Tout est ambiance colorée. La scénographie est partie intégrante du spectacle, presque un personnage à lui tout seul dans cette série de "Nouvelles pièces courtes". Musique et théâtre viennent se greffer à la danse. Dans l'art, les frontières n'existent plus et Philippe Decouflé suit à la lettre ce précepte. Les scènes sont courtes, comme différents rythmes d'une pulsation qui nous emmènent dans les dédales d'un univers où les lieux bousculent le temps chorégraphique.
Les tempos, les rythmes se mêlent sans s'imbriquer et donnent un sentiment kaléidoscopique de voyage. Le noir au début, puis les couleurs, submergent le plateau, étalant à profusion différentes atmosphères créées autant par celles-ci que par la scénographie.
La gestuelle est très marquée dans ses balancements coordonnés. Elle est homogène, tout en étant différente. Les mouvements sont très élancés avec le tronc souvent droit, les membres faisant office de bascule, le tronc devenant l'axe sur lequel les équilibres se jouent. Les membres inférieurs vont chercher un espace, autre, alors que les membres supérieurs en font de même mais de façon plus équilibrée en restant légèrement en biais par rapport aux épaules.
Les tempos, les rythmes se mêlent sans s'imbriquer et donnent un sentiment kaléidoscopique de voyage. Le noir au début, puis les couleurs, submergent le plateau, étalant à profusion différentes atmosphères créées autant par celles-ci que par la scénographie.
La gestuelle est très marquée dans ses balancements coordonnés. Elle est homogène, tout en étant différente. Les mouvements sont très élancés avec le tronc souvent droit, les membres faisant office de bascule, le tronc devenant l'axe sur lequel les équilibres se jouent. Les membres inférieurs vont chercher un espace, autre, alors que les membres supérieurs en font de même mais de façon plus équilibrée en restant légèrement en biais par rapport aux épaules.
La danse contemporaine se mêle aussi à une autre, latine, dans une scène où le tempo devient plus velouté. Ce n'est pas fête mais plutôt douceur, atmosphère chaude dans des pas glissés où les plantes des pieds sont bien au sol.
Les corps respirent, se croisent, se rencontrent, se séparent, s'imbriquent, se taquinent, se retrouvent pour se perdre. C'est un carrefour de pieds et de pas, une descente scénique avec, pour chacune des pièces, son parfum et son timbre. Il y a des danses aériennes, d'autres plus ancrées au sol avec des pas qui glissent, qui se lèvent, se longent et s'allongent.
La scénographie est superbe dans ses couleurs, dans ses éléments. D'une poutre, nous passons à un trou perdu au milieu de la scène, dans lequel un jeu corporel se fait entre des jambes féminines quand torse et visage sont masculins. Nous nous retrouvons, entre autres, dans un aéroport puis dans un avion pour finir dans une grande pièce aux grands paravents qui s'ouvrent pour laisser passer une lumière, toujours colorée, légèrement aveuglante aux premières secondes.
Le spectacle démarre sans musique. Puis des bruitages viennent se greffer dans une ligne mélodique créée par les interprètes autour d'un piano et d'une flûte traversière. Le cajon donne le tempo à certains moments. Les chorégraphies se lient à la musique de façon légère, avec grâce, de façon presque pointilleuse, sans que les corps ne viennent écraser de leur présence les notes. On s'effleure, se touche comme si le pas était une note qui suivait une partition de danse.
Tout est dans le gracieux, comme des caresses sur la peau. Puis la force vient s'immerger dans le corps mais jamais dans le mouvement. Decouflé opère une disjonction entre les deux, ou plutôt entre gravité du corps et "antigravité" du mouvement. L'un se pose quand l'autre se glisse.
C'est beau, car tout va à l'essentiel dans une effusion musicale où la gestuelle porte les notes comme des étendards.
Les corps respirent, se croisent, se rencontrent, se séparent, s'imbriquent, se taquinent, se retrouvent pour se perdre. C'est un carrefour de pieds et de pas, une descente scénique avec, pour chacune des pièces, son parfum et son timbre. Il y a des danses aériennes, d'autres plus ancrées au sol avec des pas qui glissent, qui se lèvent, se longent et s'allongent.
La scénographie est superbe dans ses couleurs, dans ses éléments. D'une poutre, nous passons à un trou perdu au milieu de la scène, dans lequel un jeu corporel se fait entre des jambes féminines quand torse et visage sont masculins. Nous nous retrouvons, entre autres, dans un aéroport puis dans un avion pour finir dans une grande pièce aux grands paravents qui s'ouvrent pour laisser passer une lumière, toujours colorée, légèrement aveuglante aux premières secondes.
Le spectacle démarre sans musique. Puis des bruitages viennent se greffer dans une ligne mélodique créée par les interprètes autour d'un piano et d'une flûte traversière. Le cajon donne le tempo à certains moments. Les chorégraphies se lient à la musique de façon légère, avec grâce, de façon presque pointilleuse, sans que les corps ne viennent écraser de leur présence les notes. On s'effleure, se touche comme si le pas était une note qui suivait une partition de danse.
Tout est dans le gracieux, comme des caresses sur la peau. Puis la force vient s'immerger dans le corps mais jamais dans le mouvement. Decouflé opère une disjonction entre les deux, ou plutôt entre gravité du corps et "antigravité" du mouvement. L'un se pose quand l'autre se glisse.
C'est beau, car tout va à l'essentiel dans une effusion musicale où la gestuelle porte les notes comme des étendards.
"Nouvelles pièces courtes"
Mise en scène et chorégraphie : Philippe Decouflé.
Assistante chorégraphique : Alexandra Naudet.
De et avec : Flavien Bernezet (caméra et cajon), Meritxell Checa Esteban, Julie Ferranti (piano et chant), Aurélien Oudot (acrobatie et piano), Alice Roland, Suzanne Soler (aérien), Violette Wanty (chant et flûte traversière).
Textes originaux : Alice Roland.
Musiques originales : Pierre Le Bourgeois, Peter Corser, Raphaël Cruz, Violette Wanty, Cengiz Djengo Hartlap.
Lumières et régie générale : Begoña Garcia Navas.
Vidéo : Olivier Simola, Laurent Radanovic.
Scénographie : Alban Ho Van assisté d'Ariane Bromberger.
Costumes : Jean-Malo, Laurence Chalou assistés de Charlotte Coffinet, Peggy Housset.
Régie plateau et vols : Léon Bony.
Régie plateau et construction : Guillaume Troublé.
Régie son : Jean-Pierre Spirli.
Compagnie DCA/Philippe Decouflé.
Durée : 1 h 30.
Du 29 décembre 2017 au 12 janvier 2018.
Vendredi 29 et samedi 30 à 20 h 30 ; mardi 2, mercredi 3, vendredi 5, samedi 6, mardi 9, mercredi 10, vendredi 12 à 20 h 30 ; samedi 6 et dimanche 7 à 15 h 30 ; jeudis 4 et 11 à 19 h 30.
Du 20 avril au 10 mai 2018.
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20 h 30, jeudi à 19 h 30, samedi et dimanche à 15 h 30.
Théâtre national de Chaillot, Salle Jean Vilar, Paris 16e, 01 53 65 30 00.
>> theatre-chaillot.fr
Assistante chorégraphique : Alexandra Naudet.
De et avec : Flavien Bernezet (caméra et cajon), Meritxell Checa Esteban, Julie Ferranti (piano et chant), Aurélien Oudot (acrobatie et piano), Alice Roland, Suzanne Soler (aérien), Violette Wanty (chant et flûte traversière).
Textes originaux : Alice Roland.
Musiques originales : Pierre Le Bourgeois, Peter Corser, Raphaël Cruz, Violette Wanty, Cengiz Djengo Hartlap.
Lumières et régie générale : Begoña Garcia Navas.
Vidéo : Olivier Simola, Laurent Radanovic.
Scénographie : Alban Ho Van assisté d'Ariane Bromberger.
Costumes : Jean-Malo, Laurence Chalou assistés de Charlotte Coffinet, Peggy Housset.
Régie plateau et vols : Léon Bony.
Régie plateau et construction : Guillaume Troublé.
Régie son : Jean-Pierre Spirli.
Compagnie DCA/Philippe Decouflé.
Durée : 1 h 30.
Du 29 décembre 2017 au 12 janvier 2018.
Vendredi 29 et samedi 30 à 20 h 30 ; mardi 2, mercredi 3, vendredi 5, samedi 6, mardi 9, mercredi 10, vendredi 12 à 20 h 30 ; samedi 6 et dimanche 7 à 15 h 30 ; jeudis 4 et 11 à 19 h 30.
Du 20 avril au 10 mai 2018.
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20 h 30, jeudi à 19 h 30, samedi et dimanche à 15 h 30.
Théâtre national de Chaillot, Salle Jean Vilar, Paris 16e, 01 53 65 30 00.
>> theatre-chaillot.fr
Tournée
25 au 27 janvier 2018 : Anthéa-Antipolis, Théâtre d’Antibes, Antibes (06).
31 janvier au 2 février 2018 : Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau, Séte (34).
14 au 17 février 2018 : Le Quartz - Scène Nationale, Brest (29).
21 au 24 mars 2018 : Odyssud - Centre culturel, Blagnac (31).
29 juin au 1er juillet 2018 : Saitama Arts Theater (Japon).
7 et 8 juillet 2018 : Kitakyushu Performing Arts Center (Japon).
14 et 15 juillet 2018 : Biwako Hall, Shiga (Japon).
Première publication : 5 janvier 2018.
25 au 27 janvier 2018 : Anthéa-Antipolis, Théâtre d’Antibes, Antibes (06).
31 janvier au 2 février 2018 : Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau, Séte (34).
14 au 17 février 2018 : Le Quartz - Scène Nationale, Brest (29).
21 au 24 mars 2018 : Odyssud - Centre culturel, Blagnac (31).
29 juin au 1er juillet 2018 : Saitama Arts Theater (Japon).
7 et 8 juillet 2018 : Kitakyushu Performing Arts Center (Japon).
14 et 15 juillet 2018 : Biwako Hall, Shiga (Japon).
Première publication : 5 janvier 2018.