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Concerts

Une course au trésor dans Paris ? À la rencontre des "Jeunes Talents" de demain !

Où sortir ce soir ? Demain ? Le midi ? Le soir ? Le choix est immense quand on est à Paris ! Et nous brûlons de rencontrer de jeunes musiciens qui feront parler d‘eux demain ! Cela tombe bien, les "Jeunes Talents" sont tous dans la ville-lumière pour la 14e saison de cette manifestation musicale à ne pas rater !



SpiriTango Quartet, le 16 juillet 2012 © Jeunes Talents.
SpiriTango Quartet, le 16 juillet 2012 © Jeunes Talents.
Dans Paris, les concerts "Jeunes Talents" mettent à l’honneur les jeunes musiciens qui triompheront demain sur les scènes internationales. Cette manifestation existe pour les faire découvrir aux mélomanes avertis comme aux flâneurs dilettantes. Une façon de promouvoir la musique classique dans des lieux privilégiés et historiques de la capitale. La direction artistique de "Jeunes Talents" revient à Laurent Bureau et le Président d'honneur en est le Maître Henri Dutilleux. La grande qualité de cette manifestation n’est plus à démontrer et on trouve des personnalités telles que Brigitte Engerer, Ivry Gitlis, Laurent Petitgirard ou encore Jean-Claude Casadesus dans son Comité de Parrainage.

En 2012, l’accent est mis sur les compositeurs français, du Baroque à nos jours. Sans oublier Claude Debussy dont on fête le 150e anniversaire, et dont l’intégrale de la musique de chambre sera notamment interprétée dans le cadre des thématiques "Musique Française","Pianos des Champs" et "Pause Piano".

R. Khalil et L. Lardenoye, le 20 juillet 2012 © Jeunes Talents.
R. Khalil et L. Lardenoye, le 20 juillet 2012 © Jeunes Talents.
De février à mars 2012, plusieurs événements à ne pas manquer dans divers lieux chargés d’histoire pour faire honneur à la musique française, mais pas seulement :
• La musique de chambre enchante l’Hôtel de Soubise, aux Archives Nationales dans le 3e arrondissement à 18 h les samedis : un tour de l’Europe baroque, l’intégrale des sonates de Brahms et Mendelssohn, des cartes blanches. Et pour les chanceux qui disposent de leurs midis, la musique baroque les émerveillera les 15 février et 7 mars à 12 h 30 (le midi, c’est gratuit !).
• Côté voix, de jeunes talents féminins à ne pas rater à l’Auditorium Colbert de l’Institut National de l’Histoire et des Arts dans le 2e arrondissement, un mercredi par mois à 19 h. Ainsi que les Rendez-vous du piano : "Piano des champs" et "Pause piano" (à la Mairie du 9e arrondissement pour ce dernier). La musique contemporaine n’est pas oubliée dans tous ces lieux : Astor Piazzolla, Graciane Finzi et le jeune Guillaume Connesson, entre autres.

L’offre musicale est très large et de grande qualité, nous en rendrons compte dans ces colonnes.

Calendrier complet des concerts, informations et réservations.
Par téléphone : 01 40 20 09 34 du lundi au vendredi de 9 h à 18 h.
Par courriel : contact@jeunes-talents.org
Sur le site internet de l'association : www.jeunes-talents.org

Christine Ducq
Vendredi 3 Février 2012

Concerts | Lyrique





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Anciens Numéros de La Revue du Spectacle (10)

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À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024