Les spectacles de "tap dance", dans sa dénomination américaine, ce n'est pas ce qui court les scènes actuellement bien que Fabien Ruiz ait à son actif plus de mille huit cents spectacles à travers le monde. Les claquettes ont eu leur heure de gloire avec le jazz et les comédies musicales jusqu'à l'apparition du rock'n'roll dans les années cinquante.
Nous sommes ici dans une véritable conférence dansée où il reprend, entre autres, "Cheek to ckeek" (1935) de Irving Berlin (1888-1989) avec Fred Astaire (1899-1987) et Ginger Rogers (1911-1995) dans le film "Le danseur du dessus" (1935) (V.O. "Top Hat").
Accompagné au piano par Michel Van der Esch, il fait des claquettes soutenues par une narration qui fait vivre cet art, à la fois musical et chorégraphique, dans des univers aussi variés que ceux du jazz, du cinéma ou de la chanson française. Il accompagne ses escapades artistiques en racontant son histoire avec ses grandes figures tel, entre autres, Fred Astaire, et, sans verser dans le cours proprement dit, en montrant les différents éléments dont s'arme le "tap dancer" pour faire son métier, à savoir ses chaussures et des éléments en fer qui habillent le talon et le devant du pied.
Nous sommes ici dans une véritable conférence dansée où il reprend, entre autres, "Cheek to ckeek" (1935) de Irving Berlin (1888-1989) avec Fred Astaire (1899-1987) et Ginger Rogers (1911-1995) dans le film "Le danseur du dessus" (1935) (V.O. "Top Hat").
Accompagné au piano par Michel Van der Esch, il fait des claquettes soutenues par une narration qui fait vivre cet art, à la fois musical et chorégraphique, dans des univers aussi variés que ceux du jazz, du cinéma ou de la chanson française. Il accompagne ses escapades artistiques en racontant son histoire avec ses grandes figures tel, entre autres, Fred Astaire, et, sans verser dans le cours proprement dit, en montrant les différents éléments dont s'arme le "tap dancer" pour faire son métier, à savoir ses chaussures et des éléments en fer qui habillent le talon et le devant du pied.
Puis, focus est fait sur les pas, sur l'alphabet qui le compose. Il explique quelques mouvements, toujours en les contextualisant, en invitant le spectateur à voir au travers de ceux-ci une élaboration logique, simple et direct de leurs dénominations. Ainsi, le dig, le toe, le heel, le brush, le step, le stomp, tous mouvements à un temps, le shuffle, mouvement à deux temps, et le paddle, mouvement à quatre temps, sont présentés. Il attaque aussi une valse à trois temps.
Le spectacle se construit sur des improvisations, du début à la fin, avec toujours de l'humour. Fabien Ruiz utilise souvent le terme "instruments". Il s'agit de tempo et de rythme. La danse et la musique sont très liées.
La caractéristique de son jeu est, comme nombre de ses prédécesseurs, ce rapport au sol et à la musique à la fois aérien, léger et faussement nonchalant. Les jambes sont en pleine action quand le tronc et le visage doivent suivre, de façon théâtrale. Nous sommes dans une expression où l'interprète s'amuse de son art, de cette facilité, fausse à tous égards, où les pieds deviennent des mains, où les chaussures deviennent des instruments pour créer une chorégraphie où les jambes sont à la fois sous tension et relâchées. C'est dans cet entre-deux, où les attitudes théâtrales apportent une tonalité souvent humoristique, qu'oscillent lâcher prise et maîtrise.
Puis le spectacle prend une autre tournure, plus personnelle, quand Fabien Ruiz parle d'une évolution qu'il a apportée. Autant un batteur peut changer ses baguettes, autant un tap dancer restait cantonné avec ses seules chaussures. Il a l'idée d'utiliser du gros sel au sol. Et le son devient autre, glissant, crissant, donnant un son velouté, chaleureux, enveloppant. Sous les chaussures, le sel donne une rugosité, une accroche au sol, un rapport à la scène beaucoup plus sonore, étouffé et moins aigu. Dans "Stormy weather" (1943), Bill Bojangles Robinson (1878-1949) fait aussi des claquettes sur du sable dans une danse appelée depuis "Sand dance". La relève est assurée.
Le spectacle se construit sur des improvisations, du début à la fin, avec toujours de l'humour. Fabien Ruiz utilise souvent le terme "instruments". Il s'agit de tempo et de rythme. La danse et la musique sont très liées.
La caractéristique de son jeu est, comme nombre de ses prédécesseurs, ce rapport au sol et à la musique à la fois aérien, léger et faussement nonchalant. Les jambes sont en pleine action quand le tronc et le visage doivent suivre, de façon théâtrale. Nous sommes dans une expression où l'interprète s'amuse de son art, de cette facilité, fausse à tous égards, où les pieds deviennent des mains, où les chaussures deviennent des instruments pour créer une chorégraphie où les jambes sont à la fois sous tension et relâchées. C'est dans cet entre-deux, où les attitudes théâtrales apportent une tonalité souvent humoristique, qu'oscillent lâcher prise et maîtrise.
Puis le spectacle prend une autre tournure, plus personnelle, quand Fabien Ruiz parle d'une évolution qu'il a apportée. Autant un batteur peut changer ses baguettes, autant un tap dancer restait cantonné avec ses seules chaussures. Il a l'idée d'utiliser du gros sel au sol. Et le son devient autre, glissant, crissant, donnant un son velouté, chaleureux, enveloppant. Sous les chaussures, le sel donne une rugosité, une accroche au sol, un rapport à la scène beaucoup plus sonore, étouffé et moins aigu. Dans "Stormy weather" (1943), Bill Bojangles Robinson (1878-1949) fait aussi des claquettes sur du sable dans une danse appelée depuis "Sand dance". La relève est assurée.
"Claquettes Jazz"
Création de Fabien Ruiz.
Mise en scène : Fabien Ruiz.
Piano : Michel Van der Esch.
Avec : Fabien Ruiz, Michel Van der Esch.
Spectacle musical.
1 h 10.
Du 21 novembre 2017 au 28 janvier 2018.
Mardi et mercredi à 19 h, dimanche à 19 h 30.
Studio Hébertot, Paris 17e, 01 42 93 13 04.
>> studiohebertot.com
Mise en scène : Fabien Ruiz.
Piano : Michel Van der Esch.
Avec : Fabien Ruiz, Michel Van der Esch.
Spectacle musical.
1 h 10.
Du 21 novembre 2017 au 28 janvier 2018.
Mardi et mercredi à 19 h, dimanche à 19 h 30.
Studio Hébertot, Paris 17e, 01 42 93 13 04.
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