La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.

Incendie dans les sous-sols du Théâtre Mogador  25/09/2016

Ce matin, un peu avant 9 h, un début d'incendie s'est déclaré dans les sous-sols du Théâtre Mogador (Paris 9e).

Grâce à l'intervention des équipes sur place et au bon fonctionnement des systèmes de sécurité, les sapeurs-pompiers ont pu maîtriser rapidement le sinistre et aucune victime n'est, fort heureusement, à déplorer.

Le plancher du théâtre et des éléments de décors du prochain spectacle ont été touchés, nécessitant des réparations qu'il est difficile d'évaluer à l'heure actuelle.

Dès l'évaluation des travaux de réparation nécessaires, la direction de Stage Entertainment France, propriétaire du théâtre Mogador, sera en mesure de se prononcer sur le maintien de la date de première du Fantôme de l'Opéra ou de son report.

Communiqué de presse du 25/09/2016. Direction de Stage Entertainment France.
La Rédaction

Nomination de Simon Delétang à la direction du Théâtre du Peuple, à Bussang  18/09/2016

Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, salue la nomination de Simon Delétang qui prendra la direction du Théâtre du Peuple, à Bussang (Vosges), en septembre 2017.

Simon Delétang, âgé de 38 ans, formé à l’ENSATT, ancien directeur du Théâtre des Ateliers à Lyon, proposera un projet artistique orienté vers les textes contemporains et les grands récits, en portant une attention particulière à la nouvelle génération d’artistes.

Le Théâtre du Peuple de Bussang, subventionné par l’État et les collectivités territoriales, développe depuis sa fondation en 1895 par Maurice Pottecher une aventure artistique inédite assurant la présence d’acteurs amateurs auprès des professionnels.

Vincent Goethals assurera sa dernière saison d’été en 2017 en y invitant Simon Delétang et poursuivra ultérieurement son parcours artistique en compagnie de théâtre.

Communiqué de presse du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : " Intrigue et amour" en 2015 au Théâtre de Bussang © Éric Legrand.
La Rédaction

Attention… Théâtre Ouvert en danger !  14/09/2016

Péril en la demeure !

Théâtre Ouvert, qui travaille à l’émergence de nouvelles générations d’auteurs et de spectateurs s’est vu refuser par la S.A. Bal du Moulin Rouge, propriétaire des locaux, le renouvellement de son bail commercial malgré les tentatives de conciliation menées par Théâtre Ouvert et son conseil d’administration.


Dans l’attente de l’aboutissement d’une procédure d’éviction dont la durée est incertaine, Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines, se maintient dans ses locaux et y développe ses activités, mais pour combien de temps encore ?

Le Ministère de la Culture et de la Communication et la Ville de Paris sont saisis de cette question et affirment leur soutien indéfectible à la pérennité de ce projet unique dans le paysage artistique et culturel français, tant par son histoire que par les actions engagées pour l’avenir.

Ensemble et de manière concertée avec Caroline Marcilhac et le conseil d’administration, ils étudient les modalités de relogement de Théâtre Ouvert dans un lieu parisien correspondant aux besoins de son activité, qui seul pourra garantir la continuité de la mission de service public du Centre National des Dramaturgies Contemporaines.

Communiqué de presse du Théâtre Ouvert du 13 septembre 2016.

Théâtre Ouvert, 4 bis, Cité Véron, Paris 18e.
Tél. : 01 42 55 74 40.

theatre-ouvert.com
La Rédaction

Prix de la Critique - Palmarès 2015/2016 Musique  23/06/2016

Grand Prix (meilleur spectacle lyrique de l'année) : "Orfeo", tragicomédie en trois actes, musique de Luigi Rossi. Opéra National de Nancy/Lorraine. Direction Musicale Raphaël Pichon avec l'Ensemble Pygmalion/Mise en scène de Jetske Mijnssen.

Prix Claude Rostand (meilleur spectacle lyrique créé en province) : "Lady Macbeth de Mzensk", Opéra de Dimitri Chostakovitch, Opéra National de Lyon. Direction musicale Kazuchi Ono, mise en scène de Dmitri Tcherniakov.

Meilleure création musicale : "Maria Republica", Opéra de François Paris, Théâtre Graslin Angers/ Nantes Opéra. Direction musicale Daniel Kawka, mise en scène de Gilles Rico.

Meilleur Créateur d'éléments scéniques : Louise Moati avec la collaboration de Benoît Labourdette pour l'Opéra "La Petite Renarde Rusée" de Leos Janacek.

Personnalité musicale de l'année : Paavo Järvi, directeur musical de l'Orchestre de Paris de 2010 à 2016.

Révélation Musicale de l'année : Le Chœur Aedes dirigé par Mathieu Romano.

Meilleurs livres sur la musique
- Essai : "La musique au pas/Être musicien sous l'occupation" par Karine Le Bail (CNRS Éditions) ;
- Monographie : "Ralf Vaughan Williams" par Marc Vignal (Éditions Bleu Nuit, Collection Horizons).

Meilleure diffusion musicale audiovisuelle : Le Palazzetto Bru Zane, Centre de Musique Romantique Française.

Prix de l'Europe Francophone : "Powder her face", Opéra de chambre de Thomas Adès, Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles. Nouvelle Production. Direction musicale Alejo Pérez Mise en scène Mariusz Trelinski.

Photo : Paavo Järvi © Mirco Magliocca.
La Rédaction

Prix de la Critique - Palmarès 2015/2016 Théâtre  20/06/2016

"Figaro divorce" © Simon Gosselin.
Grand Prix (meilleur spectacle théâtral de l'année) : "Vu du pont" d’Arthur Miller, mise en scène de Ivo van Hove (Odéon, Théâtre de l’Europe - Ateliers Berthier).

Prix Georges-Lerminier (meilleur spectacle théâtral créé en province) : "Figaro divorce" de Ödön von Horváth, mise en scène de Christophe Rauck (Théâtre du Nord, Lille / Le Monfort).

Meilleure Création d'une pièce en langue française : "Bovary" de Tiago Rodrigues, mise en scène de l’auteur (Théâtre de la Bastille).

Meilleur spectacle étranger : "Kings of war", d’après Shakespeare, mise en scène Ivo van Hove (Théâtre national de Chaillot).

Prix Laurent-Terzieff (meilleur spectacle présenté dans un théâtre privé) : "Qui a peur de Virginia Woolf ?" d’Edward Albee, mise en scène Alain Françon (Théâtre de l’Œuvre).

Meilleure Comédienne : Dominique Valadié dans "Qui a peur de Virginia Woolf ?" d’Edward Albee, mise en scène Alain Françon (Théâtre de l’Œuvre).

Meilleur Comédien : Charles Berling dans "Vu du pont" d’Arthur Miller, mise en scène Ivo van Hove (Odéon Théâtre de l’Europe - Ateliers Berthier).

Prix Jean-Jacques-Lerrant (révélation théâtrale de l’année) : Maëlle Poésy pour les mises en scène de "Candide, si c’est ça le meilleur des mondes" de Kevin Keiss, d’après Voltaire (Théâtre Dijon Bourgogne, CDN Théâtre du Gymnase, Espace des Arts Marseille, Scène nationale Chalon-sur-Saône) et "Le Chant du cygne/L’Ours" de Tchekhov (Comédie-Française - Studio Théâtre).

Meilleures créations d'éléments scéniques : Éric Ruf, Valérie Lesort, Carole Allemand pour "20 000 lieues sous les mers" de Jules Verne, mise en scène de Christian Hecq (Comédie-Française - Vieux-Colombier).

Meilleur Compositeur de musique de scène : Alexandre Meyer pour "Und" de Howard Barker, mise en scène de Jacques Vincey (CDR Tours, Théâtre Olympia/Théâtre de la Ville - Les Abbesses).

Meilleur livre sur le théâtre : "Le Théâtre et la Peur", par Thomas Ostermeier (Actes Sud).

Fondé en 1877, le Syndicat professionnel de la Critique de Théâtre, devenu l’Association professionnelle de la critique de Théâtre, de Musique et de Danse, a pour buts de resserrer les liens de confraternité entre ses membres, de défendre leurs intérêts moraux et matériels, d’assurer la liberté de la critique. Il regroupe aujourd’hui 140 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, française et étrangère. Il décerne chaque année des Prix pour le Théâtre, la Musique et la Danse, rendant ainsi hommage aux artistes qui ont marqué la saison.

Photo : "Figaro divorce" © Simon Gosselin.
La Rédaction

Prix Lucernaire Laurent Terzieff - Pascale de Boysson  19/05/2016

"Un vrai texte de théâtre est toujours riche, même s’il est apparemment pauvre ; le véritable texte théâtral détient une potentialité de vie, la richesse d’un univers, une vision d’un regard sur le monde, un théâtre qui reflète le conscient et l’inconscient, le rêve et la réalité, l’homme public jeté dans le monde, avec son travail, ses difficultés vis-à-vis de la société, et aussi l’homme privé, avec ses fantasmes, ses rêves, ses angoisses et sa poésie". Laurent Terzieff

Appel à projet pour les compagnies
Le Prix Lucernaire Laurent Terzieff - Pascale de Boysson encourage toute création en France d’un texte contemporain français ou étranger.
Le comité artistique est composé d’une partie des proches compagnon(e)s de travail de Laurent Terzieff et Pascale de Boysson (voir membres du jury ci-dessous).*
La compagnie lauréate recevra une dotation de 10 000 euros pour la création de son projet qui pourra être programmé au théâtre du Lucernaire la saison suivante.

Éligibilité
Tout texte contemporain français ou étranger non encore créé en France est éligible.
A noter que les dossiers présentant un "seul(e) en scène", s’ils ne sont pas rédhibitoires, ne seront pas retenus en priorité.

Modalités
Les compagnies sont invitées à envoyer le texte qu’elles souhaitent monter.
Faire parvenir trois exemplaires du texte proposé en version papier, impression d’un fichier PDF, police d’impression 12, interlignes de 1,5 ainsi qu’un dossier de présentation à l’adresse suivante :
Lucernaire Service Programmation / Prix Lucernaire,
53, rue Notre-Dame des Champs,
75006 Paris.

Envoyer également les fichiers correspondants par courriel à l’adresse suivante : prix@lucernaire.fr

Les textes doivent parvenir au comité avant le 15 juillet 2016.

Le dossier de présentation devra être constitué :
• D’une note d’intention (environ une page),
• D’un résumé du parcours de la compagnie (environ une page),
• De biographies succinctes des membres de l’équipe artistique envisagée,
• D’un projet scénographique (environ une page),
• De l’autorisation de l’auteur du texte (ou de ses ayants-droit), et du traducteur le cas échéant.

Les projets seront étudiés par deux lecteurs du comité artistique* du jury.
Les projets retenus par ces deux lecteurs seront soumis à l’ensemble du comité.
Le comité sélectionnera entre six et huit textes.
Les compagnies présélectionnées seront invitées à présenter une lecture (mise en voix, mise en espace...) au comité à une date à définir entre le 15 septembre et le 15 décembre 2016.

Le Prix Lucernaire Laurent Terzieff - Pascale de Boysson sera décerné au cours d’une cérémonie, au théâtre Lucernaire en janvier 2017.

*Membres du jury (par ordre alphabétique) : Benjamin Bellecour, Olivier Brunhes, Émilie Chevrillon, Frédéric Franck, Dominique Hollier, Philippe Laudenbach, Benoît Lavigne, Marie-France de Noue, Francine Walter.

Photo : "Philoctète" de Jean-Pierre Siméon dans une mise en scène de Christian Schiaretti © TNP.
La Rédaction

Communiqué des occupants de la FÉMIS  28/04/2016

Nous, étudiants d’art en lutte, occupons actuellement la Fémis. Tout comme les intermittents occupent les théâtres nationaux, en tant qu’étudiants nous occupons, cette école du Ministère de la Culture. Loin de vouloir nous enfermer dans l’école, nous cherchons au contraire à en ouvrir toutes les portes à tous les étudiants d’art qui souhaiteraient lutter avec nous. Nous affirmons ainsi notre solidarité avec la mobilisation en cours qui prend feu dans les centres dramatiques nationaux et qui demain, prendra la rue.

Depuis plusieurs jours, des représentations ont été annulées, des théâtres occupés, suite à l’intervention des intermittents, étudiants, précaires, cheminots, etc. Sept théâtres publics (le Théâtre de l’Odéon, la Comédie-Française, le Théâtre National de Strasbourg, les Centres Dramatiques Nationaux de Caen, Bordeaux, Lille et Montpellier) sont actuellement occupés en attendant la fin des négociations concernant l’assurance chômage.

Depuis dimanche, nous souhaitons nous réunir à l’Odéon. Ce soir encore, en ce mercredi 27 avril 2016, les manifestants, réunis devant le théâtre, ont été gazés. Les portes refusent toujours de s’ouvrir.

Nous exigeons le retrait immédiat des forces de police qui entourent honteusement ce théâtre. Nous refusons que les espaces publics et les lieux de culture soient changés en arènes : nous ne sommes pas de la chair à matraques.

Nous appelons l’ensemble des étudiants en arts à descendre massivement dans la rue, ce jeudi 28 avril, aux côtés des salariés, intermittents, précaires, étudiants pour la défense de notre régime, contre la loi Travail, et en solidarité à tous les précaires.

Rendez-vous pour départ groupé de la Fémis (6, rue Francœur, Paris 18e) à 13 h.

Des étudiants d’art en lutte de :
ERAC / LOUIS LUMIERE / FEMIS / ENSATT / CRR de Lyon / CRR d'Aubervilliers / Conservatoire royal de Liège / Cours FLORENT /UFR arts plastique et cinéma de Paris 1 / Paris 3 / Paris 8 / Paris 10 / EDT 91 / Ateliers du SUDDEN / CNSAD /
Claude Mathieu / ESEC /Conservatoire des 10ème, 6ème, 11ème, 14ème, 17ème, 18ème, 19ème arrondissements / Laboratoire de l'acteur / L'école du Jeu / 3 IS /
Les élèves comédiens de la comédie française / Le CFA des comédiens / ESAD /
La comédie de Saint Etienne / Les gobelins / Le centre des arts de la scène /
Le centre des arts vivants / Les Beaux Arts d'Angoulême / Les Beaux Arts de Poitiers / Les Beaux Arts de Nancy. Les Gobelins. Et des jeunes intermittents.
La Rédaction

Communiqué des occupants du Théâtre de l’Odéon – 27 avril – 17 h  27/04/2016

Ouvrons l’Odéon !
Depuis 70 heures, après 3 nuits passées à l’intérieur, le théâtre de l'Odéon - Théâtre de l’Europe à Paris est toujours occupé par une cinquantaine d’étudiantes, de chômeuses, d'intermittentes, précaires, salariées et de nuits deboutistes.


Pour le 2e soir consécutif, la direction a choisi d’annuler la représentation de "Phèdre(s)".

Nous avons donc demandé, pour la 3e fois, la possibilité de faire une assemblée générale dans le théâtre. Nous attendons la réponse de la direction…

Nous sommes plus que jamais déterminés à continuer d’occuper l’Odéon. Les négociations de l’assurance chômage sur les annexes 8 et 10 viennent de reprendre.

Au delà de ces négociations sectorielles, nous n’oublions pas ce qui se trame pour nos droits sociaux collectifs. Il est demandé 800 millions d’euros d’économies sur le dos de l’ensemble des chômeurs : cela est inacceptable !

Ces attaques permanentes aux droits des chômeurs donnent au patronat le pouvoir d’imposer des conditions de travail indécentes, que le gouvernement entend légaliser par la Loi Travail.

Tout comme nos camarades occupant la Comédie-Française, nous sommes actuellement en train de discuter avec les salariés permanents et intermittents de ces théâtres de la réponse à faire à ces attaques.

Nous vous appelons à nous rejoindre ce soir pour une Assemblée Générale au Théâtre de l’Odéon à 19 h.

Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, étudiants, salariés, avec ou sans papiers :
Ouvrons l’Odéon !
Grève Générale !

Les occupants du Théâtre de l’Odéon.
La Rédaction

Communiqué de la 18e heure d'occupation de la Comédie Française  27/04/2016

Nous, occupants de la comédie française invitons les salariés du lieu occupé à nous rejoindre en AG à partir de 16 h.
Nous y débattrons de la négociation sur l'assurance chômage, de la loi travail et de la mobilisation de demain 28 avril. La question de la grève reconductible à partir de cette date sera aussi débattue.


Pour organiser la lutte à venir nous exigeons qu'au moins un des deux théâtres parisiens occupés soient mis à disposition pour y tenir une AG ouverte à tous à partir de 18 h. AG qui nous permettra d'accueillir nos représentants à la fin des négociations, et de décrypter ensemble l'accord qui en ressortira.

Nous réaffirmons notre complet désaccord avec le cadrage imposé par le Medef, nous exigeons l'indemnisation de l'intégralité des chômeurs. Un jour chômé égale un jour indemnisé. Nous n'accepterons jamais la moindre économie faite pour sur le dos des plus précaires.

Nous exigeons que les directeurs des théâtres occupés se positionnent sur les occupations et contre les violences policières que nous avons subies depuis le début de la lutte. Nous réaffirmons notre soutien aux camarades victimes de ces violences. Tous en AG, préparons la mobilisation.

Tous en grève à partir du 28 avril.

Ce mercredi 27 avril, suite à la décision des directions du Théatre de l'Odéon et de la Comédie-Française d'annuler les représentations ce soir, assemblée générale au Théâtre de l’Odéon à 18 h.
La Rédaction

Occupation de la Comédie-Française  27/04/2016

Nous, intermittent-e-s, précaires, étudiant-e-s, salarié-e-s, nuit deboutistes, zadistes, chômeur-se-s, postier-e-s avons investi la salle Richelieu de la Comédie-Française et fait annuler la représentation d’hier soir. Cette initiative dénonce les violences policières qui ont eu lieu devant le théâtre de l’Odéon lundi soir et mardi. Il est inacceptable qu’un lieu public et culturel soit assiégé par les forces de l’ordre : nous exigeons l’ouverture de ce théâtre. Nous nous inscrivons dans la vague coordonnée d’occupations de théâtres en cours : les Théâtres Nationaux de l’Odéon et de Strasbourg, les Centres Dramatiques Nationaux de Bordeaux, Rennes, Caen, Lille, Toulouse, Grenoble et Montpellier.

Ces occupations ont pour but de dénoncer la négociation en cours de l’assurance chômage du régime des intermittent-e-s. D’une part, le cadrage organisé par le Medef et la CFDT est inacceptable : nous refusons le chantage du patronat qui voudrait, d’ici 2020, sous prétexte "d’économies", réduire de 25 % les allocations des intermittent-e-s qui s’amenuisent déjà d’années en années. D’autre part, nous exigeons un système d’indemnisation qui serait enfin solidaire, adapté à la discontinuité de l’emploi et pérenne : la Coordination des Intermittent-e-s et Précaires ainsi que la CGT-Spectacle ont des propositions dans ce sens. Enfin, nous exigeons l’exclusion du Medef de l’Unedic en attendant une refonte du paritarisme. Toute économie sur le dos des chômeur-se-s et précaires est inadmissible !

Nous luttons contre un système fondé sur l’exploitation et la précarité. Le projet de loi-travail, le décret socle et la nouvelle convention collective des cheminot-e-s, le plan Hirsch des hospitalier-e-s servent en effet les mêmes intérêts, ceux du patronat. Depuis plusieurs semaines, ces différents secteurs organisent la riposte et se mobilisent à travers des journées d’actions et de grèves communes. N’en restons pas là : les intermittent-e-s ont d’ores et déjà voté en faveur de la grève reconductible à partir du 28 ; les cheminot-e-s d’Austerlitz réunis en Assemblée Générale ont voté hier matin la grève reconductible à partir du 26 et jusqu’au 28 au moins. Nous voulons pouvoir nous réunir librement et exigeons la tenue d’une assemblée générale ouverte à tous au théâtre de l’Odéon mercredi 27 avril.

Cette détermination dont nous avons fait preuve jusqu’ici montre que nous sommes prêt-e-s à nous organiser ensemble pour la journée du 28 et la suite : seule la grève générale reconductible fera plier le gouvernement. C’est à celles et ceux qui luttent de décider de leurs moyens d’action : nous nous joindrons aux rencontres des secteurs en lutte pour la convergence ce jeudi à partir de 18 h à République appelé par Nuit Debout, le collectif syndical Bloquons Tout et la Coordination Nationale Étudiante et appelons les autres secteurs à faire de même.

Tous et toutes ensemble en grève et dans la rue jeudi 28 avril et après !

Les occupant-e-s de la Comédie française

Communiqué du mercredi 27 avril.
La Rédaction

Communiqué des occupants du Théâtre de l’Odéon  26/04/2016

NOUS RESTONS DETERMINEES !

Depuis plus de 40 heures, après 2 nuits passées à l’intérieur, le théâtre de l'Odéon - Théâtre de l’Europe à Paris est toujours occupé par une cinquantaine d’étudiantes, de chômeuses, d'intermittentes, précaires, et de nuits deboutistes.

Dès notre arrivée, nos objectifs étaient clairs : peser sur les négociations d’assurance chômage en cours et exiger le retrait total de la Loi Travail.

En effet, hier, se tenait une journée de négociations sur le régime spécifique des intermittents du spectacle. Nous avons invité toutes les personnes mobilisées autour des luttes en cours à nous rejoindre au Théâtre de l’Odéon afin d’y tenir une Assemblée Générale.

Elles sont arrivées en nombre, de manière pacifique, et sans aucune provocation. Elles ont été repoussées directement à coup de lacrymo et de matraques ! La violence policière qui s’abat actuellement sur les mouvements sociaux est alors encore montée d’un cran !

Depuis le début de cette occupation, la présence policière est permanente : nous refusons de vivre dans cet Etat policier et exigeons le retrait des forces de l’ordre de la place de l’Odéon !

Nous avions annoncé que l’occupation du Théâtre de l’Odéon se tiendrait tant qu’un accord (ou un refus définitif d’accord) sur les annexes 8 et 10 ne soit acté. Hier soir, les syndicats ont finalement repoussé le terme des négociations à mercredi.

Ce matin nous avons donc réitéré à la direction du Théâtre de l’Odéon notre détermination à rester, comme nous l’avions annoncé dès notre arrivée, jusqu’à la fin des négociations.

Nous avons renouvelé notre demande à ce que les portes de ce théâtre public soient ouvertes afin que les gens puissent y circuler et venir y travailler.

Nous avons invité l’équipe du théâtre, ainsi que celle du spectacle programmé ce soir, à venir dialoguer avec nous.

Nous avons demandé à ce que Stéphane Braunschweig, directeur du théâtre, ainsi que le Ministère de la culture se positionnent publiquement et fermement, pour dénoncer les violences policières qui ont eu lieu devant le théâtre hier soir, et de prendre les décisions nécessaires pour que ces violences ne se reproduisent plus.

Nous attendons leur réponse sur nos revendications.

Nous restons déterminés et appelons à soutien !

Les occupants du Théâtre de l’Odéon.

La CIP appelle à un rassemblement de solidarité sur place ce soir à 18 h 30.

Communiqué de presse de la CIP-IdF
>> cip-idf.org/
La Rédaction

Occupation en cours du théâtre de L'Odéon  25/04/2016

Après l'occupation de théâtre à Toulouse (TNT), Bordeaux(TnBA), Caen (CDN), Montpellier (hTh CDN), c'est au tour du théâtre de l'Odéon à Paris d'être occupé depuis 18 h 30 ce dimanche. Deux banderoles ont été déployées sur la façade : "De l'argent il y en a, construisons de nouveaux droits" ; " Pas de droit du travail sans droit au chômage".

Nous, chômeurs, étudiants, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittents de la culture et d'ailleurs, avec ou sans papiers, occupons ce lieu public pour signifier notre complet désaccord avec les "négociations" en cours de l'assurance chômage comme avec le projet de loi travail.

Comme bien d'autres, les salariés du théâtre de l'Odéon ont fait grève contre le projet de loi travail les 9 mars et 9 avril dernier.

Ce 28 avril de nombreux salariés seront à nouveau en grève contre la loi travail dans tout le pays.
D'ici là, partout, des actions vont avoir lieu. Au vu l'obstination de ce gouvernement, la mobilisation va se poursuivre et s'approfondir.

Les négociations de l'Unedic prévoient de priver les chômeurs, précaires et intermittents de 800 millions d'euros, alors même que la majorité d'entre eux ne sont pas indemnisés.
Ces coupes budgétaires brutales sont préconisées par le gouvernement. Et la plupart des partenaires "sociaux", Medef en tête, avalisent déjà cette orientation catastrophique.

La CFDT et le MEDEF ont prévu de réaliser proportionnellement davantage d'économies à l'encontre des intermittents que des autres chômeurs (cf. lettre de cadrage du Medef). L'État serait prêt à verser au pot plusieurs dizaines de millions pour compenser en partie les économies faites sur les annexes 8 et 10. Ces rustines, ne règlent rien. Un tel financement "réservé" ne serait rien d'autre qu'une manoeuvre de division destinée à prévenir la mobilisation de l'ensemble des concernés.

La mobilisation en cours contre la loi travail a commencé à faire savoir que le droit du travail resterait attaqué en permanence tant qu'un droit au chômage ne serait pas instauré. Voilà pourquoi, l'État doit abonder pour tous les caisses de l'assurance chômage et leur trouver de nouveaux modes de financement.

Poursuivons la mobilisation !

Chômeurs, étudiants, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittents de la culture et d'ailleurs, avec ou sans papiers, occupants du théâtre de l'Odéon.
Communiqués de presse de la CIP-IdF.
La Rédaction

La Compagnie Quartet Buccal lauréate du Prix Maurice Yvain 2015  07/04/2016

Le Quartet Buccal, spectacle "Les Ensorceleuses © Sileks.
Louis Dunoyer de Segonzac, président de la commission musique de la SACD a remis le 4 avril 2016 le Prix Maurice Yvain 2015 à la Compagnie Quartet Buccal.

Ce prix a été décerné en présence de Sophie Deschamps, présidente du Conseil d’administration de la SACD, Pascal Rogard, directeur général, Patrick Raude, secrétaire général et des membres du conseil d’administration de la SACD.

Une soirée s'est tenu dans les salons de la SACD où se trouve le piano de Maurice Yvain, célèbre compositeur d’opérettes et de musiques de film qui a donné son nom à cette récompense créée en 1972 à l’initiative de son épouse afin de récompenser un compositeur de musique légère ou d’opérette.

La Compagnie Quartet Buccal

Le Quartet Buccal est un groupe de femmes qui chantent a capella des chansons tendres et drôles. Pourtant, ce n’est ni un Girls Band, ni une chorale seventies, ni les Frères Jacques qui se seraient fait des couettes. À trois, quatre ou onze, les artistes de la Compagnie conjuguent voix, corps, énergie avec humour et séduction.
Elles écrivent et composent pour installer un univers féminin dans un décor minimaliste.

Claire Chiabaï, Corinne Guimbaud, Véronique Ravier, Marisa Simon, créent le Quartet Buccal en 1994. Alexandra Roni-Gatica rejoint la compagnie en 2004. Puis Mariame Kadi et Fanny Lefebvre intègrent le groupe lors du spectacle "Gang !"

À chaque création, le Quartet Buccal compose, écrit et arrange les chansons (accompagné parfois par quelques complices dont les chanteuses se sentent proches…).

Pour chaque spectacle, la compagnie fait appel à un metteur en scène et un directeur musical.

Les précédents lauréats du Prix Maurice Yvain.
Ce Prix a été décerné en 2014 à Juliette, en 2013 à Hervé Devolder, en 2012 à Étienne Perruchon, en 2011 à Thierry Lalo, en 2010 à Isabelle Aboulker, en 2009 à Antoine Hervé, en 2008 à Michel Frantz, en 2007 à Patrick Laviosa, en 2006 à Thierry Boulanger et, en 2004 à Didier Lockwood.

>> sacd.fr

>> quartetbuccal.fr

Photo : Le Quartet Buccal, spectacle "Les Ensorceleuses © Sileks.
La Rédaction

Nomination de Christian Mousseau-Fernandez à la direction de la scène nationale d’Évreux-Louviers  14/03/2016

Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, en plein accord avec le maire d’Évreux, le maire de Louviers, le président de la région Normandie et le président du conseil départemental de l’Eure, a donné son agrément à la nomination de Christian Mousseau-Fernandez à la direction de la scène nationale d’Évreux-Louviers, établissement public de coopération culturelle (EPCC).

Christian Mousseau-Fernandez a occupé les fonctions de directeur des affaires culturelles de Verrières-le-Buisson puis de Douchy-les Mines où il était également responsable du théâtre et du cinéma, avant de diriger le Quai d’Angers entre 2009 et 2014.

L'EPCC Évreux-Louviers-Eure possède une dimension pluridisciplinaire, incluant le cinéma, les musiques actuelles et les activités économiques. Le projet artistique de Christian Mousseau-Fernandez propose un enrichissement mutuel entre les disciplines, la musique étant abordée sous l’angle dramaturgique, chorégraphique et visuel, le spectacle vivant à travers des approches musicales et sonores.

L’organisation de temps forts pour les adolescents autour des écritures contemporaines et des musiques actuelles et la mise en œuvre d’actions d’éducation artistique et culturelle, permettront aux enfants et aux jeunes de développer leur curiosité artistique et culturelle tout au long de l’année.

Avec l’exigence de rendre la culture accessible à toutes et à tous, la scène nationale ambitionne également de sortir régulièrement de ses murs et de construire des partenariats avec les acteurs locaux.

Communiqué du ministère de la Culture et de la Communication du 11 mars 2016.
La Rédaction

François Rancillac est reconduit, par la ministre de la Culture, à la direction du Théâtre de l'Aquarium  13/03/2016

Après dix mois d'incertitude et de vive tension, le Ministère de la Culture vient de renouveler la convention de la compagnie "Théâtre de l'Aquarium" ! Comme ils le souhaitaient, François Rancillac et son équipe pourront ainsi poursuivre encore trois ans le projet mis en place depuis six ans : un théâtre de création partagé avec des artistes associés ou invités, où se croisent les arts (forte présence de la musique), les publics, où la transmission aux jeunes, aux amateurs, aux futurs comédiens professionnels est intimement liée au quotidien de cette maison qui se veut de plain-pied avec notre aujourd'hui.

Cette longue bataille pour l'Aquarium en particulier et pour les valeurs du théâtre de service public en général n'a été gagnée que grâce à la conjonction de multiples soutiens : les milliers de pétitionnaires, les centaines de supporters si actifs et créatifs du "Comité de soutien" et tous les spectateurs, artistes, enseignants, directeurs d'institution, élus, journalistes qui ont contribué à cette heureuse issue par des courriers, des articles, des prises de parole publiques, des distributions de tracts, etc. : preuve (s'il en est encore besoin) que la solidarité a non seulement ses vertus mais son efficacité !

Il faut aussi rendre hommage à Madame Audrey Azoulay, Ministre de la Culture, et ses collaborateurs au Cabinet et à la DGCA, qui ont su entendre la cause de l'Aquarium : que cela soit de bon augure pour l'ensemble du spectacle vivant qui, dans un contexte particulièrement difficile pour la création, défend d'une même main l'exigence artistique et l'ouverture aux spectateurs les plus divers - aussi divers que doit l'être notre République.

Communiqué de presse du Théâtre de l'Aquarium du 11 mars 2016.

Théâtre de l'Aquarium, La Cartoucherie, route du champ d manœuvre, Paris 12e, 01 43 74 72 74.
La Rédaction

Géraud Didier, nouveau directeur du Manège, scène nationale de Maubeuge  18/02/2016

Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, et Arnaud Decagny, maire de Maubeuge, en plein accord avec le président de l’association, ont donné leur agrément à la proposition unanime du jury, réuni le 29 janvier 2016, de nommer Géraud Didier à la direction du Manège, scène nationale de Maubeuge.

Géraud Didier était jusqu’en 2015 responsable de La Nef, fabrique des cultures actuelles à Saint-Dié-des-Vosges où il était également directeur des affaires culturelles. Il a été auparavant directeur général adjoint de l’auditorium et de l’Opéra de Dijon, secrétaire général, puis conseiller artistique du Maillon à Strasbourg, entre 2002 et 2011.

Le projet de Géraud Didier propose à un large public d’accéder à la diversité des formes actuelles du spectacle vivant, en particulier celles qui se renouvellent au contact des technologies d’aujourd’hui, notamment à l’occasion du festival VIA conforté dans sa fonction de mise en lumière d’une émergence artistique liée au numérique.

Affirmant une large ouverture du Manège sur l’Europe, il a l’ambition de conforter la scène nationale dans un réseau de prestigieuses structures de production, permettant l’accueil de créations d’envergure et une large diffusion des œuvres produites collectivement.

Géraud Didier succède à Didier Fusillier, dont la ministre tient à saluer l’inventivité et la vitalité qui ont permis de donner une forte identité à cette scène nationale reconnue pour son implication singulière sur un territoire transfrontalier et son ouverture aux émergences et aux nouvelles esthétiques.

Communiqué du ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : Le Manège, Maubeuge © DR.
La Rédaction

Nomination de Gérard Poumaroux à la direction de l’Artchipel, scène nationale de Guadeloupe  18/02/2016

Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, et Josette Borel-Lincertin, présidente du Conseil départemental de Guadeloupe, en plein accord avec le président de l’association, ont donné leur agrément à la proposition unanime du jury, réuni le 25 janvier 2016, de nommer Gérard Poumaroux à la direction de l’Artchipel, scène nationale de Guadeloupe.

Gérard Poumaroux propose un projet artistique et culturel pluridisciplinaire, accueillant toutes les formes de spectacle vivant, le cinéma et les arts plastiques, qui valorise une identité culturelle caribéenne. À ce titre, il travaillera en lien étroit avec Tropiques Atrium en Martinique mais également avec les structures culturelles de la Guyane, tout en s’ouvrant largement sur le monde et les formes de création les plus actuelles venues de tous les horizons.

Sensible au besoin de mélange entre les générations, il prévoit d’engager l’Artchipel dans un accompagnement professionnel des artistes et des compagnies locales et veut faire de la formation et de la transmission une de ses priorités, en particulier en organisant des stages et des échanges permanents entre artistes confirmés et jeunes talents émergents.

Soucieux de faire de l’Archipel un service culturel attentif à l’ensemble de la population, il multipliera les actions hors les murs, permettant au plus grand nombre de découvrir des œuvres dans des lieux insolites, et les formes inédites de médiation.

Gérard Poumaroux dirige, depuis 2006, le Centre culturel de Sonis aux Abymes. Il a auparavant été organisateur de tournées artistiques en Europe, en Afrique, en Amérique et dans la Caraïbe, puis directeur de la culture de la ville des Abymes.

Communiqué du ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : L'Artchipel - Scène nationale de la Guadeloupe à Basse-Terre (97) © DR.
La Rédaction

Soutien financier post-attentats de la Maire de Paris à la culture et au spectacle vivant  17/02/2016

Anne Hidalgo, Maire de Paris, annonce une aide de plus de 2 millions d'euros pour le secteur de la culture - et en particulier du spectacle vivant - qui a été particulièrement touché par les attentats du 13 novembre. Elle contribuera notamment à financer la sécurisation des salles et des équipements. Cette décision fait partie d'un panel de mesures post-attentats du 13 novembre.

Suite aux échanges avec le secteur professionnel et les institutions partenaires de la Ville, en particulier l'État et le CNV qui accueille et gère le fonds d'urgence pour les entreprises privées du secteur culturel, ce soutien se répartira de la façon suivante :

• 750 000 € seront alloués au Fonds d'Urgence au Spectacle Vivant qui a pour vocation de soutenir les entreprises du spectacle vivant privé qui connaissent des difficultés financières depuis les attentats. Cette somme contribuera notamment au financement des surcoûts liés au renforcement des mesures de sécurité, des frais liés à des reports de dates et compensera les pertes de recettes ou de frais déjà engagés sur des spectacles annulés.

• 350 000 € viendront renforcer l'aide de la Ville aux lieux musicaux de spectacle pour des travaux de sécurité. Ils porteront à 1 million d'€ les crédits d'investissement qui leur seront alloués en 2016 par la Ville, accentuant encore davantage l'effort qui avait déjà été annoncé par la Maire de Paris lors du Conseil parisien de la musique en novembre 2015.

• 1 million financera les moyens de sécurité mis en œuvre par les établissements culturels et les musées de la Ville de Paris.

"Par cette aide financière importante, l'Exécutif parisien témoigne une nouvelle fois, de sa volonté de soutenir le secteur de la culture à Paris qui, en plus d'avoir été confronté à une chute d'activité importante suite aux attentats, doit faire face à de nouveaux défis en matière de sécurité. Il nous a semblé essentiel que la Ville accompagne ces acteurs qui participent au quotidien au dynamisme et au rayonnement de la capitale", souligne Bruno Julliard, premier adjoint à la Maire, en charge de la culture.

Ces mesures s'ajoutent à celles déjà annoncées en novembre par l'Exécutif parisien. Au total, ce sont près de 4,5 millions d'euros d'aides qui ont été débloqués par la Ville de Paris à l'attention des différents secteurs touchés par les attentats : culture, commerce, etc.

Communiqué de presse Mairie de Paris du 17 janvier 2016.

La Rédaction

"Sous la peau des filles" par Entre 2 Caisses au Théâtre d'Ivry Antoine Vitez  15/02/2016

© Rémi Le Bret.
Entre 2 Caisses est un quatuor d’hommes. Depuis une vingtaine d’années, en six albums et des centaines de concerts, ils ont écouté, choisi, arrangé, interprété plus de cent chansons, pour l’immense majorité écrites par des hommes.

Des chansons qui parfois parlent des femmes, ou aux femmes, mais évidemment du point de vue des hommes. Alors pourquoi pas passer du côté des femmes et faire une petite promenade de l’autre côté du genre.

Des auteures de chansons, et de talent, il n’en manque pas, de toutes les époques, pour traiter tous les thèmes, dans toutes les humeurs, de l’intime émouvant à l’humour le plus débridé.
Melissmell, Anne Sylvestre, Françoise Hardy, Chloé Lacan, Évelyne Gallet, Michèle Bernard et Brigitte Fontaine...

Les quatre artistes d'Entre 2 Caisses prêtent leurs voix à ce répertoire le temps d’un spectacle, pour porter leurs mots.

"Sous la peau des filles"
Livret et mise en scène : Juliette.
Conseillère artistique : Leïla Cukierman.
Chant, accordéon, clarinettes : Dominique Bouchery.
Chant, contrebasse : Bruno Martins.
Chant : Jean-Michel Mouron.
Chant, guitares, dulcimer à marteaux, cajòn : Gilles Raymond.
Création lumière : Christian Pinaud.
Création sonore : Alain Liette.
Arrangements musicaux : Entre 2 Caisses.
Lumières : Patricia Deschaumes.
Son : Alain Liette.

Mercredi 17, jeudi 18, vendredi 19 février à 20 h. Samedi 20 février à 17 h.
Théâtre d'Ivry Antoine Vitez, 1 rue Simon Dereure, Ivry-sur-Seine (94).
>> theatredivryantoinevitez
Tél. : 01 46 70 21 55.

Photo : © Rémi Le Bret.
La Rédaction

Avignon Festival & Compagnies - le OFF : nouveau bureau, nouveau président  14/01/2016

Bureau d'AF&C © Dominique Sierra.
Le Conseil d’Administration d'Avignon Festival & Compagnies, réuni ce jour, a procédé au renouvellement partiel du Bureau et à l’élection de son nouveau Président.

Ont été élus :
Antoine COLNOT - Secrétaire ;
Nikson PITAQAJ et Bertrand HURAULT - Vice-Présidents ;
Raymond YANA - Président.

Ils rejoignent :
Claire WILMART - Secrétaire adjointe ;
Pierre BEFFEYTE - Trésorier adjoint ;
Jacques-Hélian BAUDUFFE – Trésorier

Depuis 2006, Avignon Festival & Compagnies a pris une très grande ampleur.
Selon l’article 1 des statuts actuels, notre association est la "maison commune du OFF".
Il est urgent de mettre en œuvre une gestion qui réunira tous les acteurs du OFF autour de la question fondamentale de la création artistique.

Afin de dynamiser cette "maison commune", nous avons longuement débattu des points suivants :
● Mise en œuvre d’une nouvelle gouvernance collégiale ;
● Soutien à la professionnalisation du festival ;
● Village du OFF et maison commune ;
● Développement des publics ;
● Autonomie et indépendance de l’association ;
● Problématique de l’affichage.

Des premières décisions ont d’ores et déjà été votées :
● La limitation de la durée du mandat du Président à six ans maximum ;
● La mise en place sans délai de commissions thématiques et d’un comité de réflexion ;
● Un rapprochement serein entre le festival d’Avignon (IN) et Avignon Festival & Compagnies.

D’autres décisions seront prises très rapidement lors des prochaines réunions du Conseil d’Administration qui seront désormais mensuelles.

Le CA a reconnu le travail important accompli par le précédent Conseil d’Administration et son Président Greg GERMAIN.
Notre Conseil d’Administration veut impulser un nouveau souffle et rechercher les bonnes pratiques où la mutualisation des compétences et l’échange d’idées seront la norme.

>> avignonleoff.com

Photo : Bureau d'AF&C © Dominique Sierra.

Communiqué de presse du 13 janvier 2016.
La Rédaction

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À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024