La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.



Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager
Avignon 2024

•In 2024• "La vie secrète des vieux" Aimer même trop, même mal… Aimer jusqu'à la déchirure

"Telle est ma quête", ainsi parlait l'Homme de la Mancha de Jacques Brel au Théâtre des Champs-Élysées en 1968… Une quête qu'ont fait leur cette troupe de vieux messieurs et vieilles dames "indignes" (cf. "La vieille dame indigne" de René Allio, 1965, véritable ode à la liberté) avides de vivre "jusqu'au bout" (ouaf… la crudité revendiquée de leur langue émancipée y autorise) ce qui constitue, n'en déplaise aux catholiques conservateurs, le sel de l'existence. Autour de leur metteur en scène, Mohamed El Khatib, ils vont bousculer les règles de la bienséance apprise pour dire sereinement l'amour chevillé au corps des vieux.



© Christophe Raynaud de Lage.
© Christophe Raynaud de Lage.
Votre ticket n'est plus valable. Prenez vos pilules, jouez au Monopoly, au Scrabble, regardez la télé… des jeux de votre âge quoi ! Et surtout, ayez la dignité d'attendre la mort en silence, on ne veut pas entendre vos jérémiades et – encore moins ! – vos chuchotements de plaisir et vos cris d'amour… Mohamed El Khatib, fin observateur des us et coutumes de nos sociétés occidentales, a documenté son projet théâtral par une série d'entretiens pris sur le vif en Ehpad au moment de la Covid, des mouroirs avec eau et électricité à tous les étages. Autour de lui et d'une aide-soignante, artiste professionnelle pétillante de malice, vont exister pleinement huit vieux et vieilles revendiquant avec une belle tranquillité leur droit au sexe et à l'amour (ce sont, aussi, des sentimentaux, pas que des addicts de la baise).

Un fauteuil roulant poussé par un vieux très guilleret fait son entrée… On nous avertit alors qu'en fonction du grand âge des participant(e)s au plateau, et malgré les deux défibrillateurs à disposition, certain(e)s sont susceptibles de mourir sur scène, ce qui – on l'admettra aisément – est un meilleur destin que mourir en Ehpad… Humour noir et vieilles dentelles, le ton est donné. De son fauteuil, la doyenne de la troupe, 91 ans, Belge et ancienne présentatrice du journal TV, va ar-ti-cu-ler son texte, elle qui a renoncé à son abonnement à la Comédie-Française car "ils" ne savent plus scander, un vrai scandale ! Confiant plus sérieusement que, ce qui lui manque aujourd'hui – elle qui a eu la chance d'avoir beaucoup d'hommes –, c'est d'embrasser quelqu'un sur la bouche et de manquer à quelqu'un.

© Christophe Raynaud de Lage.
© Christophe Raynaud de Lage.
Elle enchaîne en ar-ti-cu-lant le texte d'un autre, un certain Alfred de Musset dont elle déclame l'éclatant manifeste de l'amour (sans badiner) qu'elle a fait sien… "On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui".

En facilitateur des échanges, le metteur en scène présent sur scène rappellera la préoccupation récurrente énoncée par les résidents âgés s'étant très librement confiés… "Faites ce que vous voulez de nos histoires, mais surtout n'en dites rien à nos enfants". Et lorsque chacun et chacune prendra ensuite la parole, on comprendra pour quelles raisons cette demande lui a été adressée… La peur de choquer le "sens moral" de leurs progénitures victimes du conditionnement sociétal… mais, plus encore, de se voir eux interdits d'amour.

Elle, médecin chirurgien, ayant hérité de magnifiques cormes qu'elle doit à son défunt mari, éprouvant toujours à son âge avancé (82 ans) les pulsions sexuelles de ses vingt ans… mais plus de rapports pour les satisfaire… Alors ? La masturbation ! Retour à ses pratiques des débuts, ainsi en va-t-il d'un cycle parfait. L'occasion de confesser, en tant que chirurgien ayant eu à "opérer", les trésors d'imagination des masturbateurs en série. Le crucifix à extirper d'un fidèle vagin, le vase japonais décoré de belles fleurs à retirer d'un rectum accueillant… Et lorsque, se retournant vers ses camarades, elle les interroge sur leurs pratiques personnelles, l'une, hilare, de confier l'attraction irrésistible qui l'a conduite à se saisir en cuisine d'une carotte avenante, avant de la tremper dans le potage.

© Christophe Raynaud de Lage.
© Christophe Raynaud de Lage.
Lui, 85 ans, raconte son dépucelage dans la rue des putes à Tunis dans les années 57 par des dames au grand cœur qu'il a pu rétribuer grâce à sa soudaine vocation d'enfant de chœur, les enterrements, qu'ils en soient ici laïquement remerciés, offrant, et de loin, les meilleurs pourboires.

Lui, bel homme, prenant appui droit comme un "i" sur sa canne et confiant que son père, 86 ans, avait accepté son invitation de l'accompagner à la Gay Pride. Toujours aussi désirant des hommes, même s'il ne partage plus son appartement pour se garder les moments compliqués. Quant aux faiblesses érectiles, il a trouvé la parade viagra. Et, en plus, il est aujourd'hui amoureux d'une femme.

Et bien d'autres témoignages encore, tous n'étant pas, à l'image de la vie, heureux… Ainsi de l'amour passionnel partagé entre une résidente et un résident, amour explosant dans une émouvante lettre lue, missive à la tonalité vibrante d'accents adolescents. L'autrice, à qui on a formellement interdit de retrouver son amoureux, a préféré se donner la mort, seule dans sa chambre. Et là, le cri de colère d'un résident : "Non seulement, petits, nos enfants, il a fallu les torcher, et maintenant ils nous font chier en se mêlant de notre sexualité…". Problème éminemment politique et crucial que celui d'une société qui infantilise le grand âge sous prétexte de veiller sur lui. La dérive s'étendant des proches (dérangés par quoi ?) aux institutions (l'ordre social en dépendrait-il ?) qui, dans le même élan, veillent au grain de l'interdit sexuel des vieux érigé en tabou non transgressable.

Mais la vie, inaliénable par nature pour les êtres désirants quels que soient les âges, reprend le dessus au travers d'une bombe désinhibée, c'est-à-dire magnifiquement libre. Elle, après avoir constaté que les Ehpad ce n'est pas la scène ballroom, c'est par SMS qu'elle a rencontré sa partenaire qu'elle a aimé… avec son cœur, avec son cul, avant de découvrir les ressources inépuisables du clitoris. Quant au rêve nocturne où elle s'est écriée "Enculez-moi !", elle ne l'interprétera pas, laissant à Dieu et à la psychanalyse le soin de le faire.

Fédérant ces personnes, personnages éminemment vivants en quête de plaisir amoureux et charnel, une actrice professionnelle jouant le rôle d'une aide-soignante délivre toujours avec humour le ressenti des femmes d'origine magrébine, vouées aux tâches les plus ingrates et confrontées régulièrement à des remarques racistes sous couvert de plaisanteries anodines. C'est elle aussi qui, en guise de tableau final, se lancera dans un numéro théâtral des plus toniques, patchwork de tout ce que les résidents ont pu apporter d'artistique (scènes de "Roméo et Juliette", de "Bérénice", Chant lyrique, chants populaires…). Numéro salué par les gerbes de feux d'artifice, les applaudissements nourris des résidents… et des spectateurs inclus.

© Christophe Raynaud de Lage.
© Christophe Raynaud de Lage.
Au-delà du plaisir sensuel lié à l'humanité à fleur de peau de ses vieux et vieilles mus par les désirs sexuels qui les transcendent, la force de la proposition artistique de Mohamed El Khatib tient à son bel engagement politique. En effet, apporter sur un plateau la preuve concrète que le désir est – et sans date aucune de péremption – le moteur de ce qui maintient en vie l'animal humain libéré des structures aliénantes de domination, est stricto sensu révolutionnaire.

Un certain Wilhelm Reich, psychiatre et psychanalyste autrichien, appartenant au courant analytique antifasciste, n'a-t-il pas écrit, en 1936, "La Révolution sexuelle"… Essai où il accréditait la thèse que la sexualité est une utopie nécessaire… Qu'elle était de nature à mettre à bas les carcans du capitalisme et du patriarcat. Une utopie devenant devant nous, spectateurs des théâtres de la 78ᵉ édition du Festival d'Avignon, une réalité vivante.
◙ Yves Kafka

Vu le lundi 15 juillet 2024 à La Chartreuse-CNES de Villeneuve-lez-Avignon.

"La vie secrète des vieux"

© Christophe Raynaud de Lage.
© Christophe Raynaud de Lage.
"La vie secrète des vieux"
France - Création 2024.
Spectacle en français surtitré en anglais.
Conception : Mohamed El Khatib.
Avec (en alternance) : Annie Boisdenghien, Micheline Boussaingault, Marie-Louise Carlier, Chille Deman, Martine Devries, Jean-Pierre Dupuy, Yasmine Hadj Ali, Salimata Kamaté, Jacqueline Juin, Jean Paul Sidolle, Gaby Suffrin.
Dramaturgie : Camille Nauffray.
Scénographie : Frédéric Hocké.
Vidéo : Emmanuel Manzano.
Son : Arnaud Léger.
Collaboration : Mathilde Chadeau, Vassia Chavaroche.
Vie médicale : Paul Ceulenaere, Virginie Tanda, Vinciane Watrin.
Entretiens : Marie Desgranges, Zacharie Dutertre, Vanessa Larré.
Régie générale : Jonathan Douchet.
Photographie : Yohanne Lamoulère.
Traduction pour le surtitrage : Babel Subtitling (anglais).
Durée : 1 h 10.

•Avignon In 2024•
Du 4 au 19 juillet 2024.
Représenté à 18 h.
La Chartreuse-CNES, Villeneuve-lez-Avignon.
Réservations : 04 90 14 14 14, tous les jours de 10 h à 19 h.
>> festival-avignon.com

Tournée
Du 12 au 26 septembre 2024 : Théâtre de la Ville (dans le cadre du Festival d'Automne), Paris.
5 octobre 2024 : Festival Internazionale del Teatr, Lugano (Suisse).
8 et 9 octobre 2024 : Espace 1789 - Scène conventionnée pour la danse, Saint-Ouen (93).
11 octobre 2024 : Théâtre Cinéma - Scène conventionnée pour la diversité linguistique, Choisy-le-Roi (94).
9 et 10 novembre 2024 : Romaeuropa Festival, Rome (Italie).
Du 27 au 29 novembre 2024 : Centre dramatique national Orléans Centre-Val de Loire, Orrléans (45).
Du 12 au 15 décembre 2024 : La Comédie, Genève (Suisse)
18 et 19 décembre 2024 : Points communs - Nouvelle Scène nationale, Cergy-Pontoise (95).
9 et 10 janvier 2025 : Théâtre du Bois de l'Aune, Aix-en-Provence(13).
Du 13 au 15 janvier 2025 : Tandem - Scène nationale d'Arras-Douai, Arras (62).
17 et 18 janvier 2025 : Le Channel - Scène nationale, de Calais
28 janvier 2025 : Équinoxe - Scène nationale, Châteauroux (36).
30 janvier 2025 : Halle aux grains - Scène nationale, Blois (41).
Du 12 au 15 février 2025 : La Comédie Scène nationale, Clermont-Ferrand (63).
Du 11 au 15 mars 2025 : Théâtre national de Bretagne, Rennes (35).
28 et 29 mars 2025 : Bonlieu - Scène nationale, Annecy (74).
8 et 9 avril 2025 : Espace Malraux Scène nationale, Chambéry (73).
Du 15 au 17 avril 2025 : MC2 - Scène nationale, Grenoble (38).
27 et 28 mai 2025 : L'Espal - Scène nationale, Le Mans (72).

Yves Kafka
Mercredi 17 Juillet 2024

Nouveau commentaire :

Théâtre | Danse | Concerts & Lyrique | À l'affiche | À l'affiche bis | Cirque & Rue | Humour | Festivals | Pitchouns | Paroles & Musique | Avignon 2017 | Avignon 2018 | Avignon 2019 | CédéDévédé | Trib'Une | RV du Jour | Pièce du boucher | Coulisses & Cie | Coin de l’œil | Archives | Avignon 2021 | Avignon 2022 | Avignon 2023 | Avignon 2024 | À l'affiche ter


Brèves & Com


Numéros Papier

Anciens Numéros de La Revue du Spectacle (10)

Vente des numéros "Collectors" de La Revue du Spectacle.
10 euros l'exemplaire, frais de port compris.






À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024