La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.



Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager
Festivals

Paris l'été fait quand même son festival !

En 2019, Paris l'été avait accueilli plus de 100 000 spectateurs sur 32 lieux durant 3 semaines. L'édition 2020 n'aura malheureusement pas l'ampleur initialement prévue mais cette version réduite se déroulera sur cinq jours pour vivre quelques moments "spectaculaires" en toute liberté. Toutes les propositions sont gratuites avec une réservation préalable.



François Alu © Julien Benhamou.
François Alu © Julien Benhamou.
La diversité des disciplines représentées, qui a fait le charme de la manifestation estivale parisienne, est préservée puisque nous retrouvons des spectacles de danse, de théâtre, de musique, de cirque, de magie, des installations et des lectures. Il y en a donc pour tous les goûts et tous les âges.

Mercredi 29 juillet, 20 h et 21 h.
La soirée d'ouverture est construite sur deux cartes blanches dédiées à la danse et s'intitule "Histoires dansées".
La première est assurée par Sébastien Barrier.
Au programme, à priori, dégustation de vins naturels, mini-conférence sur le courant punk contemporain à Nottingham, invectives accueillantes, tentative de célébration du présent et collecte des objets perdus.
Avec : Sébastien Barrier.
La seconde est conçue par François Alu.
Entre sérieux et humour, convention et transgression, ordre et folie, François Alu a choisi de faire appel au talent d'une ballerine de l'Opéra de Paris (Luna Peigné), d'une contorsionniste (Elena Ramos) et d'un danseur-circassien (Nicolas Sannier) pour présenter de courtes "histoires dansées". Et vous serez, vous aussi, invités à entrer dans la danse tout au long de la soirée, pour cette grande fête artistique qui promet d'être mémorable !
Avec : Luna Peigné, Elena Ramos et Nicolas Sannier.
DJ Set de The Man Inside Corrine - dancefloor.
La soirée sera ponctuée d'interventions de Sébastien Barrier.

Gouâl © Yann Deva.
Gouâl © Yann Deva.
30 et 31 juillet.
Lecture - "Nos Rues" - Thomas Quillardet.
Nourri par une multitude de films - de Cédric Klapisch à Agnès Varda en passant par Julie Delpy, François Truffaut, Léos Carax et bien d'autres, Thomas Quillardet nous propose une singulière traversée des rues de Paris. De la ruelle la plus intime à l'avenue la plus iconique, du jardin le plus romantique au spot le plus déjanté, il nous embarque dans une épopée douce et aléatoire.
Une soirée pour fêter notre liberté retrouvée tout en gardant notre lucidité sur le monde.
Par : Thomas Quillardet, assisté de Guillaume Laloux.
Avec : Agnès Adam, Fabiana Ex-souza, Guillaume Laloux, Bénédicte Mbemba, Grégoire Monsaingeon, Josué Ndofusu, Adrien Michel (batterie), Emmanuel Heyner (guitare).

30 et 31 juillet.
Danse - "Gouâl" - Cie Filipe Lourenço/Association Plan-K.
Dans Gouâl (Extrait), qu'il a conçu pour six interprètes, Filipe Lourenço explore cet héritage singulier et le confronte à une écriture de facture plus contemporaine, tout en sobriété et délicatesse. L'alaoui, danse de guerre que l'on retrouve du Nord du Maroc à l'Ouest algérien, et initialement réservée aux hommes, s'ouvre ici à la mixité. Portés par une pulsation ancestrale, mouvements masculins et féminins redonnent un nouveau souffle à cette pratique et lui confèrent une saveur d'aujourd'hui, profondément vivante.
Conception, chorégraphie : Filipe Lourenço.
Assistante à la chorégraphie : Déborah Lary.
Interprétation (musique et danse) : Sabine Rivière, Agathe Thevenot, Ana Cristina Velasquez, Jamir Attar, Khalid Benghrib, Youness Aboulakoul.
Lumière : Yves Godin.
Régisseur : Loren Palmer.

Installation "Borealis" © Sebastien Puiatti.
Installation "Borealis" © Sebastien Puiatti.
30 juillet au 2 août.
Installation - "Borealis" - Dan Acher.
Une aurore boréale en plein cœur de Paris ? Typiques des ciels nordiques, ces phénomènes lumineux ont quelque chose de magnétique et de fascinant. D'autant qu'elles sont plutôt rares et imprévisibles, voire chimériques, sous nos latitudes.
Et pourtant, les Parisiens vont pouvoir voir une aurore boréale s'étendre au-dessus du Lycée Jacques-Decour. Ces rubans verts fluorescents, parfois mâtinés de bleu et violet, serpenteront mystérieusement dans la nuit… Et l'émerveillement jaillit !
Création : Dan Acher.
Création musicale : OXSA.

30 juillet au 2 août.
Installation - "Purple Rain" - Pierre Ardouvin.
Hommage malicieux à la chanson de Prince et au film coréalisé avec Albert Magnoli, le dispositif sonore et visuel imaginé par Pierre Ardouvin évoque un plateau de tournage grandeur nature dont le visiteur, muni d'un parapluie, devient le principal acteur. Sous les feux des projecteurs et une fine pluie violette, chacun réveille le fantôme d'un Prince ou d'un Gene Kelly, dans une atmosphère romantique, rock'n'roll et un brin mélancolique…
Création : Pierre Ardouvin.

"Je ne serais pas arrivé là si..." © Jean-Louis Fernandez.
"Je ne serais pas arrivé là si..." © Jean-Louis Fernandez.
31 juillet de 17 h à 19 h.
Radio - "Radio Arbres" - Laetitia Dosch.
Artiste inclassable et touche-à-tout, Laetitia Dosch mène, en dehors de sa carrière d'actrice au cinéma et au théâtre, une recherche qui lui est tout à fait personnelle. Avec "Radio Arbres", elle se lance dans une nouvelle exploration sensible, et en dehors des sentiers battus, avec la fantaisie et la radicalité qu'on lui connaît, pour interroger notre rapport au vivant.
À suivre en direct sur Radio Nova ou sur le site du festival

31 juillet et 1er août à 20 h.
Lecture - "Je ne serais pas arrivée là si…" - Julie Gayet et Judith Henry.
Au travers de ces récits individuels, "Je ne serais pas arrivée là si…" évoque la condition féminine, les rapports entre les hommes et les femmes et l'évolution des idées qui structurent notre société. Délicates, intimes, parfois inattendues, les prises de paroles viennent rompre le conformisme et la banalité grâce à cet art singulier de "l'accouchement de la pensée".
D'après "Je ne serais pas arrivée là si…" d'Annick Cojean, aux éditions Grasset en partenariat avec Le Monde.
Conception et mise en scène : Judith Henry.
Avec : Julie Gayet et Judith Henry.

Djazia Satour © Christophe Dehousse.
Djazia Satour © Christophe Dehousse.
1er août à partir de 20 h.
Musique - "Concert sur la Seine" - Djazia Satour et Jupiter & Okwess.
Pour fêter l'été et le plaisir de se retrouver en toute liberté sur les bords de Seine, venez vivre une soirée de concerts magique !
Du Pont de l'Alma à la Bibliothèque nationale de France, en passant par le Musée d'Orsay, l'Hôtel de ville ou encore le Square Tino Rossi, la pop-folk pétillante de Djazia Satour et le "Bofenia rock" des Jupiter & Okwess inonderont les deux rives.
Suivre le bateau ou plutôt guetter son arrivée, ce sera à vous de choisir !

2 août à 14 h et 21 h.
Magie - "Baltass & Close up" - Yann Frish.
En quelques minutes, il a fait voler en éclat l'image de la magie, les certitudes de certains persuadés que tout réside dans le truc. Le véritable travail artistique commence là où la technicité est "oubliée", où le truc n'est plus qu'un accessoire au service d'un message, d'une histoire, d'un scénario.
Le jeune prodige utilisera aussi un autre de ses instruments fétiches, la carte à jouer, pour nous proposer quelques tours de "close up", avec la gouaille et l'humour qu'on lui connaît.
Par Yann Frisch.

"Clownstrum" © Cdarek-Szuster.
"Clownstrum" © Cdarek-Szuster.
2 août à 15 h 30 et 19 h.
Théâtre - "Clownstrum" - Louis Arene et Lionel Lingelser/Munstrum théâtre.
Louis Arene et Lionel Lingelser du Munstrum théâtre s'emparent du thème de la catastrophe avec le ton résolument comique, iconoclaste et joyeux dont ils ont le secret. Accompagnés sur scène par Sophie Botte et Delphine Cottu, ancienne comédienne du Théâtre du Soleil, ils convoquent "un rire qui tient tête à la désespérance, au cynisme des dominants et à la rationalité qui vide notre quotidien de la poésie. Pour le dire mieux : un rire politique. Un rire révolutionnaire".
Conception et interprétation : Louis Arene, Sophie Botte et Delphine Cottu.
Mise en scène : Louis Arene et Lionel Lingelser.
Collaboration artistique : François De Brauer.
Création nez, costumes, maquillages : Louis Arene.
Régie générale : Valentin Paul.

2 août à 16 h et 19 h 30.
Théâtre - "J'ai trop peur" - David Lescot.
David Lescot, qui a puisé dans le vocabulaire ado, prend un malin plaisir à forcer le trait. Trois comédiennes incarnent le jeune héros de dix ans, sa peste de petite sœur (deux ans et demi) et l’ado qui vient donner ses conseils pour ne pas avoir l’air d’un "TPLD" ("tu pues la défaite") le jour de la rentrée. Le résultat est à la fois tendre, drôle, et d’une grande virtuosité.
Scénographie : François Gauthier Lafaye.
Lumières : Romain Thévenon.
Assistantes : Véronique Felenbok et Faustine Noguès.
Avec : Suzanne Aubert, Camille Bernon, Charlotte Corman, Théodora Marcadé, Élise Marie, Caroline Menon-Bertheux, Camille Roy, Lyn Thibault, Marion Verstraeten (en alternance).

"Instable" © Paul Bajard.
"Instable" © Paul Bajard.
2 août à 17 h.
Cirque - "Instable" - Nicolas Fraiseau & Christophe Huysman.
Enclin à maîtriser son corps et à se confronter au risque, le jeune circassien Nicolas Fraiseau entreprend un jeu d'équilibre avec un mât pour horizon. Sans hauban ni accroche fixe au départ, le mât est alors plus instable que l'homme, obligeant ainsi l'artiste à trouver une stabilité en lui, un ancrage, un centre. À travers cette figure qui tente de s'élever par tous les moyens, le spectacle déploie sa puissance dans la fragilité et les limites de la condition humaine.
Idée originale et jeu : Nicolas Fraiseau.
Mise en scène : Christophe Huysman.
Regards extérieurs : Mads Rosenbeck et Maël Tebibi.
Création lumière : Éric Fassa.
Création son : Robert Benz.
Scénographie : Nicolas Fraiseau, Christophe Huysman en collaboration avec Sylvain Fertard.
Costumes : Mélinda Mouslim.
Constructions : Sylvain Fertard et Michel Tardif.

2 août à 18 h.
Cirque - "Renverse" - Les filles du renard pâle.
Elle grimpe à la verticale pour pouvoir évoluer, là-haut, sur cette ligne horizontale… 4,5 mètres de vide sous ses pieds. Elle avance, en équilibre sur ce fil, mais se retrouve aussi tête en bas, à la renverse. Elle, c'est Johanne Humblet, fildefériste et funambule belge formée en France à l'Académie Fratellini, qui n'a de cesse de repousser avec malice les limites de la discipline, toujours accompagnée de ses musiciens en live.
Funambule : Johanne Humblet.
Musique : Johann Candoré, Kevin Laval.
Régie générale : Steve Duprez.
Régie son : Mathieu Ryo
Costume : Solenne Capmas.

"Renverse" © Axel Tihon.
"Renverse" © Axel Tihon.
Festival Paris l'été en toute liberté
Du 29 juillet au 2 août 2020.
Deux lieux de représentation :
Lycée Jacques Decour, 12 avenue Trudaine, Paris 9e ;
Sur la Seine, de la Tour Eiffel à la Bibliothèque François Mitterrand.
Entrée gratuite pour tous mais réservation obligatoire :
en ligne sur parislete.fr
ou 01 44 94 98 00
ou billetterie@parislete.fr

Gil Chauveau
Mercredi 29 Juillet 2020

Nouveau commentaire :

Théâtre | Danse | Concerts & Lyrique | À l'affiche | À l'affiche bis | Cirque & Rue | Humour | Festivals | Pitchouns | Paroles & Musique | Avignon 2017 | Avignon 2018 | Avignon 2019 | CédéDévédé | Trib'Une | RV du Jour | Pièce du boucher | Coulisses & Cie | Coin de l’œil | Archives | Avignon 2021 | Avignon 2022 | Avignon 2023 | Avignon 2024 | À l'affiche ter





Numéros Papier

Anciens Numéros de La Revue du Spectacle (10)

Vente des numéros "Collectors" de La Revue du Spectacle.
10 euros l'exemplaire, frais de port compris.






À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024