnement global des ressources du CNC, le projet de budget pour 2012 contenait des dispositions de nature à assurer la participation significative du secteur culturel à l’effort national de redressement des comptes publics. Cette nouvelle mesure, qui devra faire l’objet de discussions au Parlement, serait tout à la fois incohérente et inefficace. Inefficace car la dépense fiscale liée aux biens culturels reste très marginale dans le budget de l’État. Incohérente car elle va à l’encontre du traitement fiscal spécifique pour les œuvres culturelles, principe toujours défendu en France, quelles que soient les majorités en place. La SACD espère enfin que ce relèvement de la fiscalité allégée ne s’accompagnera pas d’un renoncement de la France à poursuivre le combat engagé en Europe pour obtenir le droit pour chaque État d’établir une fiscalité spécifique pour tous les biens culturels, qu’ils soient numériques ou non. La SACD rappelle en effet qu’aujourd’hui, les œuvres culturelles ne peuvent bénéficier en Europe d’une fiscalité allégée si elles sont mises à disposition par voie numérique. Elle encourage donc le Gouvernement à confirmer la continuité de son engagement européen en faveur d’une fiscalité numérique plus propice à favoriser le développement des offres légales et à permettre une politique des prix plus en phase avec les attentes des consommateurs. Communiqué SACD du 7 novembre. Lire les autres brèves. La Rédaction
Tous Buzy... Un concept artistique à la rencontre du public 09/11/2011
15 artistes indés pour 14 chansons de Buzy ! 15 artistes pour un concept original associant un album à un livre écrit par un jeune auteur à la plume rock et indé ; 15 artistes qui prennent le parti de choisir un circuit de distribution original, de proximité, qui maille parfaitement le territoire : les bureaux de tabac. À partir du 9 novembre, 25 000 exemplaires sont mis en place à Paris et en Île-de-France. Cette mise en place se fera dans la France entière à partir de la mi-novembre (50 000 à 100 000 exemplaires).
15 artistes à l'esprit rock et indé - Anatomie Bousculaire, Elliot, Nicolas Comment, Clarika, Prohom, La Bestiole, Les Figurants, Nadj, Fancy, Clarys, Pierre Faa, Karton, Ann’So M, Les Imprudents, Puss In Boots - se sont trouvés et fondus pour exploser en 15 nouveaux titres originaux. Pas de label, pas de calcul, juste l'envie, la générosité… Comme on fait un bœuf, pour la musique, pour un album qui sonne libre, qui sonne rock, qui sonne indé. L'envie, la générosité, la liberté… Voilà des concepts bien nobles, courageux et remarquables, Mais in fine, où ? Avec qui ? Comment faire connaître "Tous Buzy" ? Où ? Avec qui ? Comment le distribuer ? Quel avenir pour l'esprit rock indé à l'extérieur des home studios ? Quel avenir pour sa liberté, sa vérité, ses convictions, ses aspirations et ses ambitions rebelles ? le CD "Tous Buzy" est différent, ailleurs, loin des produits et des ambitions préformatés ; il n'a de comptes à rendre qu'à lui seul ; il est libre, libre de penser différent, libre de faire différent, libre de transgresser, libre d'ouvrir d'autres voies, libre d'inventer de nouveaux modèles, de faire bouger les lignes…"Tous Buzy" est libre de surprendre, de changer de forme, d'être le premier à.. Une expérience musicale qui est libre d'aller à la rencontre de ses publics, au plus près, de la capitale aux petites villes de province souvent oubliées par les circuits traditionnels. Dans ce nouveau circuit de distribution, "Tous Buzy" gagne, au delà de sa dimension musicale, une portée sociétale. Ce n'est pas qu'un album, mais un concept, un mouvement qui dicte les formes d'un nouveau produit musical : il est packagé avec un livre de 32 pages, "Vive le Rock !", écrit par un jeune auteur a la plume rock et indé. CD "Tous Buzy" + Livre "Vive le Rock !" : 8 euros. Distribution dans les bars tabac ! Paris IDF des le 9 novembre (25 000 exemplaires). France à partir de mi-novembre (50 000 à 100 000 exemplaires). >> www.buzy.net Photo : © Blondie Photographe. Lire les autres brèves. La Rédaction
La Comédie-Française s’expose 09/11/2011
Le Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, accueille Molière et la Comédie-Française ! L’exposition propose au visiteur de découvrir l’envers du décor : les trésors d’une institution vieille de trois siècles, d’ordinaire conservés dans le secret de ses salons, bureaux, couloirs et foyers…
De la Comédie-Française, on connaît la scène, les comédiens, le Répertoire qui marie les textes du passé et l’avant-garde littéraire… mais qui sait que le portrait de Molière par Nicolas Mignard ou le tableau représentant Les Farceurs français et italiens, illustrant les manuels scolaires, sont conservés par elle ? Deux cents œuvres présentées au Petit Palais racontent cette célèbre maison : peintures, sculptures, documents d’archives, objets personnels, accessoires et maquettes sont autant de témoignages qui font revivre les grandes heures de la Comédie-Française. On redécouvre les comédiens dans leurs emplois, les grands auteurs dramaturges, les séances du Comité de lecture, le travail de la scène, les accessoires les plus prestigieux, tel le fauteuil dans lequel Molière joua son dernier rôle… Il s’agit bien d’un musée dans le théâtre, qui dévoile aussi la relation particulière entre les artistes de la scène et des peintres ou sculpteurs aussi fameux que Mignard, Coypel, Houdon, Delacroix, Ingres, Renoir, Rodin, Cocteau… L’exposition regroupe ainsi tout un patrimoine artistique, en grande partie inédit, qui témoigne de l’histoire d’une grande famille, celle de la troupe de Molière, du XVIIe siècle à nos jours ! La Comédie-Française s’expose Du 13 octobre 2011 au 15 janvier 2012. Commissariat : Gilles Chazal, conservateur général, directeur du Petit Palais. Agathe Sanjuan, conservatrice-archiviste de la Comédie-Française. Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill, Paris 8e, 01 53 43 40 00. Ouvert tous les jours, de 10 h à 18 h, sauf les lundis et jours fériés. Nocturne les jeudis jusqu’à 20 h. >> www.petitpalais.paris.fr Photo : Un entracte à la Comédie Française un soir de première, en 1885 - Édouard Joseph Dantan © Patrick Lorette/Comédie Française. Lire les autres brèves. La Rédaction
Les Appels d’Offres : Piège et Arnaque en bande organisée 07/11/2011
Depuis quelques années, nous recevons toutes sortes d’appels d’offres relayés par des institutions comme les Centres de Ressources et le CND. Ce système, apparemment bienveillant car ouvert à tous, peut s’avérer un piège redoutable lorsque l’appel ne respecte pas le code du travail de notre profession.
En effet, certains organisateurs peu scrupuleux utilisent ces appels d’offres pour sélectionner des œuvres et les intégrer dans leur programmation sans aucune rémunération. Par exemple, dans l’intitulé d’une offre, nous lisons que, sous des prétextes fallacieux de "la rencontre des arts, de l’ouverture et l’accessibilité à tous en offrant une large diversité de propositions, de l’expérimentation de processus de création artistique autour du thème qui lui est cher : le Corps", les conditions pour être programmé sont les suivantes : "le lieu étant mis à disposition, les participants bénéficieront d’un temps de répétition, de création lumière, d’échanges en amont et en aval de l’événement. Le Théâtre met également en place un programme de communication et une mise en réseau auprès des diffuseurs". Il est déjà peu honorable qu’un théâtre fasse jouer l’offre et la demande pour construire un événement au lieu de faire un réel travail de programmation. Nous estimons encore plus honteux de considérer les œuvres comme des marchandises en se cachant derrière de bons sentiments. Nous voyons de plus en plus souvent ce type de proposition de programmation à moindre coût. Nous considérons qu’il est scandaleux d’envisager une programmation artistique sans aucune contrepartie pour les artistes. Par contre, l’organisateur verse les salaires des techniciens et de l’administrateur du lieu : Cherchez l’erreur ! Le syndicat Chorégraphes Associés dénonce ces abus et exige des théâtres et des organisations, qui pratiquent les appels d’offres, une conformité aux règles du droit du travail dans le spectacle vivant, c’est-à-dire une rémunération des structures produisant des spectacles, dans le cadre d’une programmation organisée avec une billetterie. Le syndicat demande à tous les organismes d’État tels que les DRAC, le Centre National de la Danse ainsi qu’à toutes les institutions, de ne pas relayer ces appels d’offres frauduleux afin de ne pas favoriser ces pratiques douteuses, malveillantes et illégales. Le syndicat Chorégraphes Associés maintiendra sa vigilance et appelle tous les chorégraphes à s’insurger contre ces pratiques. Les accepter, c’est signer la mort de notre métier à brève échéance. Chorégraphes, ne vous laissez pas tenter, ce sont des illusions conçues par des programmateurs qui se font une réputation sur notre dos. Merci de nous tenir informés lorsqu’une situation semblable se présente. Communiqué du syndicat Chorégraphes Associés, le 6 novembre 2011. Chorégraphes Associés - Maison des Auteurs 7, rue Ballu, Paris 9e. choregraphes.associes@yahoo.fr >> www.choregraphesassocies.org Photo : "L'ombre des jumeaux", chorégraphie de Michel Kelemenis © Gil Chauveau. La Rédaction
La carte musique évolue pour offrir plus de découverte musicale aux 12-25 ans 03/11/2011
Le Ministère de la Culture et de la Commu-nication fait évoluer la carte musique pour offrir aux jeunes de 12 à 25 ans de nouvelles expériences de découvertes musicales. Pour répondre aux attentes de ces publics, la carte musique se dote de nouveaux services et avantages exclusifs. La carte musique sera également commercialisée dans les boutiques partenaires, à partir du 25 novembre 2011.
Face aux enjeux de l’émergence des nouveaux usages et des modes de consommation de la musique en ligne, la carte musique permet aux 12-25 ans de découvrir l’offre légale, plébiscitée par les consommateurs, mais aussi d’élargir le champ de leurs connaissances musicales. En permettant à tous les jeunes de doubler leur capacité d'achat sur des services de musique en ligne, la carte musique offre à tous les 12-25 ans un passeport pour la découverte de nouveaux artistes. Aujourd’hui, la carte musique évolue pour offrir de nouveaux privilèges et offres exclusives à ses publics. Rencontres avec les artistes, informations sur l’actualité musicale, accès aux coulisses des concerts, visite des studios d’enregistrement : les détenteurs de la carte musique retrouveront dorénavant sur le site internet www.lacartemusique.fr de nouveaux avantages pour vivre plus intensément leur passion pour la musique tout au long de l’année. Pour plus d’accessibilité, la carte musique se matérialise et sera aussi disponible à la vente dans les réseaux Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix et Game, à partir du 25 novembre 2011. En 3 clics sur le site Internet de la carte musique, les jeunes publics pourront activer la carte musique et faire leur choix parmi les millions de titres disponibles sur les plates-formes partenaires. La matérialisation de la carte musique permet également à tous les français d’offrir de la musique aux jeunes de 12/25 ans, en doublant le montant des crédits investis. Ces évolutions s’inscrivent dans un dialogue avec l’ensemble des professionnels de la musique, des opérateurs de plate-forme légale de téléchargement et de streaming, mobilisés pour proposer aux détenteurs de la carte musique de nouvelles expériences de découverte. Pour repartir à la conquête de tous ses publics, la carte musique renouvelle intégralement sa communication, avec l’agence Euro RSCG C&O. Un dispositif original, composé d’un film documentaire sur la découverte musicale, d’abribus interactifs présentant les choix musicaux d’artistes de renom (Ayo, BB Brunes, Kitsuné, Oxmo Puccino et PonyPonyRunRun), ainsi qu’un nouveau site internet, a été conçu pour proposer aux publics des expériences musicales immersives. À propos de la carte musique Première proposition du rapport "Création et Internet", cette carte en ligne est une mesure de sensibilisation aux nouveaux usages et modes de consommation légaux de la musique en ligne et au respect du travail des artistes et des auteurs. En s’inscrivant sur le site www.carte-musique.gouv.fr, chaque souscripteur constitue sa carte musique en faisant le choix entre des crédits de 5, 10 ou 25 euros et de multiples plates-formes sur lesquelles les utiliser. L’État double le montant des crédits, dans une limite de 25 euros par carte. Valable un an, la carte musique peut-être rechargée tant que les 50 euros d’achat, subvention incluse, ne sont pas atteints. Communique du ministère du 2 novembre 2011. Photo : Les BB Brunes, Depuis le 14 octobre, le live "Nico Teen Live" est disponible. © BB Brunes. Lire les autres brèves. La Rédaction
Démenti - Théâtre de la Ville Paris/Romeo Castellucci 30/10/2011
Le Théâtre de la Ville, en sa qualité de producteur du spectacle, en accord avec Romeo Castellucci, tient à démentir formellement une information fausse d’abord émise par les opposants aux représentations du spectacle "Sul concetto di volto nel figlio di Dio", puis relayée par certains médias, selon laquelle "des excréments sont jetés, durant la représentation, sur le visage du Christ". Romeo Castellucci affirme au contraire, dans un communiqué daté du 22 octobre dernier que nous avons largement diffusé : "Il est complètement faux qu’on salisse le visage du Christ avec les excréments dans le spectacle. C’est faux et je trouve cette idée horrible. Ceux qui ont assisté à la représentation ont pu voir la coulée finale d’un voile d’encre noire descendant tel un suaire nocturne".
L’assertion erronée n’est pas un détail, car elle est continuellement mise en avant par ceux qui, depuis le 20 octobre dernier, tentent d’empêcher les représentations du spectacle au Théâtre de la Ville (jets de lacrymogènes, d’huile de vidange et d’œufs sur les spectateurs, tentatives d’empêchement de l’entrée du public, représentations interrompues temporairement par des perturbateurs, etc.) Nous avons par ailleurs enregistré avec satisfaction les propos tenus par le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, en date du 29 octobre, à Radio Notre-Dame, à propos de ces manifestants : "On est en face de gens qui sont organisés pour des manifestations de violence". Et, à propos des "idiots" qui les suivent "de bonne foi" : "Ce n’est pas parce qu’ils sont de bonne foi que ce qu’ils font est juste. Leur appartenance à des groupes politisés et très militants y compris sur le plan religieux, ne favorise pas leur formation mais au contraire les déforme." (Entretien hebdomadaire accordé à Radio Notre-Dame le matin du 29 octobre 2011). Ces propos décrivent exactement la situation que nous rencontrons chaque soir. Dans le cadre du partenariat avec le Théâtre de la Ville, le spectacle sera repris au Centquatre du 2 au 6 novembre 2011. Le Théâtre de la Ville - Communiqué du 30 octobre 2011. La Rédaction
Nomination de Christophe Maltot à la direction du Nouveau Théâtre de Besançon, centre dramatique national 29/10/2011
Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, en accord avec Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, et Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional de Franche-Comté, a nommé Christophe Maltot à la direction du Nouveau Théâtre de Besançon - Centre dramatique national.
Formé au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Christophe Maltot a joué sous la direction de Stéphane Braunschweig, Giorgio Barberio Corsetti, Christian Schiaretti. Metteur en scène, il fonde sa compagnie "Articule" en 1999, accueillie en résidence au théâtre Gérard Philipe d’Orléans de 2005 à 2008. Formateur, il initie en 2007 le Jeune théâtre régional d’Orléans, structure de professionnalisation en région. Son projet pour le centre dramatique national de Besançon accorde une place centrale à l’artiste interprète au sein du dispositif théâtral comme de l’action dans la cité, avec une attention permanente à la langue. Il envisage de mettre en place une équipe permanente de cinq artistes sous le parrainage de Michel Bouquet, qui constituera le corps d’action du centre dramatique. Il envisage également le développement d’un dialogue transfrontalier et affiche une ambition européenne forte. Christophe Maltot succédera le 1er janvier 2012 à Sylvain Maurice qui poursuivra à compter de cette date son activité de création au sein d'une compagnie indépendante. Photo : Nouveau Théâtre de Besançon © Elisabeth Carecchio. La Rédaction
"Sur le concept du visage du fils de Dieu" : Communiqué de presse de Bertrand Delanoë, Maire de Paris 28/10/2011
Depuis une semaine, chaque soir, des militants fanatisés tentent d’empêcher la tenue du spectacle de Romeo Castellucci, "Sur le concept du visage du fils de Dieu", au Théâtre de la Ville.
Je tiens à exprimer ma consternation et mon inquiétude face à ces faits inacceptables qui se reproduisent chaque soir et devant la manifestation prévue demain par les groupements qui en sont à l'origine. Elle prendra de toute évidence fin par une nouvelle confrontation entre le public et les manifestants place du Châtelet, pouvant donner lieu, encore une fois, à des dérives, des dérapages, voire à des violences. Nous ne pouvons tolérer au cœur de Paris, ville qui promeut à travers le monde les valeurs humanistes de liberté et de démocratie, de telles expressions d'intégrisme et d'intolérance. C'est pourquoi, depuis une semaine, la Ville de Paris et le Théâtre de la Ville ont décidé de déposer systématiquement plainte contre toute personne qui tente de perturber les représentations de la pièce. Ces évènements graves, ces agissements et ces menaces, ont mis une pression violente sur le public, le personnel du théâtre, les artistes et le metteur en scène. Face à cette brutalité, tous ont fait front, avec le soutien constant de la Ville de Paris et de mon adjoint chargé de la culture, Christophe Girard. Je remercie le public pour sa patience et sa compréhension, le personnel du théâtre et le personnel municipal pour la détermination qu’ils ont montré dans cette épreuve ainsi que les forces de police d’avoir maintenu l’ordre public. Grâce à la mobilisation de tous, le spectacle a pu continuer. L’œuvre de Romeo Castellucci a pu être vue par des milliers de spectateurs qui ont été, pour la plupart, bouleversés par son humanité. Je souhaite également réaffirmer ma gratitude et ma confiance à Emmanuel Demarcy- Mota qui, avec la plus grande fermeté, ainsi que diplomatie et sang froid, a rempli la mission qui lui a été confiée : faire vivre le théâtre. À Paris comme ailleurs, nous défendrons toujours, ensemble, la liberté de création et d’expression, valeurs suprêmes de notre République et condition de notre vivre ensemble. Bertrand Delanoë, Maire de Paris Photo : "Sul concetto di volto nel Figlio di Dio" (Sur le concept du visage du fils de Dieu) © Klaus Lefebvre. Lire les autres brèves. La Rédaction
Le Théâtre contre le Fanatisme - Comité de soutien à la liberté de représentation du spectacle de Romeo Castellucci au Théâtre de la Ville 28/10/2011
Depuis le 20 octobre, date de la première, les représentations de "Sur le concept du visage du fils de Dieu", de Romeo Castellucci, au Théâtre de la Ville, donnent lieu à des événements graves.
Un groupe organisé d'individus qualifiés d'intégristes chrétiens, se réclamant en partie de l'Action française, a tenté d'empêcher l'accès au Théâtre de la Ville en bloquant les portes, en agressant le public, en le menaçant, en l'aspergeant d'huile de vidange, de gaz lacrymogènes et en lui jetant œufs et boules puantes, tandis que leurs complices, militants du Renouveau Français, entrés dans la salle, ont interrompu la représentation dès le début en occupant la scène et en déployant leur mot d'ordre : "La christianophobie, ça suffit". L'AGRIF avait demandé par voie de justice l'interdiction du spectacle et avait été déboutée de sa demande par le Tribunal de Grande Instance le 18 octobre 2011. La police doit donc intervenir chaque jour à l'entrée du théâtre, et nous nous sommes vus dans l'obligation de l'appeler à l'intérieur de la salle à plusieurs reprises pour qu'elle évacue ceux qui occupaient la scène, ce qui s'est fait sans heurts, parce que nous avons veillé à éviter des affrontements entre ces envahisseurs et le public outré de tels agissements. Le personnel du théâtre s'est montré résolu et efficace en ces pénibles circonstances, et, malgré les nombreux incidents et interruptions, les représentations ont pu, jusqu'à présent, avoir lieu. Que ces groupes d'individus violents et organisés, qui se réclament de la religion contre une soi-disant "christianophobie", obéissent à des mouvements religieux ou politiques, demande une enquête ; pour nous, en tout cas, ces comportements relèvent à l'évidence du fanatisme, cet ennemi des Lumières et de la liberté contre lequel, à de glorieuses époques, la France a su si bien lutter. Le théâtre a d'ailleurs très souvent été pour ces luttes, un lieu décisif. On ne peut en rester là. De tels agissements sont graves, ils prennent une tournure nouvelle, nettement fascisante. Ces groupes d'individus s'empressent en outre de décréter blasphématoires, de façon automatique, des spectacles qui ne sont dirigés ni contre les croyants, ni contre le christianisme. Des critiques de journaux importants, qui ne font pas mystère de leur foi chrétienne, ont d'ailleurs loué sans réserve ce spectacle lors de sa présentation en Avignon. Nous vous invitons aussi à lire les déclarations de Romeo Castellucci, publiées dans le programme distribué chaque soir au public, pour comprendre ses intentions et son propos d'artiste (>> Lire nos autres brèves.) Nous n'entendons pas céder à ces menaces odieuses, et ce spectacle sera maintenu malgré toutes les tentatives d'intimidation. Nous invitons le public à y assister, en toute liberté. Le spectacle, coproduit par le Théâtre de la Ville, y est présenté jusqu'au 30 octobre ; puis il sera repris, dans le cadre de notre partenariat, au Centquatre du 2 au 6 novembre. Il est d'ailleurs à noter que ce spectacle a été présenté sans troubles en Allemagne, en Belgique, en Norvège, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Russie, aux Pays-Bas, en Grèce, en Suisse, en Pologne et en Italie, et que c'est en France qu'ont lieu ces manifestations d'intolérance. Nous créons donc un comité de soutien s'adressant à toutes les personnes de bonne volonté - et cette expression est ici particulièrement bienvenue - pour défendre au-delà même du spectacle de Romeo Castellucci, la liberté d'expression, la liberté des artistes et la liberté de pensée, contre ce nouveau fanatisme. Emmanuel Demarcy-Mota, directeur et l'équipe du Théâtre de la Ville. Premiers signataires : Patrice Chéreau, metteur en scène Stéphane Hessel Michel Piccoli, comédien Sylvie Testud, comédienne Sasha Waltz, chorégraphe, Berlin Arnaud Desplechin, cinéaste Luc Bondy, metteur en scène, Jean-Michel Ribes, auteur, metteur en scène, directeur de théâtre Bulle Ogier, comédienne Barbet Schroeder, cinéaste Juliette Binoche, comédienne Elodie Bouchez, comédienne Claude Régy, metteur en scène Christophe Girard, Président du Centquatre Joseph Melillo, directeur de la Brooklyn Academy of Music, New York Stéphane Lissner, directeur de la Scala , Milan Dominique Mercy, directeur du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch Brigitte Jaques Wajeman, metteur en scène Jean-Claude Milner, philosophe Pascal Bonitzer, cinéaste Jacques-Alain Miller, psychanalyste Judith Miller, philosophe Marc Olivier Dupin, compositeur Peter de Caluwe, directeur général de la Monnaie , Bruxelles Christian Longchamp, Adjoint artistique & directeur de la dramaturgie, la Monnaie , Bruxelles Jean-Luc Choplin, directeur du Théâtre du Châtelet Yorgos Loukos, directeur du Festival d'Athènes Simon McBurney, metteur en scène, Grande Bretagne José Manuel Goncalves, directeur du Centquatre François Le Pillouer, Président du SYNDEAC Lloyd Newson, chorégraphe, Grande Bretagne Anne Delbée, écrivain et metteur en scène Jack Ralite, Ancien ministre Ushio Amagatsu, chorégraphe, Japon Georges Banu, Président d'honneur de lassociation internationale des critiques de théâtre Monique Veaute, Présidente de la Fondation RomaEuropa Fabrizio Grifasi, Directeur de RomaEuropa Claus Peymann, directeur du Berliner Ensemble Les soutiens peuvent être envoyés par e-mail à l'adresse suivante : comite-de-soutien-castellucci@theatredelaville.com Photo : "Sul concetto di volto nel Figlio di Dio" (Sur le concept du visage du fils de Dieu) © Klaus Lefebvre. 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Communiqué de Romeo Castellucci à propos de "Sul concetto di volto nel Figlio di Dio" joué au Théâtre de la Ville à Paris 26/10/2011
Je veux pardonner à ceux qui ont essayé par la violence d’empêcher le public d’avoir accès au Théâtre de la Ville à Paris.
Je leur pardonne car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils n’ont jamais vu le spectacle ; ils ne savent pas qu’il est spirituel et christique ; c’est-à-dire porteur de l’image du Christ. Je ne cherche pas de raccourcis et je déteste la provocation. Pour cette raison, je ne peux accepter la caricature et l’effrayante simplification effectuées par ces personnes. Mais je leur pardonne car ils sont ignorants, et leur ignorance est d’autant plus arrogante et néfaste qu’elle fait appel à la foi. Ces personnes sont dépourvues de la foi catholique même sur le plan doctrinal et dogmatique ; ils croient à tort défendre les symboles d’une identité perdue, en brandissant menace et violence. Elle est très forte la mobilisation irrationnelle qui s’organise et s’impose par la violence. Désolé, mais l’art n’est champion que de la liberté d’expression. Ce spectacle est une réflexion sur la déchéance de la beauté, sur le mystère de la fin. Les excréments dont le vieux père incontinent se souille ne sont que la métaphore du martyre humain comme condition ultime et réelle. Le visage du Christ illumine tout ceci par la puissance de son regard et interroge chaque spectateur en profondeur. C’est ce regard qui dérange et met à nu ; certainement pas la couleur marron dont l’artifice évident représente les matières fécales. En même temps – et je dois le dire avec clarté –, il est complètement faux qu’on salisse le visage du Christ avec les excréments dans le spectacle. Ceux qui ont assisté à la représentation ont pu voir la coulée finale d’un voile d’encre noire, descendant sur le tableau tel un suaire nocturne. Cette image du Christ de la douleur n’appartient pas à l’illustration anesthésiée de la doctrine dogmatique de la foi. Ce Christ interroge en tant qu’image vivante, et certainement il divise et continuera à diviser. De plus, je tiens à remercier le Théâtre de la Ville en la personne d’Emmanuel Demarcy-Mota pour tous les efforts qui sont faits afin de garantir l’intégrité des spectateurs et des acteurs. Paris, le 22 octobre 2011 Romeo Castellucci Societas Raffaello Sanzio Photo : "Sul concetto di volto nel Figlio di Dio" (Sur le concept du visage du fils de Dieu) © Klaus Lefebvre. Lire les autres brèves. La Rédaction
Le 50e Gala de l'Union des Artistes au Cirque Alexis Gruss 24/10/2011
Grâce à son opiniâtreté Philippe Ogouz, comédien et Président de l’Adami a ranimé le Gala de l’Union disparu depuis près de trente ans, avec pour mission de subvenir à la précarité de certains artistes. L’Adami versera cette année 130 000 € aux artistes en difficultés.
Conforté par le succès de sa diffusion sur France 2 en avril 2010, le Gala de l’Union des artistes brillera à nouveau de tous ses feux sur la piste du grand chapiteau du cirque Alexis Gruss avec le concours "d’une pluie d’étoiles". Claudia Cardinale et Anna Mouglalis sont les Présidentes de cette 50e édition mise en scène par Stéphane Ricordel : "Pour la 50e édition du Gala de l’Union des Artistes, j’ai imaginé un spectacle qui rendra hommage au 7e art avec une série de coups de chapeaux à Fellini, Jacques Tati, Charlie Chaplin…Sous le grand chapiteau d’Alexis Gruss, chanteurs, danseurs, musiciens et comédiens de toutes générations, offriront une soirée tour à tour drôle, poétique, impressionnante et pleine d’émotions. Ils oublieront leurs peurs, leurs timidités pour servir les valeurs de solidarité et de confiance défendues par le Gala de l’Union des Artistes." Pour mémoire, Le premier Gala de l’Union a eu lieu en 1923, des artistes ont participé gracieusement à ce spectacle en effectuant des numéros de cirque pour venir en aide, via l’Union des artistes, à leurs camarades en difficulté. Après sa première diffusion en télévision en 1959, le Gala est devenu très populaire. Une pléiade d’artistes prestigieux dans des numéros de cirque ont apporté leur concours à ce chaleureux spectacle d’entraide. Aujourd’hui la nouvelle génération d’artistes découvre les valeurs de ce Gala de l’Union qui leur était inconnu, ils ont décidé d’apporter leur soutien à leurs camarades. Claudia Cardinale, Emma de Caunes, Jeanne Cherhal, Julien Cottereau, Nolwenn Leroy, Natalie Dessay, Estelle Lefébure, Anna Mouglalis, Héléna Noguerra, Shirley et Dino, Bruno Solo, Claudia Tagbo, Alysson Paradis, Pef, Melvil et Yarol Poupaud, Florence Thomassin, Anna Girardot, Irène Jacob sont les "étoiles 2011" du Gala de l’Union des Artistes. Le Gala de l’Union sera diffusé sur France 2 en prime time fin décembre 2011 50e Gala de l'Union des Artistes, lundi 21 novembre 2011 à 20 h 30. Cirque National Alexis Gruss, Pelouse de Saint-Cloud, Porte de Passy, Paris 16e. 2000 Places à 30 € et 50 € seront disponibles à partir du 29 octobre, sur le site vente-privé.com L’intégralité des sommes récoltées sera reversée à l’Union Sociale du Spectacle. La Rédaction
À propos des perturbations au Théâtre de la Ville-Paris 23/10/2011
Communiqué de Presse
Les premières représentations du spectacle de Romeo Castellucci "Sur le concept du visage du fils de Dieu" au Théâtre de la Ville, ont été gravement perturbées par des groupes organisés au nom de la religion chrétienne. Leur demande d’interdiction du spectacle par voie de justice ayant été déboutée par une décision du Tribunal de Grande Instance en date du 18 octobre 2011. Nous considérons qu’il ne s’agit pas de la simple perturbation d’un spectacle, mais d’actes violents visant à interdire l’accès du public au Théâtre de la Ville en s’en prenant aux personnes et aux biens : >> Jeudi 20 octobre - Tentative violente d’intrusion par des militants organisés, avec usage de gaz lacrymogènes. - Enchaînement des portes de la salle dans le but d’en empêcher l’accès. - Utilisation de boules puantes. - Distribution de tracts dénonçant le prétendu caractère "christianophobe" du spectacle, reposant sur des allégations entièrement mensongères. - Envahissement de la scène du théâtre par 9 activistes interrompant la représentation. Devant les nombreuses menaces collectives ou personnelles que nous avons reçues depuis plusieurs semaines, faisant suite à l’odieuse campagne menée par Civitas, j’ai demandé à la Mairie de Paris de prendre des mesures susceptibles de garantir la sécurité du public, du personnel et des artistes tout en nous permettant d’assurer le maintien des représentations. La présence des forces de police a permis de neutraliser les militants les plus violents. Lors de l’envahissement de la scène, devant l’impossibilité d’obtenir un départ dans le calme et sans violence et afin de prévenir un affrontement entre les manifestants et le public, j’ai demandé l’intervention de forces de l’ordre. Après l’évacuation des perturbateurs, la représentation a pu reprendre et se poursuivre jusqu’à son terme. >> Vendredi 21 octobre - Jet d’huile de vidange et d’œufs sur le public lors de l’entrée pour la représentation. - Distribution de tracts. Dans l’attente de l’intervention de la police pour déloger les agresseurs qui étaient juchés sur une corniche située au-dessus des portes d’entrée et interdisant l’accès au hall du théâtre, nous avons aménagé l’entrée du public par une issue de secours. Mais cela a pris énormément de temps et entraîné un retard de plus d’une heure de la représentation qui s’est finalement déroulée sans troubles. >> Samedi 22 octobre - Démarrage de la représentation avec 30’ de retard. - Nouvel envahissement de la scène du théâtre par un groupuscule interrompant la représentation. - Évacuation dans le calme. Reprise du spectacle. Avant d’arriver en France, le spectacle a été présenté en Allemagne, en Belgique, en Norvège, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Russie, aux Pays-Bas, en Grèce, en Suisse, en Italie et en Pologne. Il n’a pas suscité la moindre réaction analogue à celles que nous déplorons aujourd’hui. Ces agissements à caractère fascisant sont absolument inadmissibles. Mes collaborateurs et moi-même, en plein accord avec Romeo Castellucci et son équipe, ainsi que l’ensemble du personnel du théâtre, ne céderons sous aucun prétexte à ces menaces et à cette intimidation. Nous entendons défendre la liberté d’expression, les droits du théâtre, et la mission qui est la nôtre face à cette terreur. Nous entendons exercer pleinement nos droits et réclamer aux fauteurs de trouble réparation des dommages et préjudices importants qu’ils nous occasionnent. Je tiens également à saluer l’attitude du public lors des deux premières représentations. Face à l’agression verbale, puis physique dont ils étaient l’objet, ils ont réagi avec calme et ont observé avec patience les mesures de contrôle que nous avons été contraints de mettre en place. Les représentations du spectacle se poursuivront jusqu’au 30 octobre au Théâtre de la Ville. Je souhaite que le public continue à venir découvrir le travail d’un grand artiste que nous sommes fiers de soutenir et d’accompagner. Emmanuel Demarcy-Mota, Directeur du Théâtre de la Ville. Photo : "Sul concetto di volto nel Figlio di Dio" (Sur le concept du visage du fils de Dieu) © Klaus Lefebvre. La Rédaction
Perturbations par des fondamentalistes chrétiens des représentations de "Sur le concept du visage du fils de Dieu" au Théâtre de la Ville 22/10/2011
Jeudi soir, lors de la 2e représentation de "Sul concetto di volto nel figlio di Dio" (Sur le concept du visage du fils de Dieu) de Romeo Castellucci, des "perturbations" perpétrées par des fondamentalistes chrétiens ont eu lieu. Tentative violente d'intrusion par des militants organisés, avec usage de gaz lacrymogènes ; enchaînement des portes de la salle ; utilisation de boules puantes ; distribution de tracts dénonçant le prétendu caractère "christianophobe" du spectacle ; envahissement de la scène du théâtre par 9 activistes ont abouti à une interruption de la représentation. Ces actions à caractères "terroristes" (Étymol. et Hist. : partisan du régime de la terreur) ont été renouvelées vendredi soir.
La Revue du Spectacle s'insurge contre toutes les atteintes au droit à l'expression libre et entière de toutes les expressions artistiques et soutient le Théâtre de la Ville dans la poursuite des représentations de la création de Romeo Castellucci (et de la Cie Societas Raffaello Sanzio) jusqu'au 30 octobre, date de fin initialement prévue. À titre d'information, voici le communiqué diffusé aujourd'hui à 20 h par le Ministère de la culture : Réaction de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, sur les perturbations de la représentation de la pièce de Romeo Castelluci au Théâtre de la Ville. Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, condamne les perturbations commises à l'encontre de la pièce de théâtre de Romeo Castellucci, "Sur le concept du visage du fils de Dieu", présentée au Théâtre de la Ville depuis le jeudi 20 octobre. Ces perturbations portent atteinte à un principe fondamental de liberté d'expression protégé par le droit français. La justice s'est prononcée mercredi 19 octobre en déboutant une association qui demandait l'annulation du spectacle. Le Ministre comprend que certains passages du spectacle peuvent choquer, mais cela ne saurait en aucun cas justifier des méthodes violentes contraires à la démocratie. Un théâtre est le lieu de la liberté d'expression, liberté qui doit être préservée. Photo : Mesures de sécurité prises devant le Théâtre de la Ville © Gil Chauveau. >> Théâtre de la Ville. Lire les autres brèves. La Rédaction
Fusion de la Danse et de la Musique le début de la fin ? 21/10/2011
Le syndicat Chorégraphes Associés manifeste son inquiétude face aux réductions de postes dans les services du Ministère de la Culture.
Actuellement, et ce depuis 18 Mois, la DRAC Rhône-Alpes n’a toujours pas de chargé de mission pour la Danse. C’est donc Julien Brun, le conseiller Musique, qui pour l’instant devient le conseiller Danse "par intérim". Les consignes de l’Élysée semblent être appliquées à la lettre. Mieux, la fusion de la Musique et de la Danse, qui semble être programmée à la DRAC Rhône-Alpes, entraînerait donc une suppression du poste. La Danse, dans sa globalité, a besoin de représentants au sein des institutions publiques pour appuyer son développement. Le syndicat Chorégraphes Associés déplore, une fois de plus, cet amalgame d’un autre temps, si ce non-remplacement de poste pour la Danse se confirme. Il s’oppose à toute tentative rétrograde, qui associerait formellement la Danse et la Musique. Nous demandons au Ministère de la Culture de lever le doute sur cette éventuelle suppression de poste. Nous serons vigilants pour tous les acteurs chorégraphiques à ce que la Danse ne se retrouve pas à nouveau sous tutelle de la Musique sous couvert de réductions budgétaires. Communiqué du syndicat Chorégraphes Associés, le 21 octobre 2011. Chorégraphes Associés - Maison des Auteurs 7, rue Ballu, Paris 9e. choregraphes.associes@yahoo.fr >> www.choregraphesassocies.org Photo : "Tattoo", chorégraphie de Michel Kelemenis © Gil Chauveau. Lire les autres brèves. La Rédaction
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