La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.



Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager
Festivals

La Semaine Acadienne fête son quinzième anniversaire

C'est du 8 au 15 août 2020 que se déroulera cette nouvelle édition avec la présence sur scène de Natasha St-Pier, du groupe de rock Mes souliers sont rouges, du Trio Sortilège, du Morand Cajun Band, de Pascal Periz (ex-chanteur du groupe Pow Wow), entre autres.



Mes souliers sont rouges © DR/La Semaine Acadienne.
Mes souliers sont rouges © DR/La Semaine Acadienne.
Créée en 2006 pour rendre hommage aux soldats Acadiens ayant débarqué en 1944 sur la Côte de Nacre, la Semaine Acadienne est aujourd'hui un festival qui perpétue ces commémorations mais surtout s'est révélé être l'une des manifestations phares consacrées à la musique traditionnelle et d'aujourd'hui de l'Acadie, avec des artistes venant des deux rives de l'Atlantique.

Malgré un contexte difficile dû à la crise du Covid-19, a Semaine Acadienne revient pour souffler ses quinze bougies avec de grands artistes mais également avec ateliers, animations, conférences, projections de documentaires, cérémonies commémoratives en hommage aux soldats Acadiens, bal country, randonnée pédestre sur les traces des soldats canadiens, défilé de voitures anciennes. Tous les incontournables du festival seront bien au rendez-vous.

Trio Sortilège © DR/La Semaine Acadienne.
Trio Sortilège © DR/La Semaine Acadienne.
Pour protéger le public, les artistes et les bénévoles, les organisateurs du festival ont mis en place un protocole sanitaire avec gestes barrières et mesures de distanciation. Aucune manifestation ne se tiendra en extérieur dans l'espace public. Le traditionnel tintamarre est donc, en l'état actuel de la réglementation, annulé.

Petit rappel historique
Le 6 juin 1944, des dizaines de milliers de soldats arrivèrent sur les plages normandes. Parmi eux, des Américains, des Anglais, des Français, des Belges, des Polonais, des Danois, des Néerlandais, des Luxembourgeois, des Norvégiens, des Tchécoslovaques… et des Canadiens.
Chaque nationalité s'était vue attribuer des zones précises dont les noms font désormais partie de l'histoire : Omaha Beach, Utah Beach, Sword Beach, Gold Beach. Pour les Canadiens, ce fut Juno Beach, une bande de sable d'une dizaine de kilomètres allant de Courseulles-sur-Mer à Saint-Aubin-sur-Mer.

Morand Cajun Band © DR/La Semaine Acadienne.
Morand Cajun Band © DR/La Semaine Acadienne.
Festival La Semaine Acadienne
Du 8 au 15 août 2020.
Courseulles-sur-Mer (14) et les communes de la Côte de Nacre.
Rens. : 02 31 37 46 80.
>> semaineacadienne.net

Extraits du programme.
Samedi 8 août.
Projections de différents documentaires tout au long de la journée.
De 19 h à 2 h, bal country animé par Patricia et le Blue Cat Dance, salle de l'Édit à Courseulles.
Dimanche 9 août.
14 h 30 : bal country animé par Patricia et le Blue Cat Dance, salle de l'Édit à Courseulles.
18 h : concert de Terry Bradford et Sussie Arvesen, salle de l'OMAC à Courseulles.
21 h : théâtre, "Les Conquérants", salle de l'OMAC à Courseulles.
Lundi 10 août.
18 h : théâtre, "Les Conquérants", salle de l'OMAC à Courseulles.
21 h : concert de Dave Lanteigne et Olivier Leclerc, salle de l'OMAC à Courseulles.

© DR/La Semaine Acadienne.
© DR/La Semaine Acadienne.
Mardi 11 août.
11 h : théâtre, "Les Conquérants", salle de l'OMAC à Courseulles.
15 h : concert de Pascal Periz, salle de l'OMAC à Courseulles.
18 h : concert de Dave Lanteigne (Nouveau-Brunswick) et Olivier Leclerc (France), Square Georges Regnault à Bernières.
18 h : concert de Pascal Periz, salle de l'OMAC à Courseulles.
21 h : concert de Terry Bradford et Sussie Arvesen, salle de l'OMAC à Courseulles.
Mercredi 12 août.
11 h : concert de Terry Bradford et Sussie Arvesen, salle de l'OMAC à Courseulles.
17 h : concert de Dave Lanteigne (Nouveau-Brunswick) et Olivier Leclerc (France), salle de l'OMAC à Courseulles.
21 h : concert de Natasha St Pier, salle de l'Édit à Courseulles.
Jeudi 13 août.
11 h : concert de Dave Lanteigne (Nouveau-Brunswick) et Olivier Leclerc (France), salle de l'OMAC à Courseulles.
16 h : concert Good rocking cajun, salle de l'OMAC à Courseulles.
18 h : concert rock de Terry Bradford, salle de l'OMAC à Courseulles.
21 h : grand concert du 15ème anniversaire, salle de l'Édit à Courseulles.
Vendredi 14 août.
11 h : déambulation musicale avec Roger Morand, marché de Courseulles.
11 h : concert du Trio Sortilège, salle de l'OMAC à Courseulles.
15 h 30 : concert de Mes Souliers Sont Rouges, salle de l'Édit à Courseulles.
17 h 30 : concert du Trio Sortilège, église de Saint-Aubin-sur-Mer.
18 h : concert de Morand Cajun Band, salle de l'OMAC à Courseulles.
20 h 30 : concert de Mes Souliers Sont Rouges, salle de l'Édit à Courseulles.
Samedi 15 août.
15 h : déambulation musicale de Morand Cajun Band, sur la digue à Courseulles.
17 h : concert du Trio Sortilège, salle Léo Ferré à Douvres-la-Délivrande.
18 h : concert de Good rocking cajun, salle de l'OMAC à Courseulles.
21 h : concert du Trio Sortilège, salle de l'OMAC à Courseulles.

Programme complet à télécharger en PDF.
programme2020.pdf programme2020.pdf  (5.52 Mo)

Gil Chauveau
Mardi 4 Août 2020

Nouveau commentaire :

Théâtre | Danse | Concerts & Lyrique | À l'affiche | À l'affiche bis | Cirque & Rue | Humour | Festivals | Pitchouns | Paroles & Musique | Avignon 2017 | Avignon 2018 | Avignon 2019 | CédéDévédé | Trib'Une | RV du Jour | Pièce du boucher | Coulisses & Cie | Coin de l’œil | Archives | Avignon 2021 | Avignon 2022 | Avignon 2023 | Avignon 2024 | À l'affiche ter





Numéros Papier

Anciens Numéros de La Revue du Spectacle (10)

Vente des numéros "Collectors" de La Revue du Spectacle.
10 euros l'exemplaire, frais de port compris.






À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024