© Olivier Look.
Pina Bausch a ce regard aiguisé qui dévoile avec acuité et gourmandise nos comportements humains. En 1978, elle créait "Kontakthof" où elle mettait à nu les rapports entre homme et femme dans des situations où la vanité, la moquerie, l’amour et la cruauté sont comme chiens et chats.
Pina Bausch, dans une démarche qui est restée étonnamment moderne, vise à l’essentiel, sans ostentation. Ce qu’elle propose est nourrit d’audace dans une chorégraphie où le mouvement, aussi anodin soit-il, n’en comporte pas moins un spectre multidimensionnel dans lequel l’humour, la grâce et les ruptures de jeu en sont la colonne vertébrale.
Pina Bausch a créé un langage chorégraphique qui a redéfinit la danse dans son rapport à la scène et à l’expressivité. Ce qui prime dans ses spectacles est une expressivité autant individuelle que collective. C’est aussi cette capacité de créer avec beaucoup d’audace et de surprise des scènes où le théâtre et la danse font cause commune.
Pina Bausch, dans une démarche qui est restée étonnamment moderne, vise à l’essentiel, sans ostentation. Ce qu’elle propose est nourrit d’audace dans une chorégraphie où le mouvement, aussi anodin soit-il, n’en comporte pas moins un spectre multidimensionnel dans lequel l’humour, la grâce et les ruptures de jeu en sont la colonne vertébrale.
Pina Bausch a créé un langage chorégraphique qui a redéfinit la danse dans son rapport à la scène et à l’expressivité. Ce qui prime dans ses spectacles est une expressivité autant individuelle que collective. C’est aussi cette capacité de créer avec beaucoup d’audace et de surprise des scènes où le théâtre et la danse font cause commune.
© Olivier Look.
Dans "Kontakthof", certains mouvements sont presque "anatomiques" avec des basculements de hanche ou de ventre. Les mouvements sont clairement marqués par la discrétion tout en étant en balance avec des gestuelles amples appuyées par des voix presque criantes.
Les scènes s’enchaînent avec bonheur. C’est joli, gracieux et humoristique. Les spectacles de Pina Bausch empruntent beaucoup au théâtre, autant dans la mise en scène que dans le jeu avec des mouvements aussi légers qu’amples, des déplacements aussi discrets et mesurés que rapides et vifs.
Le mouvement, chez tous les grands chorégraphes, de Merce Cunningham à Paul Taylor, est à la base de leur danse comme s’il était une pierre précieuse à tailler. Chez Pina Bausch, il prend son humus dans le terreau de l’émotion mais avec un vernis humoristique.
Être mu et ému, c’était le credo de Pina Bausch avec des chorégraphies comme "Kontakthof" où l’émotion est au détour de chaque mouvement. C’est superbe, virtuose et beau !
Les scènes s’enchaînent avec bonheur. C’est joli, gracieux et humoristique. Les spectacles de Pina Bausch empruntent beaucoup au théâtre, autant dans la mise en scène que dans le jeu avec des mouvements aussi légers qu’amples, des déplacements aussi discrets et mesurés que rapides et vifs.
Le mouvement, chez tous les grands chorégraphes, de Merce Cunningham à Paul Taylor, est à la base de leur danse comme s’il était une pierre précieuse à tailler. Chez Pina Bausch, il prend son humus dans le terreau de l’émotion mais avec un vernis humoristique.
Être mu et ému, c’était le credo de Pina Bausch avec des chorégraphies comme "Kontakthof" où l’émotion est au détour de chaque mouvement. C’est superbe, virtuose et beau !
"Kontakthof"
Mise en scène et chorégraphie : Pina Bausch.
Scénographie et costumes : Rolf Borzik.
Collaboration : Rolf Borzik, Marion Cito, Hans Pop.
Avec : Pablo Aran Gimeno, Andrey Berezin, Ales Cucek, Clémentine Deluy, Silvia Farias Heredia, Scott Jennings, Ditta Miranda Jasjfi/Aida Vainieri, Barbara Kaufmann, Nayoung Kim, Daphnis Kokkinos, Eddie Martinez, Thuesnelda Mercy, Cristiana Morganti, Nazareth Panadero, Helena Pikon, Jorge Puerta Armenta, Franko Schmidt, Azusa Seyama, Julie Shanahan, Julie Anne Stanzak, Michael Strecker, Frenando Suels Mendoza, Anna Wehsarg, Paul White.
Direction des répétitions : Bénédicte Billiet, Dominique Mercy, Lutz Förster.
Collaboration musicale reprise : Matthias Burkert.
Musique : Juan Llossas, Jean Sibelius.
Durée : 2 h 50 avec entracte.
Du 11 juin au 21 juin 2013.
Du mardi au vendredi à 19 h 30 (relâche exceptionnelle le vendredi 14 juin), dimanche à 17 h.
Théâtre de la Ville, Paris 4e, 01 42 74 22 77.
>> theatredelaville-paris.com
Scénographie et costumes : Rolf Borzik.
Collaboration : Rolf Borzik, Marion Cito, Hans Pop.
Avec : Pablo Aran Gimeno, Andrey Berezin, Ales Cucek, Clémentine Deluy, Silvia Farias Heredia, Scott Jennings, Ditta Miranda Jasjfi/Aida Vainieri, Barbara Kaufmann, Nayoung Kim, Daphnis Kokkinos, Eddie Martinez, Thuesnelda Mercy, Cristiana Morganti, Nazareth Panadero, Helena Pikon, Jorge Puerta Armenta, Franko Schmidt, Azusa Seyama, Julie Shanahan, Julie Anne Stanzak, Michael Strecker, Frenando Suels Mendoza, Anna Wehsarg, Paul White.
Direction des répétitions : Bénédicte Billiet, Dominique Mercy, Lutz Förster.
Collaboration musicale reprise : Matthias Burkert.
Musique : Juan Llossas, Jean Sibelius.
Durée : 2 h 50 avec entracte.
Du 11 juin au 21 juin 2013.
Du mardi au vendredi à 19 h 30 (relâche exceptionnelle le vendredi 14 juin), dimanche à 17 h.
Théâtre de la Ville, Paris 4e, 01 42 74 22 77.
>> theatredelaville-paris.com