La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.

La Sacem invite ses sociétaires à faire entendre leurs voix  24/05/2012

La Sacem invite ses sociétaires à faire entendre leurs voix
Pour renouveler un tiers des membres du Conseil d’administration et des Commissions Statutaires de la Sacem (commission des comptes, commission des programmes, commission prévue à l’article R 321-6-3 du code de la Propriété Intellectuelle, etc.), votez !

Laurent Petitgirard appelle au vote (l'assemblée générale aura lieu le 19 juin 2012) : découvrez la vidéo sur l’espace sécurisé réservé aux sociétaires.
>> Du 22 mai au 18 juin, cliquez pour voter !

Trois modes de vote au choix :
● Par voie électronique, simple, pratique, fiable et écologique
Rendez-vous sur www.sacem.fr pour découvrir les biographies des candidats et exprimer votre vote du 22 mai (9 h) au 18 juin (12 h). Vous trouverez dans votre espace sécurisé la présentation des candidats, le contenu des Assemblées générales et les modalités de vote.
Pour les sociétaires ne disposant pas encore de code d'accès à leur espace réservé, connectez-vous sur www.sacem.fr et suivez le lien "pas de code" afin de créer votre compte personnel.
Pour la troisième année, la Sacem utilise le vote électronique, s’assurant ainsi une participation optimale au scrutin.
À noter : le principe du vote électronique est une des décisions votée par le Conseil d’administration saluée par la Commission de contrôle des SPRD chargée d’examiner le fonctionnement des sociétés de gestion des droits (cf rapport de 2012).

● Par voie postale
Pour les sociétaires professionnels et définitifs, avant le 18 juin à 12 h (les modalités nécessaires sont envoyées avec la convocation).

● Sur place
Le 19 juin 2011 : 225, avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine, bureaux de vote ouverts de 13 h à 16 h, au 3e étage.

Les dates-clés :
Depuis le 22 mai 2012 : Ouverture des votes et accès aux documents.
18 juin 2012, 12 h : Clôture des votes électroniques.

Communiqué de presse de la Sacem du mardi 22 mai 2012.

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La Rédaction

Renouvellement de Thierry Malandain à la direction artistique du CCN d'Aquitaine  15/05/2012

Le ministère de la Culture et de la Communication annonce le renouvellement de Thierry Malandain à la direction artistique du Centre chorégraphique national d'Aquitaine en Pyrénées atlantiques, Ballet Biarritz. Un appel à candidatures a été ouvert en décembre dernier pour le renouvellement de la direction artistique de CCN auquel neuf artistes ont postulé.

Suite à l'audition, en accord avec la ville de Biarritz, la région Aquitaine et le département des Pyrénées Atlantiques, le ministère de la Culture et de la Communication annonce le renouvellement de Thierry Malandain à la direction du Centre chorégraphique national d'Aquitaine en Pyrénées atlantiques, Ballet Biarritz.

Après une carrière d'interprète, le chorégraphe Thierry Malandain a construit son répertoire et forgé son écriture avec sa compagnie "Le temps présent" puis à la direction du Centre chorégraphique national - Ballet Biarritz depuis 1998.

Il est aujourd'hui un chorégraphe français reconnu à travers le monde, employant le vocabulaire de la danse classique au service d'un propos contemporain.

Fondateur du Centre chorégraphique national d'Aquitaine en Pyrénées atlantiques, Ballet Biarritz, il s'engage maintenant sur un projet réaffirmé selon deux axes :
- poursuivre dans toutes ses dimensions, notamment transfrontalières, les actions et les initiatives nouvelles vers les publics et vers les professionnels ;
- piloter une coopération associant les ballets de Bordeaux et de Toulouse, au service du développement de nouveaux talents de chorégraphes d'esthétique néo-classique et classique.

Le ministère de la Culture et de la Communication félicite Thierry Malandain pour le parcours accompli ainsi que la force de ce nouveau projet.

Communiqué du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : "Roméo et Juliette", création 2012 de Thierry Malandain © Olivier Houeix.
>> malandainballet.com

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La Rédaction

Renouvellement de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche à la direction artistique du CCN de Nantes  15/05/2012

Le ministère de la Culture et de la Communication annonce le renouvellement de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche à la direction artistique du Centre chorégraphique national de Nantes. Quinze artistes avaient répondu à l'appel à candidatures organisé pour le renouvellement de la direction artistique de ce CCN.

Suite à l'audition des candidats sélectionnés le 9 mai, en accord avec la ville de Nantes, la région Pays de la Loire et le département de la Loire-Atlantique, le ministère de la Culture et de la Communication, annonce le renouvellement de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche à la direction du Centre chorégraphique national de Nantes.

Après des débuts aux Ballets de la cité de Rouen, le danseur-chorégraphe Claude Brumachon a bâti pas à pas un répertoire unique, auquel il a associé à partir de 1980 le complice de toutes ses créations, Benjamin Lamarche. Claude Brumachon signe ses pièces d'un engagement physique à la frontière de l'épuisement, où les éclats de vie succèdent aux collisions.

Ce répertoire est constamment ré-investi et diffusé par le Centre chorégraphique national de Nantes autour de ses danseurs permanents. Présenté dans le monde entier, il est aussi bien transmis à des ballets prestigieux qu'à des groupes d'amateurs, en France et à l'international.

Fondateur du CCN de Nantes en 1992, Claude Brumachon a conçu avec Benjamin Lamarche un projet en pleine continuité pour les trois ans qui cloront leur direction de cet établissement, fin 2015 : large diffusion du répertoire de la compagnie, transmission de pièces chorégraphiques à travers le monde, réalisation d'actions au plus près des territoires et notamment par la création associant des publics handicapés.

Le ministère de la Culture et de la Communication félicite Claude Brumachon et Benjamin Lamarche pour la force de leur direction tout au long des années passées et la vivacité de leur créations auxquelles il souhaite un plein rayonnement.

Communiqué du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : "Absalon l'insurgé", création 2012 de Claude Brumachon © DR.
>> ccnn-brumachonlamarche.com

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La Rédaction

La danse dispose d’un nouveau centre de ressources à Avignon  11/05/2012

La Bibliothèque nationale de France et le Centre de développement chorégraphique - "Les Hivernales" d’Avignon viennent de signer une convention instaurant un partenariat documentaire entre les deux institutions et consacrant plus de trente ans de compagnonnage entre "Les Hivernales" et la Maison Jean Vilar.

En tant que Centre de développement chorégraphique (CDC), "Les Hivernales" d’Avignon ont une mission de centre de ressources dans le domaine de la danse. De son côté, la BnF dispose à la Maison Jean Vilar d’une antenne, rattachée au département des Arts du spectacle, qui gère une bibliothèque spécialisée en arts du spectacle. Conçue à l’origine, en 1979, comme complément au Fonds Jean Vilar, la bibliothèque de la Maison Jean Vilar a développé ses collections sur le Festival d’Avignon, mais également sur le spectacle vivant en Avignon et en région. À ce titre, elle conserve déjà un fonds sur "Les Hivernales", collecté depuis les premières années du festival (documents d’actualité, affiches, presse), et enrichi d’autres documents sur la danse.

Par la convention signée pour trois ans reconductibles, le CDC - "Les Hivernales" confie à la bibliothèque de la Maison Jean Vilar la mission du centre de ressources sur la danse. Les deux partenaires vont renforcer leurs liens pour développer la documentation sur la danse et faire connaître les ressources que la bibliothèque propose dans ce domaine.

La bibliothèque enrichira ses collections sur la danse, signalera dans le catalogue de la BnF les fonds concernant "Les Hivernales" et réservera un accueil privilégié au public, à son personnel ainsi qu’aux artistes et stagiaires qui y travaillent.

Enfin, les deux partenaires préparent conjointement le don des archives des "Hivernales" à la BnF - Maison Jean Vilar qui sera effectué courant 2012 pour une mise à disposition du public en février 2013, à l’occasion de la 35e édition du festival de danse "Les Hivernales".

Communiqué de presse de la BnF.
Photo © Gil Chauveau.

>> bnf.fr
>> hivernales-avignon.com
>> maisonjeanvilar.org

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La Rédaction

L’Ina signe un accord avec Jean-Christophe Averty pour la gestion de ses droits  09/05/2012

Aux termes d’un accord qui vient d’être signé, Jean -Christophe Averty a confié à l’Ina la gestion de ses droits d’auteur-réalisateur sur l’ensemble de ses Œuvres, ainsi que la conservation et la sauvegarde des supports correspondants.

L’Ina devient ainsi le dépositaire unique de l’ensemble des œuvres télévisuelles et radiophoniques de ce prestigieux réalisateur, et se voit confier la mission de valoriser l’ensemble de celles-ci pour tous modes d’exploitations, et dans le monde entier. L’Ina se voit également confier, dans le cadre de ses missions d’archivage, tous les documents d’accompagnement, c’est-à-dire les notes, les conducteurs et les scénarii.

Jean-Christophe Averty témoigne ainsi de sa confiance en l’Ina à conserver, sauvegarder et mettre en valeur ce patrimoine "dans le respect et l’intérêt des droits de l’Auteur".

Jean-Christophe Averty, un pionnier

Le terme de "pionnier" n'est pas trop fort pour désigner le travail titanesque d'Averty qui, après quelques tentatives cinématographiques, commença immédiatement à travailler pour la télévision qui venait de faire sa récente apparition dans les foyers en 1952.

Jean-Christophe Averty produira près d'un millier d'émissions (pour lesquelles il a reçu un grand nombre de prix) sur le jazz, le sport, le cirque, la mode, les variétés et surtout sur le théâtre - les dramatiques -, la littérature, émissions qu'il adaptera et mettra en page lui-même, avec l'aide de son équipe. Il n’hésite pas à se lancer avec la même créativité dans la Radio tout au long de ses émissions "Les cinglés du Music-hall" pour lesquelles il écrira pour chacune d’elles tous les textes richement documentés, lus en direct avec la verve qu’on lui connait et son célèbre : "Tous à vos cassettes… !"

Il fait sa réputation sur son sens de l'innovation télévisuelle car s’il a su s’adapter parfaitement aux contraintes techniques relatives a l’évolution technologique de la télévision, il va surtout à l’encontre de toutes les conventions télévisuelles qui y sont attachées. Ainsi, Averty est l'un des premiers à utiliser l'éventail de tous les trucages possibles et imaginables, l'un des premiers à faire usage de "l'incrustation".

Pour Jean-Christophe Averty, la télévision c’est d’abord et surtout "l’électronique" et sa réflexion, lors de l'apparition de la couleur en 1967 en atteste : "Nous allons enfin pouvoir faire du vrai Noir et Blanc à la Télévision".

Communiqué de presse de l'INA du 9 mai 2012.

Photo : Rosy Varte et Jean Bouise dans "Ubu roi", une farce théâtrale d'Alfred Jarry adaptée par Jean-Christophe Averty à la télévision. Date : 26/03/1965 © Louis Joyeux/INA.

>> ina.fr

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La Rédaction

Renouvellement de Josef Nadj à la direction artistique du Centre chorégraphique national d'Orléans  03/05/2012

Un appel à candidatures a été organisé à la mi-décembre 2011 pour le renouvellement de la direction artistique du CCN d'Orléans, auquel cinq artistes ont postulé.

Suite à l'audition, en accord avec la ville d'Orléans, la région Centre et le département du Loiret, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, annonce le renouvellement de Josef Nadj à la direction du Centre chorégraphique national d'Orléans.

Chorégraphe et interprète, Josef Nadj n'a cessé d'explorer les frontières entre la danse, le théâtre et les arts plastiques. Il a construit ainsi un univers singulier, qu'il diffuse dans le monde entier.

Fondateur du CCN d'Orléans en 1995, il s'engage maintenant sur un projet réaffirmé selon deux axes :
- l'interdisciplinarité, par le biais de rencontres et de résidences d'artistes expérimentés de tous horizons ;
- l'inter-territorialité, par les dimensions locale, nationale et internationale des actions du CCN.

Le ministre de la Culture et de la Communication félicite Josef Nadj pour la force de son parcours et souhaite un plein développement à son projet artistique ainsi relancé.

>> josefnadj.com

Photo : "Les Corbeaux", Performance de Josef Nadj et Akosh Szelevényi © Rémi Angeli.

Communiqué du Ministère de la Culture et de la Communication.

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La Rédaction

Une nouvelle directrice pour le Centre de Développement Chorégraphique (CDC) "Danse à Lille"  28/04/2012

En raison du prochain départ de sa directrice - fondatrice Catherine Dunoyer de Segonzac, les collectivités partenaires (Conseil Régional Nord - Pas-de- Calais, Ville de Roubaix, État/Ministère de la Culture et de la Communication), en présence du Président et du vice-président de l'association Danse à Lille, ont auditionné, ce 25 avril 2012, cinq candidatures présélectionnées.

Après délibération du jury à l'unanimité, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, Daniel Percheron, Président de la Région Nord - Pas-de-Calais et Pierre Dubois, Maire de Roubaix, ont donné leur agrément à la nomination de Céline Bréant à la direction du Centre de Développement chorégraphique "Danse à Lille".

Titulaire d'un DESS stratégie de développement culturel et d'un Diplôme européen en administration de projets culturels, elle a notamment accompagné le développement des "Hivernales", Centre de Développement Chorégraphique en Avignon. Son projet pour Danse à Lille s'inscrit dans l'histoire de cette structure, tout en apportant de nouvelles propositions dans la perspective d'un CDC de demain.

Les partenaires se réjouissent de la poursuite du développement du pôle danse à Roubaix et adressent leurs félicitations à Céline Bréant.

Photo : Salle Le Gymnase du CDC "Danse à Lille" © 2010 Danse à Lille.
>> dansealille.com

Communiqué du Ministère de la Culture et de la Communication.

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La Rédaction

La Sacem fait son show de Printemps à Bourges  19/04/2012

Dans le cadre du festival Le Printemps de Bourges, la Sacem propose une étude inédite sur les festivals de musique. Sous la forme d'une conférence-débat, celle-ci aura lieu jeudi 26 avril 2012 de 16 h à 18 h à l’Auditorium.

1/ Tout d'abord, présentation de l’étude "Spectacle vivant : les indicateurs 2011" avec, pour la première fois, un focus sur l’économie des festivals de musique en France (16 h à 16 h 30) par Claire Giraudin, déléguée aux relations extérieures et à l'analyse stratégique de la Sacem.

2/ Ensuite, une table ronde professionnelle "Programmation de plus en plus uniforme, impératifs de rentabilité, culture de masse, internationalisation… Les festivals deviennent-ils des produits standardisés ?" aura lieu de 16 h 30 à 18 h.

Avec :
- David Joly (responsable SFR Jeunes Talents Music) ;
- Fernando Ladeiro-Marquez (directeur du MaMA) ;
- Paul Langeois (directeur du Festival de Beauregard) ;
- Lucien Quesnel (directeur du département des autorisations publiques de la Sacem) ;
- Jacques Renard (directeur du CNV) ;
- Dominique Revert (Alias) ;
-Jérôme TREHOREL (communication, partenariats et mécénat, Festival des Vieilles Charrues).

Modérée par Michel Troadec, journaliste à Ouest France, responsable adjoint du service culture-télé-modes de vie.

Les festivals semblent bien se porter, mais on assiste ces dernières années à une forte modification structurelle du modèle économique (entrée de tourneurs, maisons de disque faisant du 360°, utilisation par des marques comme SFR, Austin Mini, Crédit Mutuel, etc.).
Quels sont les impacts de ces modifications structurelles sur la programmation des festivals, leur économie, et leur place dans les pratiques culturelles du public ?

Photo © Ulrich Lebeuf : Zebda, le vendredi 27 avril au Printemps de Bourges.

>> sacem.fr
>> printemps-bourges.com

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La Rédaction

Pour que vive le Théâtre Paris-Villette  09/04/2012

Nous publics, artistes, tous défenseurs de la création n’acceptons pas la disparition programmée du Théâtre Paris-Villette.

En effet, depuis 2008, les déclarations contradictoires de la Ville de Paris concernant l’avenir du Paris-Villette n’ont cessé de nous inquiéter.
À présent la menace se précise puisque la Ville de Paris, unique financeur, refuse de s’engager financièrement pour l’année 2013… tout en envisageant avec le Ministère de la Culture de remplacer cette scène de la création théâtrale par une salle de concert dédiée au jazz…

Cet "arrangement" sur le dos des artistes de la scène est inacceptable.
Non que les créateurs de jazz ne méritent pas un abri, mais pas au prix de l’éviction d’un occupant toujours bien vivant.
Après la suppression d’une première scène de théâtre sur le site de la Villette, officialisée il y a peu, on peut se poser la question de savoir si le théâtre aurait encore droit de cité à la Villette ?

Le Paris-Villette est une maison-théâtre dont l’orientation et l’esprit mériteraient que les politiques s’y intéressent de plus près.
Comme participant actif des nouvelles formes d’écritures, y compris dans son programme d’écriture numérique x-réseau, il est indispensable pour maintenir l’équilibre vital de ce qu’on pourrait appeler "l’écosystème de la création artistique".
Maison car le temps de travail et l’accompagnement patient et singulier des artistes y est la marque de fabrique. Les moyens financiers y sont terriblement insuffisants mais la passion pour défendre la création est intense.
Il se trouve qu’un nombre considérable d’artistes y ont fait leurs premières armes. Tous, tellement différents, connus ou non du grand public, ont témoigné, encore récemment lors de la fête du 25e anniversaire, de l’ouverture et de l’écoute qu’ils ont rencontrées dans cette institution.
Ils y trouvent une manière d’accompagnement et de soutien, une liberté de temps et d’élaboration. Une maison consacrée aux artistes qui inventent pour un public chercheur lui aussi, découvreur, curieux de tout et pas seulement consommateur de théâtre.

Nous n’acceptons pas cette mort annoncée d’un deuxième théâtre sur le site de la Villette et mettrons toutes nos forces pour lutter contre cette décision politique désinvolte et donc irresponsable.

Communiqué du Théâtre Paris-Villette du 28 mars 2012.
Photo : Façade nocturne du Théâtre Paris-Villette © Daniel Boudinet.

>> Pour signer la pétition.
La Rédaction

Odezenne, lauréat du Prix Adami Deezer de Talents 2012  05/04/2012

Né il y a 3 ans de l’association entre l’Adami, société de gestion des droits des artistes interprètes, Deezer, service d’écoute de musique en ligne et Europavox, festival dédié à la scène musicale européenne, ce prix a pour mission d’aider les artistes en développement à émerger au niveau européen.

Plus de 10 000 internautes ont voté sur Deezer, parmi cinq finalistes en lice : Garciaphone, Hyphen Hyphen, Juveniles, ME, Odezenne.

Odezenne lauréat du Prix Adami Deezer de Talents 2012 se produira sur les scènes de trois festivals européens : Europavox ; Les Nuits Botanique ; Montreux Jazz Festival.

Toujours constitué de ses deux poètes (Al et Jaco), son magicien producteur Merlin, son scratcheur atypique (DJ Lodjeez) et sa cerise Priska, le groupe Odezenne (ex O2zen) frappe un grand coup avec un nouvel album concept O.V.N.I. (pour Orchestre Virtuose National Incompétent).
Odezenne avance, épate et se détache du lot avec goût et talent pour l’esthétisme autant verbal que visuel.

L'habillage du disque a été créé par Edouard Nardon, du collectif d'artistes Cuhllection, considéré aujourd'hui comme la nouvelle vague avant-gardiste new-yorkaise. Le disque a été conçu comme une exposition. Il comporte douze planches pour chaque titre de l'album, avec sur chaque planche une œuvre de Edouard Nardon sur la face et le texte du titre illustré au dos.

Retrouvez "Louis XIV", le nouvel album de Odezenne :
>> En écoute sur Deezer
>> adami.fr
La Rédaction

La SACD interpelle les candidats à l'élection présidentielle  04/04/2012

La SACD interpelle les candidats à l'élection présidentielle
La SACD a adressé aux candidats à la présidence de la République une lettre dans laquelle elle leur demande de s’engager à relever 6 défis majeurs en faveur de la culture.

Les 6 défis majeurs en faveur de la culture :


● Faire de la démocratisation culturelle une priorité ;
● Rendre accessibles les œuvres culturelles, développer les offres légales et protéger le droit d’auteur ;
● Réinventer le service public de l’audiovisuel ;
● Définir une nouvelle politique du spectacle vivant ;
● Garantir un financement modernisé pour la création ;
● Faire émerger une nouvelle ambition pour la culture en Europe.

La SACD ne dresse pas de catalogue de mesures catégorielles mais sensibilise les candidats à l’élection présidentielle aux défis cruciaux qui vont traverser la culture et la création dans les prochaines années, en particulier avec le numérique.

La SACD attend de leur part qu’ils puissent dessiner une ambition en faveur de la diversité culturelle qui soit à la hauteur de la fonction et de l’enjeu.
>> Lire l'intégralité de la lettre aux candidats (386 Ko)

Communiqué de la SACD.
>> SACD

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La Rédaction

Saint-Étienne lance la reconstruction de son centre dramatique, La Comédie, un des plus anciens de France !  28/03/2012

Venu de Grenoble, Jean Dasté et sa compagnie des Quatre Saisons s'installent à Saint-Étienne en 1946. Un an plus tard, sous l'impulsion de Jeanne Laurent, grande instigatrice de la décentralisation théâtrale de l'après-guerre, est créé l'un des tous premiers Centre Dramatique National de France. Jean Dasté en assurera la direction jusqu'en 1971. Ayant connu différentes évolutions au fil des années (une nouvelle salle en 81 inaugurée par Jack Lang, une salle modulable, L'Usine, ouverte en 2001, etc.), la Comédie va vivre une nouvelle "mutation" avec le lancement, par la ville de Saint-Étienne, de sa reconstruction dont la livraison est prévue pour avril 2016.

Le projet, qui représente un coût total de près de 30 millions d’euros, porte sur le transfert du bâtiment dans une friche industrielle avec la réhabilitation d’une usine, la Société des Constructions Mécaniques, complétée d’une construction neuve. Après un concours d’architecture international lancé par la ville, c’est le Studio Milou Architecture qui a été retenu, entouré d’une équipe pluridisciplinaire.

La partie construction neuve accueillera une grande salle de 700 places, et la partie réhabilitée de l’usine abritera une salle de 300 places, des salles de répétition en partie ouvertes au public, l’École Supérieure d’Art Dramatique, l’administration, les locaux techniques et un restaurant.

La reconstruction du bâtiment va permettre d’améliorer l’accueil du public et des équipes artistiques, mais également de proposer une programmation plus diversifiée. Arnaud Meunier, actuel directeur de la Comédie (nommé en janvier 2011), est bien sûr associé à ce projet.

Avec l’extension du Stade Geoffroy Guichard, la reconstruction de la Comédie de Saint-Étienne constitue le plus grand projet d’équipement public porté par le Maire de la ville et Président de l’agglomération, Maurice Vincent.

Photo : La Comédie : perspective exterieur nuit, côté boulevard © Studio Milou Architecture.

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La Rédaction

Philippe Hersant : Grand Prix Lycéen des Compositeurs 2012  27/03/2012

À l'issue d'un débat réunissant les compositeurs, les élèves et leurs professeurs, le Grand Prix Lycéen des Compositeurs 2012 a été attribué à Philippe Hersant pour "Éphémères"*. Ce prix a été remis le 22 mars 2012 au Théâtre du Châtelet. A cette occasion, les lycéens ont pu entendre la nouvelle œuvre de Thierry Machuel, "Humanitudes", lauréat 2011.

Le Grand Prix Lycéen des Compositeur, dont la Sacem est partenaire depuis l’origine, a été créé en 2000 par La Lettre du musicien. Celui-ci réunit des élèves de seconde, première et terminale de 92 lycées suivant l’option musique. Ils écoutent et commentent des enregistrements d’œuvres de compositeurs d’aujourd’hui retenues pour participer au Grand Prix.

La sélection se fonde sur les enregistrements monographiques parus au cours de l'année scolaire (pour l'édition 2012, enregistrements parus de septembre 2010 à août 2011) et commercialisés.

Chaque classe vote pour le compositeur, suite à ce travail d’écoute et d’analyse. Le lauréat qui a obtenu les suffrages du plus grand nombre de classes remporte le Grand Prix Lycéen des Compositeurs.

Le Prix est offert au lauréat et est assorti de la commande d’une œuvre créée lors de la remise du Grand Prix de l’année suivante. Le travail des lycéens a donc ainsi une incidence directe sur la vie musicale contemporaine.

Une journée est organisée au printemps dans une salle parisienne (maison de Radio France, théâtre du Châtelet...) à laquelle sont conviés les lycéens participants. Elle commence par un débat qui réunit les compositeurs et les musiciens membres du comité de sélection pour répondre aux questions du public lycéen.

Le Grand Prix Lycéen des Compositeurs est ensuite remis au lauréat. Enfin, les lycéens assistent à la création de l'œuvre commandée au lauréat de l'édition précédente...

*CD "Éphémères - Musical humors",
Triton / Partition : Éditions Durand.

Photo : Philippe Hersant (à droite) © Christophe Abramowitz.

>> sacem.fr
>> philippehersant.com

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La Rédaction

31e édition de la Fête de la Musique : La pop a 50 ans  16/03/2012

© Gil Chauveau.
Initié par Maurice Fleuret, alors directeur de la musique et de la danse, et mise en place par Jack Lang, alors ministre de la culture, la 1ère Fête de la Musique a lieu le 21 juin 1982. Cette année en est donc la 31e édition... placée sous le signe de la "Pop" !

1962, quatre garçons de Liverpool sortent leur premier 45 tours… Avec "Love me do", les Beatles marquent le début d’une nouvelle ère : la pop. C'est une véritable révolution comme le fut le jazz en son temps, cette pratique musicale ayant indéniablement transformé notre société.

En France, la génération "yéyé" qui naît dans le sillon de Salut les copains est annonciatrice d’un bouleversement sociologique qui touchera toute la jeunesse occidentale. Plus qu’un style musical, la pop est une culture qui a foncièrement changé les mentalités et a fait évoluer les pratiques musicales et les modes de consommation.

20 ans plus tard, le 21 juin 1982, sous l'impulsion du ministère de la Culture et de la Communication, des milliers de français descendent dans la rue pour célébrer la musique et les musiciens amateurs. Tout comme la pop, l'évènement restera fédérateur, festif, reflet de notre culture... et "s'exportera" dans le monde entier. C’est pourquoi le ministre de la Culture et de la Communication a souhaité profiter de la 31e édition de la Fête de la Musique pour rendre hommage aux cinquante ans de la pop en plaçant le 21 juin 2012 sous ce "thème musical, culturel et social, joyeux et coloré".

Donc, comme chaque année, mélomanes et musiciens, qu’ils soient amateurs ou professionnels, sont invités à descendre dans les rues pour célébrer ensemble la musique pop dans toute sa diversité !

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La Rédaction

Le Hall de la Chanson au Pavillon du Charolais !  13/03/2012

Le ministre de la Culture et de la Communication décide d'installer le Hall de la Chanson au Pavillon du Charolais sur le site de la Villette et souhaite ainsi par cette installation prochaine dans l’ancienne salle du Tarmac que le "Hall de la Chanson", centre national du patrimoine de la chanson, des variétés et des musiques actuelles, dispose désormais d’un lieu de spectacle permanent qui lui permettra de toucher un large public à travers le développement de ses activités de production et de diffusion de spectacles ainsi que de ses actions éducatives.

Créé en 1990, soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication et la SACEM, le "Hall de la chanson" - animé par le chanteur et metteur en scène Serge Hureau - a pour mission de collecter, valoriser et transmettre le patrimoine de la chanson française, mêlant le multimédia et les arts vivants.

À travers un site Internet (www.lehall.com), des conférences chantées, des créations de spectacles et de visites-spectacles touristiques notamment, le "Hall de la Chanson" contribue à faire connaître l'histoire de la chanson francophone et la place qu'elle occupe dans la mémoire artistique, culturelle, sociale et éducative de notre pays.

Installé au Pavillon du Charolais, le "Hall de la chanson" verra son action renforcée par les liens qu'il établira avec l'ensemble les autres opérateurs du site de La Villette engagés sur le terrain musical, en premier lieu, la Cité de la Musique et l’Établissement public de la Grande Halle et du parc de La Villette. Il y développera un programme de spectacles, d'ateliers de pratique, de stages de sensibilisation et de colloques autour de la chanson. Son action s’orientera en direction de tous les publics, notamment des plus jeunes, illustrant la collaboration établie depuis plusieurs années avec le ministère de l’Éducation nationale.

La mise en place des missions du "Hall de la chanson" au Pavillon du Charolais, vécu comme un lieu de création, de rencontre et de transmission de la mémoire chantée, s'effectuera progressivement, en fonction des partenariats privés ou publics qui viendront s'associer à ce projet et contribuer ainsi à son développement.

Communiqué du ministère de la Culture et de la Communication du 12/03/2012.

>> lehall.com
Photo : Serge Hureau, directeur du Hall de la Chanson © DR.

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La Rédaction

Propul'Son 6 : appel à candidature !  08/03/2012

La Fraca-Ma (Pôle Région Centre des Musiques Actuelles) et son réseau lancent la sixième édition du dispositif de repérage et d'accompagnement, Propul’Son. Il s'agit d'un dispositif qui propose aux groupes et artistes de la région Centre un accompagnement à trois niveaux (les candidatures sont ouvertes jusqu'au 31 mars 2012).

1) Accompagnement d'un an :
Vous bénéficierez d’actions mises en place "à la carte" selon vos besoins. La Fraca-Ma, en lien avec les structures de son réseau, vous propose d’intervenir sur l’ensemble de votre projet afin de vous permettre, à l’issue de cette année, d’être autonome dans un environnement professionnel. Quatre projets seront sélectionnés.

2) Accompagnement de six mois :
Vous bénéficierez d’une aide en deux temps. Un premier temps organisé sous forme de rencontres avec des professionnels (labels, tourneurs, managers, etc.) qui vous permettront de mieux appréhender votre environnement. Un second temps qui portera sur un soutien précis à l’un des pans de votre projet. Un projet par département sera sélectionné.

3) Soutien d'un dispositif local d'accompagnement…
… via une aide aux structures départementales qui ont leur propre sélection d’artistes.
Les accompagnements s'appuient sur plusieurs types d'actions :
- la formation (administrative - technique - artistique) ;
- la création ;
- la résidence ;
- la production phonographique ;
- la promotion ;
- la diffusion.

Les critères de sélection :
- esthétique (projet s’inscrivant dans le courant des musiques amplifiées : reggae, punk, rock, électro, hip hop, etc.) ;
- innovation artistique ;
- motivation ;
- disponibilité ;
- capacité du réseau à répondre aux besoins du projet.

Propul'Son 6, mode d'emploi :
Téléchargez et imprimez le dossier d'inscription.
Prenez rendez-vous par mail avec votre relais départemental :
● 18 / Emmetrop (usinason@gmail.com).
● 28 / Cirma 28 à Chartres (propulson28@fracama.org).
● 28 / l'Arsenal à Nogent-le-Rotrou (larsenal28@gmail.com).
● 36 / Caiman (federation.caiman@gmail.com).
● 37 / le Temps Machine (pauline@letempsmachine.com).
● 37 / bureau partagé Le 133 quai Paul Bert (propulson37@fracama.org).
● 41 / le Chato’do (ressources@chatodo.com).
● 45 / Polysonik (benjamin@polysonik.fr).

Date limite de dépôt des candidatures : 31 mars 2012.
La Rédaction

Culture 2012 : un site pour réfléchir sur la Culture dans le cadre des prochaines Présidentielles, initié par la SACD et la Scam  07/03/2012

Parce que la culture n’est pas un "produit" comme les autres, la SACD et la SCAM lui consacrent un site internet dans le cadre des élections du printemps prochain : www.culture2012.org.

Programmes des partis politiques, positions des candidats, tribunes libres, paroles d’auteurs, entretiens vidéos, etc., la SACD et la SCAM sont mobilisées pour faire émerger des idées et des solutions venant de tous bords, de tous horizons.

Les auteurs entendent aussi rappeler aux candidats à la présidence de la République qu’ils attendent leurs positions et leurs propositions sur de nombreux autres sujets :
● La rémunération des créateurs ;
● L’avenir du paysage audiovisuel ;
● Le financement et les missions de l’audiovisuel public ;
● Le développement du spectacle vivant ;
● La démocratisation de la culture ;
● La contribution à la création de tous ceux qui en tirent des bénéfices ;
● Les soutiens à la création patrimoniale ;
● L’édition numérique ;
● La TVA sur les biens culturels…

"culture2012.org" propose également aux candidats de s’engager sur 10 commandements pour la culture. Chaque jour à compter du 2 février, un commandement sera mis en ligne sur la page d’accueil du site. Les auteurs demandent aux candidats de prendre position.

Le site est en ligne depuis le 1er février >> culture2012.org

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La Rédaction

Auteurs d'espace public - Lauréats de l’édition 2012  06/03/2012

Depuis 2006, la SACD soutient la manifestation "Auteurs d'espace public" en partenariat avec un collectif de festivals de scènes nationales, de théâtres conventionnés et d’associations culturelles. Cette manifestation a pour objectif de présenter une sélection de spectacles d’auteurs "arts de la rue", textuels ou non textuels, dont l’écriture spécifique se distingue du théâtre dans la rue. Sa vocation est également d’ouvrir les spectacles de rue à l’ensemble des répertoires du spectacle vivant, ainsi qu’aux artistes venus de tous horizons (plasticiens, architectes, urbanistes, créateurs sonores, écrivains, etc.).

Cette année, le jury de la commission "Auteurs d'espace public" s’organise autour de sept auteurs et trois programmateurs : Marguerite Danguy des Déserts (DDDcie) ; Silvi Faivre (Pudding Théâtre) ; Palmira Picon, directrice de Quelques p’Arts... Scène Rhône-Alpes ; Carole Prieur (Cie Chose Publique) ; Pedro Garcia, directeur du Festival Chalon dans la rue ; Frédéric Michelet, auteur et administrateur délégué aux arts de la rue (SACD) ; Jacques Rémus (Mécamusique) ; Pascal Rome, co-fondateur de la Cie Opus ; Jean-Marie Songy, directeur du Festival de Aurillac ; Thierry Voisin, journaliste et président de l’Observatoire des Arts de la Rue.

Réunie le 26 janvier dernier, le jury a rappelé les deux principaux critères de sélection : la spécificité et l’innovation indispensable à l’équilibre des projets. "Auteurs d'espace public" soutient des jeunes compagnies mais aussi le travail d’auteurs confirmés. La manifestation joue un rôle essentiel de levier, dans lequel la SACD incarne un label de qualité.

Sur 66 dossiers reçus, le jury a sélectionné 8 projets. Dans les projets retenus, le jury tient à faire remarquer l’apparition d’équipes émergentes dans les arts de la rue, mais également de projets de femmes qui donnent la parole aux femmes. Les 8 spectacles retenus bénéficient d’une aide à la création de 5 000 euros et seront diffusés dans les manifestations partenaires.

Au Festival Chalon dans la rue à Chalon-sur-Saône :
● "Expérience de bananalité", Compagnie Roure/Anne Corté ;
● "Ma mort n’est la faute de personne", Compagnie Bouche à Bouche/Nadège Prugnard et Marie-Do Fréval ;
● "Petit", Compagnie Rouge/Virginie Clénet ;
● "Tape Riot - Distorsion physique urbaine", Compagnie Asphalt Piloten/Anna Anderegg, Marco Barotti et Hervé Thiot.

Au Festival international de théâtre de rue à Aurillac :
● "Echappées Belles", Compagnie Adhok/Doriane Moretus et Patrick Dordoigne ;
● "Monstres d’humanité", Compagnie n°8/Alexandra Pavlata.

Lors de Quelques p’Arts... le Temps Fort
● "Les canapés Observatoires - Intervalle 2", Compagnie L’Art au quotidien/Gilles Clément ;
● "Les Chevaux du plaisir", Compagnie Artonik/Caroline Selig et Alain Beauchet.

Communiqué de la SACD.
>> SACD

Photo : "Petit" de la Cie Rouge au festival off de Chalon dans la rue © DR.

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La Rédaction

Mise en accessibilité du spectacle "La Terre" au Théâtre de l'Opprimé  03/03/2012

Le Centre Ressources Théâtre Handicap et le Théâtre de l’Opprimé, avec le soutien de la Mairie du 12e arrondissement, s’associent pour que le théâtre soit accessible à tous à l'occasion des représentations de "La Terre" de José Ramón Fernández, mise en scène par Rui Frati, du 4 au 22 avril 2012. C’est une avancée de plus au service d’un théâtre qui accueille chacun, se fait le reflet de tous, symbole d’ouverture et d’égalité.

Le point fort de ce projet sera le week-end du 7 et 8 avril où deux représentations seront rendues entièrement accessibles grâce à l’audiodescription, le surtitrage (réalisés par les élèves de l’école "O Clair de la Lune"), le concept des Souffleurs d’Images, l’interprétariat en Langue des Signes Française, la boucle magnétique, les programmes adaptés en braille et gros caractères et en version vocalisée.

Ce projet permet à tous les publics (empêchés et en situation de handicap) d’avoir accès à la programmation du Théâtre de l’Opprimé, initie des rencontres intergénérationnelles et permet aux élèves en formation à l’art dramatique d’aller au théâtre gratuitement grâce notamment au concept des Souffleurs d’Images.

Il met en place une dynamique culturelle accessible de proximité, favorise la collaboration entre les acteurs du 12e et ancre l’action du CRTH au plus près des publics de l’arrondissement. Il permet aussi au théâtre de l’Opprimé de se positionner comme structure ouverte à tous, prenant en compte les besoins de chacun.

● Du 6 au 22 avril 2012 (toute la période) : Souffleurs d’Images, programmes adaptés, boucle magnétique.
● Samedi 7 à 20 h : Audiodescription, surtitrage, interprétariat en Langue des Signes Française.
● Dimanche 8 à 17 h : Audiodescription, surtitrage.

Centre Ressources Théâtre Handicap,
163, rue de Charenton, Paris 12e.
>> crth.org

>>theatredelopprime.com

Photo : "La Terre" de José Ramón Fernández, mise en scène de Rui Frati © DR.

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La Rédaction

Nomination de Monica Guillouët-Gélys à la direction de la Filature, Scène nationale de Mulhouse  02/03/2012

Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, et Jean Rottner, maire de Mulhouse, ont donné leur agrément à la nomination de Monica Guillouët-Gélys à la direction de La Filature, scène nationale de Mulhouse.

Après avoir été directrice de la scène conventionnée d'Auxerre, Monica Guillouët-Gélys a pris la direction en 2006 du Théâtre de l'Agora, scène nationale d’Évry et de l'Essonne. Elle va rejoindre Mulhouse à la tête d'un équipement phare pour le spectacle vivant, aux portes de la Suisse et de l'Allemagne.

Pour la Filature, Monica Guillouët-Gélys propose de renforcer les liens entre la scène nationale et l'Opéra national du Rhin, l'Orchestre symphonique de Mulhouse et le Ballet du Rhin - centre chorégraphique national, tout en développant une offre pluridisciplinaire, ambitieuse et ouverte, de spectacle vivant jusqu'aux arts numériques.

Pour porter cette ambition à l'échelle européenne et internationale, le projet de Monica Guillouët-Gélys place les artistes et la création contemporaine au cœur de la Filature, en prévoyant notamment une plate-forme de la jeune création européenne transdisciplinaire et un focus annuel sur les cultures du Sud.

Photo : Grande salle, La Filature, Mulhouse © Antonio Martinelli.

>> lafilature.org

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La Rédaction

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Anciens Numéros de La Revue du Spectacle (10)

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À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024