Attention on ne confond pas la "Manon" de Jules Massenet, ouvrage de 1884 et la "Manon Lescaut" de Puccini créée à Turin en 1893, un premier succès public pour le compositeur toscan. Cette histoire de coquette vénale rendant chèvre un chevalier fou amoureux inspirera bien des artistes jusqu’à Serge Gainsbourg en 1968 (pour un film dont on a tout oublié sauf Sami Frey). Le Royal Opera House propose en ce début de printemps une nouvelle production de cet opéra puccinien, absent de la scène londonienne depuis trente ans, et la confie au metteur en scène Jonathan Kent - un familier des lieux et de Jonas avec leur "Tosca" de 2013.
Les raisons de se rendre dans le cinéma le plus proche de son home sweet home le 24 juin pour un direct live de "Manon Lescaut" sont nombreuses. L’œuvre d’abord, composée par un Maestro lyrique, chef incontesté du courant vériste (ah ! cette scène d’embarquement forcé au Havre à l’acte III !), est un des monuments du bel canto. De grands airs parfaitement cousus dans une trame dramatique efficace, des séquences orchestrales brillantes enflammant l’imagination, un pathétique échevelé "con accento appassionato", tout ferait pleurer une pierre, a fortiori un mélomane au cœur d’artichaut (j’en suis : écoutez cette aria "In quelle trine morbide"). Un opéra populaire pour une bouchée de pain de surcroît - moins de vingt euros la place.
Les raisons de se rendre dans le cinéma le plus proche de son home sweet home le 24 juin pour un direct live de "Manon Lescaut" sont nombreuses. L’œuvre d’abord, composée par un Maestro lyrique, chef incontesté du courant vériste (ah ! cette scène d’embarquement forcé au Havre à l’acte III !), est un des monuments du bel canto. De grands airs parfaitement cousus dans une trame dramatique efficace, des séquences orchestrales brillantes enflammant l’imagination, un pathétique échevelé "con accento appassionato", tout ferait pleurer une pierre, a fortiori un mélomane au cœur d’artichaut (j’en suis : écoutez cette aria "In quelle trine morbide"). Un opéra populaire pour une bouchée de pain de surcroît - moins de vingt euros la place.
Et puis c’est le sublime Jonas Kaufmann qui chante le rôle de Des Grieux - qualifié du doux prénom de Renato ici (???) - avec la jolie soprano lettone Kristine Opolais et un chef qu’il connaît bien, Antonio Pappano, directeur musical du ROH comme on le sait peut-être. Après les sombres territoires wagnériens et les drames post-romantiques français, place à la grande bellezza puccinienne : le coup de foudre toujours recommencé pour LE ténor de notre époque "Signor non vidi mai simile a questo"…
Opéra retransmis le 24 juin 2014 à 19h45.
Liste des salles partenaires et réservations :
>> akuentic.com/fr
Jusqu’au 7 juillet 2014 au Royal Opera House à Londres, Royaume Uni.
"Manon Lescaut" (1893).
Opéra en quatre actes.
Musique : Giacomo Puccini (1858 - 1924).
Livret : Marco Praga, Giuseppe Giacosa et Luigi Illica.
En langue italienne surtitrée en français.
Durée : 2 h 40 avec entracte.
Kristine Opolais, Manon Lescaut.
Christopher Maltman, Lescaut.
Jonas Kaufmann, Chevalier Des Grieux.
Benjamin Hulett, Edmondo.
Antonio Pappano, direction musicale.
Jonathan Kent, mise en scène.
Paul Brown, décors.
Mark Henderson, lumières.
Denni Sayers, chorégraphie.
Opéra retransmis le 24 juin 2014 à 19h45.
Liste des salles partenaires et réservations :
>> akuentic.com/fr
Jusqu’au 7 juillet 2014 au Royal Opera House à Londres, Royaume Uni.
"Manon Lescaut" (1893).
Opéra en quatre actes.
Musique : Giacomo Puccini (1858 - 1924).
Livret : Marco Praga, Giuseppe Giacosa et Luigi Illica.
En langue italienne surtitrée en français.
Durée : 2 h 40 avec entracte.
Kristine Opolais, Manon Lescaut.
Christopher Maltman, Lescaut.
Jonas Kaufmann, Chevalier Des Grieux.
Benjamin Hulett, Edmondo.
Antonio Pappano, direction musicale.
Jonathan Kent, mise en scène.
Paul Brown, décors.
Mark Henderson, lumières.
Denni Sayers, chorégraphie.