Suspens ! Je serre les dents. Heureusement que j'ai porté ma gouttière la nuit d'avant… Non pas que je stressais de me rendre dans une salle de spectacle mais j'avais, il est vrai, anticipé la rime, bien avant l'ouverture du rideau de scène.
Je me suis donc rendu guillerette et affamée au théâtre La Bruyère, dans le neuvième. L'hiver glacial avait cédé sa place à une sorte de douceur automnale… qui, peut-être, n'était que les résidus des particules de pollution ayant loupé leur destination quelques jours plus tôt (j'ai raté de peu le casting miss météo !).
Bref ! Avant que la pièce ne démarre, accompagnée d'une copine au prénom délicieux - Myrtille - j'ai avalé quelques bulles pour fêter la nouvelle année. Ce soir-là, nous étions le 1er février. Quelle bonne idée ! Quand on n'aime pas la routine. Marie Vincent, comédienne dans cette même pièce et dont la prestation encore me surprend, se détendait avant le lever de rideau. Assise près de nous, nous avons ensemble entamé une discussion.
Je me suis donc rendu guillerette et affamée au théâtre La Bruyère, dans le neuvième. L'hiver glacial avait cédé sa place à une sorte de douceur automnale… qui, peut-être, n'était que les résidus des particules de pollution ayant loupé leur destination quelques jours plus tôt (j'ai raté de peu le casting miss météo !).
Bref ! Avant que la pièce ne démarre, accompagnée d'une copine au prénom délicieux - Myrtille - j'ai avalé quelques bulles pour fêter la nouvelle année. Ce soir-là, nous étions le 1er février. Quelle bonne idée ! Quand on n'aime pas la routine. Marie Vincent, comédienne dans cette même pièce et dont la prestation encore me surprend, se détendait avant le lever de rideau. Assise près de nous, nous avons ensemble entamé une discussion.
Puis vint le temps avec Myrtille de se lever. Pour nous rasseoir deux minutes après. Il est 21 heures, le spectacle ne devrait plus tarder. Un ou deux bla-bla de filles et soudain, sur le plateau : Nicolas Briançon et Virginie Lemoine.
Le décor rappelle celui du film. Je ne vais pas comparer toute la sainte chronique, promis juré ! C'est juste l'effet que cela m'a fait. À la fois c'est écrit ainsi, donc, si Éric Métayer - metteur en scène - avait transposé la scène dans une salle de fitness, j'aurais été choquée.
Tout est bien aménagé, placé, décoré. Il ne manque rien. Et il y a, tralala, Nicolas Briançon… dit-elle, telle une fan enflammée ! Que voulez-vous il est génial et je l'envie.
Cet homme m'étonne en effet. Il y a peu de temps encore, je me suis fait le théâtre de Poche, un lieu vraiment sympa où j'aimerais jouer un jour… [Je le place là, on ne sait jamais si Stéphanie Tesson me lit]. Nicolas Briançon jouait (et joue toujours) aux côtés de Nicolas Vaude (ces Nicolas, quels talents !) et Roxana Carrara, un texte de Sarraute : "Pour un oui, pour un non". Autant je n'ai pas été emballée par le spectacle, mais Nicolas Briançon a suffi à canaliser l'envie de griller, avant les claps de fin, ma petite blonde goudronnée.
Le décor rappelle celui du film. Je ne vais pas comparer toute la sainte chronique, promis juré ! C'est juste l'effet que cela m'a fait. À la fois c'est écrit ainsi, donc, si Éric Métayer - metteur en scène - avait transposé la scène dans une salle de fitness, j'aurais été choquée.
Tout est bien aménagé, placé, décoré. Il ne manque rien. Et il y a, tralala, Nicolas Briançon… dit-elle, telle une fan enflammée ! Que voulez-vous il est génial et je l'envie.
Cet homme m'étonne en effet. Il y a peu de temps encore, je me suis fait le théâtre de Poche, un lieu vraiment sympa où j'aimerais jouer un jour… [Je le place là, on ne sait jamais si Stéphanie Tesson me lit]. Nicolas Briançon jouait (et joue toujours) aux côtés de Nicolas Vaude (ces Nicolas, quels talents !) et Roxana Carrara, un texte de Sarraute : "Pour un oui, pour un non". Autant je n'ai pas été emballée par le spectacle, mais Nicolas Briançon a suffi à canaliser l'envie de griller, avant les claps de fin, ma petite blonde goudronnée.
Cet homme est un acteur immense aux qualités de jeu indéniables et stupéfiantes. Il a une endurance exceptionnelle. Il joue à 19 heures un texte d'une heure, rive gauche, puis rejoint la rive droite pour jouer 1 h 40 une autre pièce. Il a donc à peine une heure de battement pour reprendre souffle, verre ? Féculents et café peut-être, avant de dégainer au La Bruyère.
De mauvaises langues me diront qu'il n'est pas le seul à assurer cet exploit. Ma langue, un peu plus savoureuse répondra : "si, il est le seul à réussir ce pari-là !". Textes diamétralement opposés, personnages aux antipodes et énergies contraires. Il assure et elles me saoulent les langues de vipère.
"Piège mortel" ou l'histoire d'un auteur reconnu de théâtre qui, suite à l'échec cuisant de sa dernière pièce, ne trouve plus l'inspiration. Miracle : Superman, euh ! Non… enfin si, dans la version ciné, c'était Christopher Reeve, le personnage joué par Cyril Garnier, qui arrivait. Jeune auteur, il a eu la bonne ou mauvaise (vous jugerez) idée d'envoyer son bébé théâtral au mentor rencontré lors d'un séminaire d'écriture. La pièce démarre ainsi. Le couple formé par Nicolas Briançon et Virginie Lemoine, discute à ce sujet. Ce bébé théâtral s'intitule : "Piège mortel".
Et, tour à tour, de coups de théâtre en balles perdues, de tiroir fermé en voyance accélérée, le spectacle détonne. Marie Vincent, totalement habitée et déjantée à souhait, déboule comme la mère dans "Ma sorcière bien-aimée". Cyril Garnier, tel un gendre idéal, dévoile une autre facette, juste et maîtrisée. Virginie Lemoine passe par tous les états et, avec elle, nous aussi. Bien qu'elle en finisse à terre… c'est écrit comme ça, ne vous inquiétez pas ! Je n'oublie pas Damien Gajda qui n'a pas la partition facile puisqu'il intervient tard dans l'histoire, assurant sa position face à l'excellent Nicolas, extrêmement brillant !
Chers amis, Superman a donc un nouveau nom et il s'appelle Nicolas Briançon. Je cite une autre langue qui conclut ma chronique à merveille : "Cet acteur, j'le kiffe, il est mortel !".
De mauvaises langues me diront qu'il n'est pas le seul à assurer cet exploit. Ma langue, un peu plus savoureuse répondra : "si, il est le seul à réussir ce pari-là !". Textes diamétralement opposés, personnages aux antipodes et énergies contraires. Il assure et elles me saoulent les langues de vipère.
"Piège mortel" ou l'histoire d'un auteur reconnu de théâtre qui, suite à l'échec cuisant de sa dernière pièce, ne trouve plus l'inspiration. Miracle : Superman, euh ! Non… enfin si, dans la version ciné, c'était Christopher Reeve, le personnage joué par Cyril Garnier, qui arrivait. Jeune auteur, il a eu la bonne ou mauvaise (vous jugerez) idée d'envoyer son bébé théâtral au mentor rencontré lors d'un séminaire d'écriture. La pièce démarre ainsi. Le couple formé par Nicolas Briançon et Virginie Lemoine, discute à ce sujet. Ce bébé théâtral s'intitule : "Piège mortel".
Et, tour à tour, de coups de théâtre en balles perdues, de tiroir fermé en voyance accélérée, le spectacle détonne. Marie Vincent, totalement habitée et déjantée à souhait, déboule comme la mère dans "Ma sorcière bien-aimée". Cyril Garnier, tel un gendre idéal, dévoile une autre facette, juste et maîtrisée. Virginie Lemoine passe par tous les états et, avec elle, nous aussi. Bien qu'elle en finisse à terre… c'est écrit comme ça, ne vous inquiétez pas ! Je n'oublie pas Damien Gajda qui n'a pas la partition facile puisqu'il intervient tard dans l'histoire, assurant sa position face à l'excellent Nicolas, extrêmement brillant !
Chers amis, Superman a donc un nouveau nom et il s'appelle Nicolas Briançon. Je cite une autre langue qui conclut ma chronique à merveille : "Cet acteur, j'le kiffe, il est mortel !".
"Piège mortel"
Texte : Ira Levin.
Adaptation : Gérald Sibleyras.
Mise en scène: Éric Métayer.
Assistante à la mise en scène : Sarah Gelle.
Avec : Nicolas Briançon, Cyril Garnier, Virginie Lemoine, Marie Vincent et Damien Gajda.
Décor : Olivier Hébert.
Costumes : Cécile Adam.
Lumières : Gaëlle de Malglaive.
Son : Vincent Lustaud.
Victime d’une mauvaise chute il y a quelques jours en arrivant au théâtre La Bruyère, Marie Vincent (qui interprète le rôle de la voyante) est remplacée à partir de ce soir, mardi 21 février, par Viviane Marcenaro (dans ce rôle) et ce jusqu’au 10 mars inclus.
Du 19 janvier au 1er avril 2017.
Mardi au samedi à 21 h, matinée samedi à 15 h 30.
Théâtre La Bruyère, Paris 9e, 01 48 74 76 99.
>> theatrelabruyere.com
Adaptation : Gérald Sibleyras.
Mise en scène: Éric Métayer.
Assistante à la mise en scène : Sarah Gelle.
Avec : Nicolas Briançon, Cyril Garnier, Virginie Lemoine, Marie Vincent et Damien Gajda.
Décor : Olivier Hébert.
Costumes : Cécile Adam.
Lumières : Gaëlle de Malglaive.
Son : Vincent Lustaud.
Victime d’une mauvaise chute il y a quelques jours en arrivant au théâtre La Bruyère, Marie Vincent (qui interprète le rôle de la voyante) est remplacée à partir de ce soir, mardi 21 février, par Viviane Marcenaro (dans ce rôle) et ce jusqu’au 10 mars inclus.
Du 19 janvier au 1er avril 2017.
Mardi au samedi à 21 h, matinée samedi à 15 h 30.
Théâtre La Bruyère, Paris 9e, 01 48 74 76 99.
>> theatrelabruyere.com