Les bras, quelle transition ! Antonella me présente Marie qui, elle, me passe Florence au téléphone après que j'ai salué Jérôme et, soudain, arrive dans la casa du bonheur, Marina puis Mauricette et, ensuite, Virginie me sourit, me demande : où est Marie ? Je suis à Pigna. Le festival des sourires et de l'accueil a bien commencé ! Tout en simplicité ! Je suis à Pigna pour le Festivoce et les bras qui me sont ouverts me confirment que j'ai bel et bien quitté la grisaille du sol parisien !
Festivoce 2021, les voix s'élèvent, le son résonne et le miracle opère… Je suis chanceuse d'y être pour croquer une pièce (bien) montée - la blague ! Surtout quand je pense au mariage et aux tubes bien lourds de variétés qui sévissaient à côté !
Le spectacle vivant prend alors tout son sens lorsque le trac ne devient qu'une anecdote… car le duo de comédiens ne s'est, justement, en rien "démonté". La pièce que j'ai croquée à pleines dents est une adaptation du roman "Cosmétique de l'Ennemi" d'Amélie Nothomb. C'est Antonella Negroni qui assure à la fois l'écriture et la mise en scène. Antonella est une femme de théâtre dans ce qu'il a de plus pur et de plus esthétique. Sa grande force est la tendresse extrême qu'elle porte à ses acteurs.
Le texte réadapté par ses soins où l'homme a cédé la place à une femme en raconte beaucoup sur sa manière d'observer l'humain et sur son état d'esprit. Ouverture, sensibilité et générosité sont les qualités qui me reviennent quand je tapote les mots sur le clavier et que je pense à elle. Comme une chirurgienne du mot, elle a conservé du roman l'essentiel en y ajoutant sa touche personnelle.
Dans un décor sobre, en plein air, avec en arrière-plan… ces reliefs de Balagne impressionnants, sans lumière, le public a été capté par l'intensité du jeu des deux acteurs. Concentrés, armés pour une heure vingt de phrasé subtil et ciselé, ce duo a incarné la complicité sur un plateau revu et corrigé (Covid-19 oblige !) pour le Festivoce.
Festivoce 2021, les voix s'élèvent, le son résonne et le miracle opère… Je suis chanceuse d'y être pour croquer une pièce (bien) montée - la blague ! Surtout quand je pense au mariage et aux tubes bien lourds de variétés qui sévissaient à côté !
Le spectacle vivant prend alors tout son sens lorsque le trac ne devient qu'une anecdote… car le duo de comédiens ne s'est, justement, en rien "démonté". La pièce que j'ai croquée à pleines dents est une adaptation du roman "Cosmétique de l'Ennemi" d'Amélie Nothomb. C'est Antonella Negroni qui assure à la fois l'écriture et la mise en scène. Antonella est une femme de théâtre dans ce qu'il a de plus pur et de plus esthétique. Sa grande force est la tendresse extrême qu'elle porte à ses acteurs.
Le texte réadapté par ses soins où l'homme a cédé la place à une femme en raconte beaucoup sur sa manière d'observer l'humain et sur son état d'esprit. Ouverture, sensibilité et générosité sont les qualités qui me reviennent quand je tapote les mots sur le clavier et que je pense à elle. Comme une chirurgienne du mot, elle a conservé du roman l'essentiel en y ajoutant sa touche personnelle.
Dans un décor sobre, en plein air, avec en arrière-plan… ces reliefs de Balagne impressionnants, sans lumière, le public a été capté par l'intensité du jeu des deux acteurs. Concentrés, armés pour une heure vingt de phrasé subtil et ciselé, ce duo a incarné la complicité sur un plateau revu et corrigé (Covid-19 oblige !) pour le Festivoce.
Elle et Lui. Isabelle et Jacques. Les comédiens. Dans leurs yeux aussi se tenaient leurs mains tant ils étaient connectés au sol de cet aéroport où tout bascule pour elle tel un atterrissage brutal ou un bon mistral qui glace le sang !
Peu importait la Macarena des futurs mariés ou autre Aya Nakamura qui heurte les tympans, rien ne les a déconcentrés ! Rien de rien. Comme le chantait Édith Piaf…
Antonella Negroni a écrit un jour "qu'elle quittait le théâtre" pour accompagner les patients dans leur thérapie…
Elle n'a donc pas quitté le théâtre et tant mieux ! Ce fut une réussite ! La route ne fait que démarrer avec cette équipe, car une première si applaudie dans des conditions techniques chaotiques présage une merveilleuse suite. Qu'elle ne regrette en rien d'être de retour au théâtre avec cette pépite de spectacle qu'est "Cosmétique de l'Ennemi".
Le trac ne devient qu'une anecdote quand le spectacle vit et que le professionnalisme des artistes nous a si bien réunis.
Je leur souhaite une longue tournée ici dans cette Corse où le spectacle est né, puis sur le continent qui pourra juger de la qualité de cette pièce bien montée entrecoupée de sons justes et appropriés.
Cette pièce montée est comme une gourmandise, qu'il est indispensable de partager.
Peu importait la Macarena des futurs mariés ou autre Aya Nakamura qui heurte les tympans, rien ne les a déconcentrés ! Rien de rien. Comme le chantait Édith Piaf…
Antonella Negroni a écrit un jour "qu'elle quittait le théâtre" pour accompagner les patients dans leur thérapie…
Elle n'a donc pas quitté le théâtre et tant mieux ! Ce fut une réussite ! La route ne fait que démarrer avec cette équipe, car une première si applaudie dans des conditions techniques chaotiques présage une merveilleuse suite. Qu'elle ne regrette en rien d'être de retour au théâtre avec cette pépite de spectacle qu'est "Cosmétique de l'Ennemi".
Le trac ne devient qu'une anecdote quand le spectacle vit et que le professionnalisme des artistes nous a si bien réunis.
Je leur souhaite une longue tournée ici dans cette Corse où le spectacle est né, puis sur le continent qui pourra juger de la qualité de cette pièce bien montée entrecoupée de sons justes et appropriés.
Cette pièce montée est comme une gourmandise, qu'il est indispensable de partager.
"Cosmétique de l'Ennemi"
D'après le roman d'Amélie Nothomb.
Mise en Scène et Adaptation : Antonella Negroni.
Assistante à la mise en scène : Vanina Benisty.
Avec : Isabelle Eisenstein, Jacques Bouisset.
Scénographie, décor et costumes : Christophe Grelié.
Mise en lumière : Christine Bartoli.
Musique originale : Jérôme Casalonga.
Production : Art et Noces Troubles.
23 juillet 2021.
À 20 h30.
Centre culturel Alb'Oru (Théâtre de verdure),
13, Rue Saint-Exupéry, Bastia (20).
25 juillet à 21 h : Lumio (20).
28 juillet à 19 h : Parc de Saleccia, Route de Bastia, L'Île-Rousse (20).
Mise en Scène et Adaptation : Antonella Negroni.
Assistante à la mise en scène : Vanina Benisty.
Avec : Isabelle Eisenstein, Jacques Bouisset.
Scénographie, décor et costumes : Christophe Grelié.
Mise en lumière : Christine Bartoli.
Musique originale : Jérôme Casalonga.
Production : Art et Noces Troubles.
23 juillet 2021.
À 20 h30.
Centre culturel Alb'Oru (Théâtre de verdure),
13, Rue Saint-Exupéry, Bastia (20).
25 juillet à 21 h : Lumio (20).
28 juillet à 19 h : Parc de Saleccia, Route de Bastia, L'Île-Rousse (20).