Maria Alexandrova, danseuse étoile au Bolchoï, et Blanca Li, danseuse et chorégraphe de renom, sur la même scène, c'est comme avoir le soleil et la lune dans son viseur ou une grosse part de bûche de Noël à table. Que du bonheur !
Chacune a son style. Celui de Maria Alexandrova est tout en grâce, fluidité, avec une allure élancée. Pour Blanca Li, l'approche est légèrement plus en force avec une gestuelle où le rapport à l'espace est plus marqué. Quand l'une glisse sur scène comme un macaron fondant dans la bouche, l'autre est dans une démarche souple, féline comme aux aguets. Cet espace, qu'elles partagent, n'est pas investi de la même manière par les deux danseuses même si les mouvements sont identiques ou complémentaires, les uns étant souvent miroirs des autres.
Les chorégraphies sont composées de mouvements amples où la gestuelle prend à témoin le temps. Ils sont décomposés gracieusement tout en étant fluides avec des arrêts où la posture des corps est dans une représentation presque de mannequins. Ils sont aussi syncopés avec parfois les bustes qui se balancent de l'avant vers l'arrière pour revenir en position droite.
Chacune a son style. Celui de Maria Alexandrova est tout en grâce, fluidité, avec une allure élancée. Pour Blanca Li, l'approche est légèrement plus en force avec une gestuelle où le rapport à l'espace est plus marqué. Quand l'une glisse sur scène comme un macaron fondant dans la bouche, l'autre est dans une démarche souple, féline comme aux aguets. Cet espace, qu'elles partagent, n'est pas investi de la même manière par les deux danseuses même si les mouvements sont identiques ou complémentaires, les uns étant souvent miroirs des autres.
Les chorégraphies sont composées de mouvements amples où la gestuelle prend à témoin le temps. Ils sont décomposés gracieusement tout en étant fluides avec des arrêts où la posture des corps est dans une représentation presque de mannequins. Ils sont aussi syncopés avec parfois les bustes qui se balancent de l'avant vers l'arrière pour revenir en position droite.
La fluidité est mère de tous les mouvements avec une mobilité des mains qui scelle une série d'ondulations sur tout le corps. Leurs membres supérieurs s'étendent pour laisser des bustes oscillant sur leurs points d'équilibre, les jambes se déployant autour d'eux. Ainsi bras et jambes sont comme des éléments de vie, toujours en gestation, se greffant sur les troncs, presque immobiles, pour socles d'équilibre.
Les couleurs des costumes plantent une opposition qui ne se voit pas dans les chorégraphies. Les deux danseuses sont sur les mêmes tempos, le même rythme. L'opposition entre démones et déesses ne se laisse pas deviner sauf à penser que diable et dieux sont copains comme cochons. Mais peu importe à vrai dire, l'essentiel est dans cette légèreté, presque aérienne, que Blanca Li et Maria Alexandrova déploient avec une fixité dans les mouvements qui contrebalancent celle-ci.
Le spectacle est composé de douze séquences chorégraphiques ayant chacune son décor, sa lumière et sa scénographie. Celle-ci est de très bel acabit dans laquelle noir et blanc, ombres et lumières se marient pour servir diablement les dieux de la danse.
Les couleurs des costumes plantent une opposition qui ne se voit pas dans les chorégraphies. Les deux danseuses sont sur les mêmes tempos, le même rythme. L'opposition entre démones et déesses ne se laisse pas deviner sauf à penser que diable et dieux sont copains comme cochons. Mais peu importe à vrai dire, l'essentiel est dans cette légèreté, presque aérienne, que Blanca Li et Maria Alexandrova déploient avec une fixité dans les mouvements qui contrebalancent celle-ci.
Le spectacle est composé de douze séquences chorégraphiques ayant chacune son décor, sa lumière et sa scénographie. Celle-ci est de très bel acabit dans laquelle noir et blanc, ombres et lumières se marient pour servir diablement les dieux de la danse.
"Déesses et Démones"
Direction artistique et chorégraphie : Blanca Li.
Avec : Blanca Li et Maria Alexandrova.
Musique : Tao Gutierrez, incluant les arrangements psychoaccoustiques de
"La Danse Macabre" de Camille Saint-Saëns, le Concerto n° 1 pour Piano et Orchestre de Chopin, la "Serenata arabe" d'Albeniz (enregistrées par l'orchestre Mad4Strings).
Scénographie : Pierre Attrait.
Vidéo : Charles Carcopino.
Lumières : Caty Olive.
Costumes : Azzedine Alaïa, Jean-Paul Gaultier, Stella McCartney et Sophie Théallet.
Accessoires et bijoux de cheveux : Maison John Nollet Paris.
Designer accessoires : Erik Halley.
Durée : 1 h 20 sans entracte.
Du 22 décembre 2015 au 3 janvier 2016.
Du lundi au jeudi à 20 h, samedi 2 et dimanche 3 janvier à 17 h et 20 h.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris 8e, 01 49 52 50 50.
>> theatrechampselysees.fr
Avec : Blanca Li et Maria Alexandrova.
Musique : Tao Gutierrez, incluant les arrangements psychoaccoustiques de
"La Danse Macabre" de Camille Saint-Saëns, le Concerto n° 1 pour Piano et Orchestre de Chopin, la "Serenata arabe" d'Albeniz (enregistrées par l'orchestre Mad4Strings).
Scénographie : Pierre Attrait.
Vidéo : Charles Carcopino.
Lumières : Caty Olive.
Costumes : Azzedine Alaïa, Jean-Paul Gaultier, Stella McCartney et Sophie Théallet.
Accessoires et bijoux de cheveux : Maison John Nollet Paris.
Designer accessoires : Erik Halley.
Durée : 1 h 20 sans entracte.
Du 22 décembre 2015 au 3 janvier 2016.
Du lundi au jeudi à 20 h, samedi 2 et dimanche 3 janvier à 17 h et 20 h.
Théâtre des Champs-Élysées, Paris 8e, 01 49 52 50 50.
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