Connaissez-vous Arsène Mosca ? La voix masculine de "Un gars, une fille", ami du couple joué par Alexandre Lamy et Jean Dujardin, des rôles au cinéma, notamment dans "OSS 117" ou l'impeccable "Contre-enquête", et un acteur à la grande palette de couleurs.
Le soir de la dernière de la pièce, la joyeuse troupe a tout donné et le public en redemandait. La comédie demande une certaine dextérité, un rythme et, surtout, des blagues qui ne tombent pas trop bas. Cette pièce, c'est tout ça réuni pendant un peu moins d'une heure et demie.
Une histoire de hold-up qui tourne mal dans un bistrot de quartier. Un gangster, des propriétaires, un client complètement enivré et déjanté. Ça parle, ça fuse et ça déconne ! Normal, c'est la dernière et les signes de fatigue sont présents. Comme tout gamin, un manque de sommeil a deux versants. La mauvaise humeur ou l'excitation.
Force est de constater que ce soir-là, tous ces gamins devenus des grands n'ont rien perdu du terrain de jeu de l'enfance en conservant sa grande qualité et surtout l'insouciance. Telle une cour de récréation, ce bistrot vire au hold-up totalement burlesque aux mots bien prononcés qui rappellent les heures précieuses d'un cinéma de genre "policier" dont les dialogues resteront pour l'éternité.
Le soir de la dernière de la pièce, la joyeuse troupe a tout donné et le public en redemandait. La comédie demande une certaine dextérité, un rythme et, surtout, des blagues qui ne tombent pas trop bas. Cette pièce, c'est tout ça réuni pendant un peu moins d'une heure et demie.
Une histoire de hold-up qui tourne mal dans un bistrot de quartier. Un gangster, des propriétaires, un client complètement enivré et déjanté. Ça parle, ça fuse et ça déconne ! Normal, c'est la dernière et les signes de fatigue sont présents. Comme tout gamin, un manque de sommeil a deux versants. La mauvaise humeur ou l'excitation.
Force est de constater que ce soir-là, tous ces gamins devenus des grands n'ont rien perdu du terrain de jeu de l'enfance en conservant sa grande qualité et surtout l'insouciance. Telle une cour de récréation, ce bistrot vire au hold-up totalement burlesque aux mots bien prononcés qui rappellent les heures précieuses d'un cinéma de genre "policier" dont les dialogues resteront pour l'éternité.
Arsène Mosca l'exprime dans son dossier de presse, je cite : "Avec son ambiance délicieusement rétro et ses répliques incisives, cette comédie vous transporte au cinéma pour plus d'une heure de rires."
Je me méfie souvent des dossiers de presse. C'est un peu comme la bande-annonce d'un film dans lequel tout semble réussi, puis, face à l'écran, une heure trente plus tard, il y a de la déception. La bande-annonce a gardé le meilleur, c'est-à-dire quelques minutes, puis le reste du temps : ennui. Là, c'est différent. Le dossier est simple et ressemble à l'auteur et metteur en scène. Il y a une énergie palpable dans le choix des couleurs, couleurs que j'ai retrouvées en plateau, puis une simplicité. Oui, Arsène Mosca est un artiste simple. Il aime rire, il aime jouer et partager la scène. Il est donc logique d'assister à une réussite humoristique.
Sans oublier ses compères, tous excellents et maîtrisant le sens de la comédie avec talent.
La comédie demande une certaine dextérité, je sais, je l'ai déjà écrit plus haut. Pour le hold-up, si toutefois Arsène Mosca se voyait en gangster dans une autre vie, ce serait possiblement la tuile ! Trop gentil et définitivement bien plus à son aise sur une scène de théâtre ou à endosser n'importe quel rôle dans un film.
Il dit "être monté à Paris pour s'épanouir dans le métier de comédien". Bien lui en a fait ! De spectacles en films, de voix en mises en scène, ce qu'il a su voler et braquer sans cassure et sans égratignure aux bras, c'est son immense talent d'artiste et son éternel regard d'enfant.
◙ Isabelle Lauriou
Je me méfie souvent des dossiers de presse. C'est un peu comme la bande-annonce d'un film dans lequel tout semble réussi, puis, face à l'écran, une heure trente plus tard, il y a de la déception. La bande-annonce a gardé le meilleur, c'est-à-dire quelques minutes, puis le reste du temps : ennui. Là, c'est différent. Le dossier est simple et ressemble à l'auteur et metteur en scène. Il y a une énergie palpable dans le choix des couleurs, couleurs que j'ai retrouvées en plateau, puis une simplicité. Oui, Arsène Mosca est un artiste simple. Il aime rire, il aime jouer et partager la scène. Il est donc logique d'assister à une réussite humoristique.
Sans oublier ses compères, tous excellents et maîtrisant le sens de la comédie avec talent.
La comédie demande une certaine dextérité, je sais, je l'ai déjà écrit plus haut. Pour le hold-up, si toutefois Arsène Mosca se voyait en gangster dans une autre vie, ce serait possiblement la tuile ! Trop gentil et définitivement bien plus à son aise sur une scène de théâtre ou à endosser n'importe quel rôle dans un film.
Il dit "être monté à Paris pour s'épanouir dans le métier de comédien". Bien lui en a fait ! De spectacles en films, de voix en mises en scène, ce qu'il a su voler et braquer sans cassure et sans égratignure aux bras, c'est son immense talent d'artiste et son éternel regard d'enfant.
◙ Isabelle Lauriou