Bollywood, contraction de Bombay et Hollywood, a son propre univers tissé autour d'une fable. Le chant s'allie à la danse, les scripts sont de la partie et le play-back est de coutume. Tout est réglé comme du papier à musique avec un conte, pour ce spectacle, où amour et violence sont parties liées. En préambule, les personnages sont présentés sans qu'ils soient pour autant sur scène, au travers de scripts avec une voix-off en anglais. L'écrit précède l'oral et l'oral l'action. Nous sommes à cheval entre le cinéma et le conte au travers du théâtre.
C'est très rythmé et joyeux. Quelles que soient les scènes, les chansons, toujours accompagnées de danses, elles se suivent dans un rythme très festif. Avec des costumes très colorés, cela respire la joyeuseté même si parfois celle-ci est interrompue par le drame ou la violence.
Bollywood, c'est la vie exagérée mille fois comme expliquée en voix-off en début de représentation. Personnages et contexte sont présentés comme si nous étions dans un roman. Ce qui est tout de suite exprimé est que ce qui se joue sur scène est le fruit d'une imagination, celle d'un créateur et pourquoi pas, celle du spectateur. Nous sommes dans un spectacle où le naturel n'a pas droit de cité.
C'est très rythmé et joyeux. Quelles que soient les scènes, les chansons, toujours accompagnées de danses, elles se suivent dans un rythme très festif. Avec des costumes très colorés, cela respire la joyeuseté même si parfois celle-ci est interrompue par le drame ou la violence.
Bollywood, c'est la vie exagérée mille fois comme expliquée en voix-off en début de représentation. Personnages et contexte sont présentés comme si nous étions dans un roman. Ce qui est tout de suite exprimé est que ce qui se joue sur scène est le fruit d'une imagination, celle d'un créateur et pourquoi pas, celle du spectateur. Nous sommes dans un spectacle où le naturel n'a pas droit de cité.
Le jeu, les chants et les chorégraphies sont dans une forte expressivité. À aucun moment, la tension et la subtile "exagération", au sens noble du terme, ne sont prises en défaut. Les émotions, les attitudes faciales et la gestique sont très marquées. Elles en sont un relief qui donne au jeu un timbre presque irréel. Les interprètes jouent à être ce qu'ils ne sont pas en emmenant le public vers une histoire où le conte ne le dispute jamais à la réalité.
Les danses de groupe, avec quelques rares duos, sont en appui des chansons. En play-back, à l'exception de la première et de la dernière, elles donnent un aspect très réglé dans lesquels les interprètes enchaînent les unes après les autres les scènes dans un rythme très soutenu. Des gestuelles, souvent de petite amplitude corporelle, agrémentent chacune d'elles. Celles-là sont rapides, presque furtives, toujours très synchronisées, souvent proches du corps avec les mains qui s'agitent comme des drapeaux ou des bras qui se tendent en avant, légèrement fléchis alors que les membres inférieurs font des mouvements rapides de la gauche vers la droite. Pas de hasard, ni d'improvisation. Tout se tient dans un tempo rapide avec quelques respirations dans des temps qui sont tout sauf faibles.
Les scènes sont découpées en chapitres où tout de la fable est au rendez-vous avec un beau jeune homme de qualité voulant quitter son village pour réussir à Mumbai (anciennement Bombay). Il découvre aussi bien l'amour que la violence des quartiers. La traduction est difficilement lisible car suivre les paroles affichées côtés cour et jardin en regardant en même temps les chorégraphies au centre relèvent presque de l'exploit. Nous sommes dans un univers de "contes de faits" brodés de poésie où il se passe toujours quelque chose, un amour, un meurtre, l'indulgence d'un "parrain" ou un combat. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et celui de Bollywood arrive toujours à destination de façon fraîche et enjouée. Et tout en couleur !
Les danses de groupe, avec quelques rares duos, sont en appui des chansons. En play-back, à l'exception de la première et de la dernière, elles donnent un aspect très réglé dans lesquels les interprètes enchaînent les unes après les autres les scènes dans un rythme très soutenu. Des gestuelles, souvent de petite amplitude corporelle, agrémentent chacune d'elles. Celles-là sont rapides, presque furtives, toujours très synchronisées, souvent proches du corps avec les mains qui s'agitent comme des drapeaux ou des bras qui se tendent en avant, légèrement fléchis alors que les membres inférieurs font des mouvements rapides de la gauche vers la droite. Pas de hasard, ni d'improvisation. Tout se tient dans un tempo rapide avec quelques respirations dans des temps qui sont tout sauf faibles.
Les scènes sont découpées en chapitres où tout de la fable est au rendez-vous avec un beau jeune homme de qualité voulant quitter son village pour réussir à Mumbai (anciennement Bombay). Il découvre aussi bien l'amour que la violence des quartiers. La traduction est difficilement lisible car suivre les paroles affichées côtés cour et jardin en regardant en même temps les chorégraphies au centre relèvent presque de l'exploit. Nous sommes dans un univers de "contes de faits" brodés de poésie où il se passe toujours quelque chose, un amour, un meurtre, l'indulgence d'un "parrain" ou un combat. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et celui de Bollywood arrive toujours à destination de façon fraîche et enjouée. Et tout en couleur !
"A passage to Bollywood"
Chorégraphie, mise en scène : Ashley Lobo.
Direction des répétitions : Yuko Harada, Veronica Jose, Naren Lalwani.
Maître de ballet : Yehuda Maor.
Avec 22 danseurs et 2 chanteurs.
Lumières : Sangeet Shrivastava, Gyandev Singh.
Son : Sreejith Menon.
Musique : Naren Lalwani.
Costumes : Pooja Uberoi, Farah Momin, Simran Handa, Sonakshi Amitabh, Karma Chuki, Sanjana Gupta.
Coiffure, maquillage : Sonakshi Amitabh et Simonil Vakil.
Accessoires : Sonakshi Amitabh, Simonil Vakil.
Décors : Naren Lalwani, Razul Singh, Chetan Solanki.
Identité visuelle : Aditya Harjai.
Vidéo : Bobo, Naren Lalwani.
Voix off : Harsh Singh, Ramneeka Lobo et Pravin Shrikhande.
Production : The Danceworx/Navdhara India Dance Theatre.
Durée : 1 h 20.
Direction des répétitions : Yuko Harada, Veronica Jose, Naren Lalwani.
Maître de ballet : Yehuda Maor.
Avec 22 danseurs et 2 chanteurs.
Lumières : Sangeet Shrivastava, Gyandev Singh.
Son : Sreejith Menon.
Musique : Naren Lalwani.
Costumes : Pooja Uberoi, Farah Momin, Simran Handa, Sonakshi Amitabh, Karma Chuki, Sanjana Gupta.
Coiffure, maquillage : Sonakshi Amitabh et Simonil Vakil.
Accessoires : Sonakshi Amitabh, Simonil Vakil.
Décors : Naren Lalwani, Razul Singh, Chetan Solanki.
Identité visuelle : Aditya Harjai.
Vidéo : Bobo, Naren Lalwani.
Voix off : Harsh Singh, Ramneeka Lobo et Pravin Shrikhande.
Production : The Danceworx/Navdhara India Dance Theatre.
Durée : 1 h 20.
Du 11 au 25 décembre 2021.
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20 h 30, jeudi à 19 h 30, dimanche à 15 h 30.
Vendredi 24 décembre à 19 h 30 et samedi 25 décembre à 17 h.
Théâtre National de Chaillot, Salle Jean Vilar, Paris 16e, 01 53 65 30 00.
>> theatre-chaillot.fr
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20 h 30, jeudi à 19 h 30, dimanche à 15 h 30.
Vendredi 24 décembre à 19 h 30 et samedi 25 décembre à 17 h.
Théâtre National de Chaillot, Salle Jean Vilar, Paris 16e, 01 53 65 30 00.
>> theatre-chaillot.fr