La scène semble immense avec ses grands blocs géométriques, maquillés de noir, autour de laquelle la lumière fait des apparitions par petites touches pour délimiter un univers gestuel autant organique que facial.
Les instruments à vent et à cordes font le tempo puis les percussions et la musique électronique prennent le relais. Les danseurs se cachent parfois derrière les grands blocs sombres qui glissent tels des ombres gigantesques. Comme un tableau vivant de Caravage, les ombres et les lumières se donnent la repartie pour éclairer ou assombrir la scène sur laquelle les interprètes s’éclipsent et se devinent à tour de rôle.
Scénographie et musique sont, avec la danse et le théâtre corporel, les quatre faces d’une même pièce chorégraphique où l’espace rejoint le corps, où celui-ci se déhanche par touche ondulatoire, comme frappé de secousses. Dans ces figures, la volonté plie son joug devant des gesticulations nerveuses où la maîtrise des interprètes s’abandonne au laisser-aller, trouvant une plénitude de mouvements dans un pré carré réduit, celle de saccades osseuses et musculaires.
Le corps devient sa propre pantomime où les figures nerveuses, amples ou déliées s’enchaînent sur le visage et le tronc.
Les instruments à vent et à cordes font le tempo puis les percussions et la musique électronique prennent le relais. Les danseurs se cachent parfois derrière les grands blocs sombres qui glissent tels des ombres gigantesques. Comme un tableau vivant de Caravage, les ombres et les lumières se donnent la repartie pour éclairer ou assombrir la scène sur laquelle les interprètes s’éclipsent et se devinent à tour de rôle.
Scénographie et musique sont, avec la danse et le théâtre corporel, les quatre faces d’une même pièce chorégraphique où l’espace rejoint le corps, où celui-ci se déhanche par touche ondulatoire, comme frappé de secousses. Dans ces figures, la volonté plie son joug devant des gesticulations nerveuses où la maîtrise des interprètes s’abandonne au laisser-aller, trouvant une plénitude de mouvements dans un pré carré réduit, celle de saccades osseuses et musculaires.
Le corps devient sa propre pantomime où les figures nerveuses, amples ou déliées s’enchaînent sur le visage et le tronc.
La scène est un lieu géométrique qui se redécouvre durant le spectacle. Car celle-ci change dans la disposition des éléments de décor, dans ses lumières et dans la situation des musiciens, assis sur des chaises, qui longent le plateau. Tout est mouvement. Ou presque car l’arrêt fait aussi ses apparitions, dans des pauses corporelles et une gestuelle nerveuse, symétrique ou ample. Ainsi, nous sommes sur deux axes, le premier qui fait des interprètes des machines-objets dépossédées d’eux-mêmes et sujets à des secousses, et le second, une machine-sujet dans laquelle les mouvements sont ordonnés.
Les danseurs tombent, se relèvent du sol mais toujours avec poésie, où le mouvement se fait allure, comme s’ils suivaient les lois de la gravité dans des affaissements joués. Cette ombre qui se dessine, cette silhouette qui s’appuie contre un mur sont du théâtre où le tronc et ses membres deviennent acteurs, avec l’attitude et le geste pour paroles. Le mouvement est là en aiguilleur de tempo où le rythme oscille entre nervosité, pause, élancement, saccade et vivacité.
Le corps devient un élément aussi souple, cassant que vif et affaissé. Il est au creuset de convulsions petites et nerveuses et de mouvements amples et synchronisés. Shechter offre une très belle partition dans laquelle la danse se relie à l’espace, aux lumières et à la musique dans une série de mouvements autant maîtrisés que relâchés.
Les danseurs tombent, se relèvent du sol mais toujours avec poésie, où le mouvement se fait allure, comme s’ils suivaient les lois de la gravité dans des affaissements joués. Cette ombre qui se dessine, cette silhouette qui s’appuie contre un mur sont du théâtre où le tronc et ses membres deviennent acteurs, avec l’attitude et le geste pour paroles. Le mouvement est là en aiguilleur de tempo où le rythme oscille entre nervosité, pause, élancement, saccade et vivacité.
Le corps devient un élément aussi souple, cassant que vif et affaissé. Il est au creuset de convulsions petites et nerveuses et de mouvements amples et synchronisés. Shechter offre une très belle partition dans laquelle la danse se relie à l’espace, aux lumières et à la musique dans une série de mouvements autant maîtrisés que relâchés.
"Grance Finale"
Création mondiale.
Chorégraphie et musique : Hofesh Shechter.
Directeur artistique associé : Bruno Guillore.
Avec : Chien-Ming Chang, Frédéric Despierre, Rachel Fallon, Mickael Frappat, Yeji Kim, Kim Kohlmann, Erion Kruja, Merel Lammers, Attila Ronai, Diogo Sousa.
Musiciens : James Adams, Chris Allan, Rebekah Allan, Mehdi Ganjvar, Sabio Janiak, Desmond Neysmith.
Hofesh Shechter Company.
Commande : Georgia Rosengarten.
À été joué du 14 au 24 juin 2017,
à la Grande Halle de La Villette, Paris 19e.
Coproduction Sadler's Wells Theatre - Théâtre de la Ville/La Villette-Paris - Brighton Dome and Festival.
Chorégraphie et musique : Hofesh Shechter.
Directeur artistique associé : Bruno Guillore.
Avec : Chien-Ming Chang, Frédéric Despierre, Rachel Fallon, Mickael Frappat, Yeji Kim, Kim Kohlmann, Erion Kruja, Merel Lammers, Attila Ronai, Diogo Sousa.
Musiciens : James Adams, Chris Allan, Rebekah Allan, Mehdi Ganjvar, Sabio Janiak, Desmond Neysmith.
Hofesh Shechter Company.
Commande : Georgia Rosengarten.
À été joué du 14 au 24 juin 2017,
à la Grande Halle de La Villette, Paris 19e.
Coproduction Sadler's Wells Theatre - Théâtre de la Ville/La Villette-Paris - Brighton Dome and Festival.