Une lumière noire suivie d'un long voile blanc en forme de vague à mi-hauteur se lève sur quatre bocaux rectangulaires. Deux visages ondulent à l'intérieur comme des flammes où deux corps sinusoïdaux se dessinent dans des draps plissés. Ces corps-éléments pressent l'urgence à poser le monde et l'homme en face de ses responsabilités climatiques.
"Solstice" en porte la trace, l'essence, sans faire de jeu de mots. Feu, air, eau et terre par ordre d'apparition investissent le plateau avec comme chef d'orchestre Bachir Sanogo au chant, en Bambara et Moré, accompagné du Kamalé N'goni, l'instrument traditionnel des chasseurs mandingues. L'artiste apporte une sérénité avec sa voix chaude et enveloppante. Il joue aussi de l'eau en tapant dans ses mains dans un bocal pour faire entendre les bruits aquatiques de déplacements humains. Trouver le contact avec ces éléments, les intégrer, faire d'eux un milieu dans lequel chacun donne sa partition. C'est sur ce mariage entre l'homme et la Nature que Blanca Li porte ses efforts.
"Solstice" en porte la trace, l'essence, sans faire de jeu de mots. Feu, air, eau et terre par ordre d'apparition investissent le plateau avec comme chef d'orchestre Bachir Sanogo au chant, en Bambara et Moré, accompagné du Kamalé N'goni, l'instrument traditionnel des chasseurs mandingues. L'artiste apporte une sérénité avec sa voix chaude et enveloppante. Il joue aussi de l'eau en tapant dans ses mains dans un bocal pour faire entendre les bruits aquatiques de déplacements humains. Trouver le contact avec ces éléments, les intégrer, faire d'eux un milieu dans lequel chacun donne sa partition. C'est sur ce mariage entre l'homme et la Nature que Blanca Li porte ses efforts.
À la première scène, trois femmes, debout, sont face à un vent de flammes. Un drap recouvre le grondement d'un magma volcanique. Les gestes sont amples. Elles semblent lutter contre le feu tout en étant en communion avec lui. Puis, recouvert de leur drap, ce sont de forts vents qui portent et poussent les artistes. Sans jamais être bousculés, toujours dans une grâce où les mouvements dessinent les aspérités d'un milieu mouvant, les danseurs, dans chacune des chorégraphies, le mettent en lumière avec une gestuelle aérienne pleine de poésie. Paroles et instruments viennent à l'unisson pour y apporter une harmonie artistique.
La terre même charrie de la musique. Les danseurs tapent sur le sol, tout en effectuant assis des mouvements symétriques, avec leurs mains ou à l'aide d'un grand plat circulaire en bois.
Les chorégraphies respirent l'allant, l'élan, cette volonté, ce désir d'aller de l'avant, de tout étreindre. C'est une harmonie entre interprètes qui deviennent, chacun, soit soliste, soit partie d'un tout.
Une très belle scène laisse voir les artistes tapant leurs mains contre leurs torses et leurs jambes dont les mouvements, toujours dans une gestuelle élancée, font résonner une musique corporelle. Puis les interprètes dansent à ras du sol sur du sable noir. À l'arrière-scène, en hauteur, un interprète laisse glisser ce même sable qui dessine une chaîne de montagnes. C'est l'homme qui reconnaît dans son environnement une beauté à protéger.
Avec grâce et art, Blanca Li repense le monde et fait œuvre de politique au sens noble du terme.
La terre même charrie de la musique. Les danseurs tapent sur le sol, tout en effectuant assis des mouvements symétriques, avec leurs mains ou à l'aide d'un grand plat circulaire en bois.
Les chorégraphies respirent l'allant, l'élan, cette volonté, ce désir d'aller de l'avant, de tout étreindre. C'est une harmonie entre interprètes qui deviennent, chacun, soit soliste, soit partie d'un tout.
Une très belle scène laisse voir les artistes tapant leurs mains contre leurs torses et leurs jambes dont les mouvements, toujours dans une gestuelle élancée, font résonner une musique corporelle. Puis les interprètes dansent à ras du sol sur du sable noir. À l'arrière-scène, en hauteur, un interprète laisse glisser ce même sable qui dessine une chaîne de montagnes. C'est l'homme qui reconnaît dans son environnement une beauté à protéger.
Avec grâce et art, Blanca Li repense le monde et fait œuvre de politique au sens noble du terme.
"Solstice"
Chorégraphie, direction artistique : Blanca Li.
Assistantes à la chorégraphie : Glyslein Lefever et Déborah Torres.
Scénographie, dramaturgie : Pierre Attrait.
Assistante à la scénographie : Delphine Sainte-Marie.
Avec : Yacnoy Abreu Alfonso, Peter Agardi, Rémi Bénard, Jonathan Ber, Julien Gaillac, Joseph Gebrael (en remplacement d'Iris Florentiny), Yann Hervé, Aurore Indaburu, Alexandra Jézouin, Pauline Journé, Margalida Riera Roig, Gaël Rougegrez, Yui Sugano, Victor Virnot (danseurs), Léa Solomon (stagiaire) et Bachir Sanogo (musicien).
Images : Charles Carcopino, assisté de Simon Frezel.
Musique : Tao Gutierrez.
Lumières : Caty Olive, assistée de Gilles Durand.
Costumes : Laurent Mercier.
Construction décors : Atelier de l'Opéra de Rouen Normandie.
Infographie : Sylvain Decay, Thomas Lanza et Benjamin Le Talour.
Coiffures : John Nollet avec l'équipe de Chaillot.
Durée : 1 h 40.
Assistantes à la chorégraphie : Glyslein Lefever et Déborah Torres.
Scénographie, dramaturgie : Pierre Attrait.
Assistante à la scénographie : Delphine Sainte-Marie.
Avec : Yacnoy Abreu Alfonso, Peter Agardi, Rémi Bénard, Jonathan Ber, Julien Gaillac, Joseph Gebrael (en remplacement d'Iris Florentiny), Yann Hervé, Aurore Indaburu, Alexandra Jézouin, Pauline Journé, Margalida Riera Roig, Gaël Rougegrez, Yui Sugano, Victor Virnot (danseurs), Léa Solomon (stagiaire) et Bachir Sanogo (musicien).
Images : Charles Carcopino, assisté de Simon Frezel.
Musique : Tao Gutierrez.
Lumières : Caty Olive, assistée de Gilles Durand.
Costumes : Laurent Mercier.
Construction décors : Atelier de l'Opéra de Rouen Normandie.
Infographie : Sylvain Decay, Thomas Lanza et Benjamin Le Talour.
Coiffures : John Nollet avec l'équipe de Chaillot.
Durée : 1 h 40.
Du 21 septembre au 13 octobre 2017.
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20 h 30, jeudi à 19 h 30, dimanche à 15 h 30.
Théâtre national de Chaillot, salle Jean Vilar, Paris 16e, 01 53 65 30 00.
>> theatre-chaillot.fr
Tournée
21 octobre 2017 : Les Gémeaux, Sceaux (92).
14 novembre 2017 : Théâtre Alexandre Dumas, Saint Germain en Laye (78).
16 novembre 2017 : Le Volcan, Le Havre (76).
23 novembre 2017 : Odyssud, Blagnac (31).
6 décembre 2017 : Théâtre des Sablons, Neuilly sur Seine (92).
11 janvier 2018 : L'Olympia, Arcachon (33).
16 janvier 2018 : Zinga Zanga, Béziers (34).
19 janvier 2018 : Le Corum / Montpellier (34).
27 janvier 2018 : Palais des Festivals, Cannes (06).
30 janvier 2018 : Théâtre des Salins, Martigues (13).
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20 h 30, jeudi à 19 h 30, dimanche à 15 h 30.
Théâtre national de Chaillot, salle Jean Vilar, Paris 16e, 01 53 65 30 00.
>> theatre-chaillot.fr
Tournée
21 octobre 2017 : Les Gémeaux, Sceaux (92).
14 novembre 2017 : Théâtre Alexandre Dumas, Saint Germain en Laye (78).
16 novembre 2017 : Le Volcan, Le Havre (76).
23 novembre 2017 : Odyssud, Blagnac (31).
6 décembre 2017 : Théâtre des Sablons, Neuilly sur Seine (92).
11 janvier 2018 : L'Olympia, Arcachon (33).
16 janvier 2018 : Zinga Zanga, Béziers (34).
19 janvier 2018 : Le Corum / Montpellier (34).
27 janvier 2018 : Palais des Festivals, Cannes (06).
30 janvier 2018 : Théâtre des Salins, Martigues (13).