Clair obscur pour cette apparition des trois interprètes dans la salle ronde de la Condition des soies. La musique égrène des notes métalliques qui s'étirent en harmonique mais c'est surtout le répétitif des mouvements de corps qui, ensemble, donnent l'idée du temps qui passe, qui se répète, tels les jours d'une vie grégaire. Ce rythme régulier, ces corps qui cherchent loin en arrière le flexible pour fouetter en avant et progresser viendront régulièrement au cours du spectacle. C'est l'harmonie de la répétition, les jours, les heures, les taches.
Les trois danseurs sont vêtus de toiles de lin, blanc cassé. Pantalons larges, haut flottant, une unité ouvrière, laborieuse, des habits dont la nécessité des mouvements à créer les coupes, les échancrures. Des vêtements qui rappellent la terre, ces terres du sud, inondées de soleil, humectées de vapeurs.
La musique tourne les pages des danses qui installent le rituel pour s'en écarter, qui donnent le sens de l'unité pour que s'échappe par moments l'individu. Les mouvements amples vont chercher le sol, cambrent les corps, se déplacent ensemble comme un seul être triple. On passe sur des rythmes plus marqués, percussions, et la chorégraphie elle aussi martèle le sol, et les course des danseurs occupent le plateau.
Les trois danseurs sont vêtus de toiles de lin, blanc cassé. Pantalons larges, haut flottant, une unité ouvrière, laborieuse, des habits dont la nécessité des mouvements à créer les coupes, les échancrures. Des vêtements qui rappellent la terre, ces terres du sud, inondées de soleil, humectées de vapeurs.
La musique tourne les pages des danses qui installent le rituel pour s'en écarter, qui donnent le sens de l'unité pour que s'échappe par moments l'individu. Les mouvements amples vont chercher le sol, cambrent les corps, se déplacent ensemble comme un seul être triple. On passe sur des rythmes plus marqués, percussions, et la chorégraphie elle aussi martèle le sol, et les course des danseurs occupent le plateau.
On croirait suivre l'existence rurale, les saisons, le labeur des champs, parfois l'impression du travail en usine qui maltraite dans une lumière crue, froide, venue d'en haut, comme un ordre. On entre alors au soir, dans la fête, l'ivresse, les rires et les chants.
Les chants que les trois danseurs interprètent a cappella, chants polyphoniques intenses et magnifiques sur lesquels ils enchaînent les chorégraphies très ventrales, explosives, sans que leurs souffles manquent. Le soir, la fête, la nuit, l'amour, la séduction, des rires s'envolent de la bouche de la danseuse, des empoignades de désirs secouent les danseurs.
Un mot sur les trois danseurs, très différents les uns des autres, mais d'une tonicité, d'une rigueur et d'une harmonie impressionnantes.
Les chorégraphies signées Baru Madiljin rendent un bel hommage à la culture de ces peuples originaires de Taïwan. On y sent les rituels et les mouvements significatifs, on y voit aussi les images des histoires qu'elles racontent grâce à des ambiances lumineuses précises, alternant le chaud, le froid, l'éclairant et la pénombre et une partition très élaborée. Mais le frisson vient vraiment lorsque chant polyphonique et danse s'assemblent.
Les chants que les trois danseurs interprètent a cappella, chants polyphoniques intenses et magnifiques sur lesquels ils enchaînent les chorégraphies très ventrales, explosives, sans que leurs souffles manquent. Le soir, la fête, la nuit, l'amour, la séduction, des rires s'envolent de la bouche de la danseuse, des empoignades de désirs secouent les danseurs.
Un mot sur les trois danseurs, très différents les uns des autres, mais d'une tonicité, d'une rigueur et d'une harmonie impressionnantes.
Les chorégraphies signées Baru Madiljin rendent un bel hommage à la culture de ces peuples originaires de Taïwan. On y sent les rituels et les mouvements significatifs, on y voit aussi les images des histoires qu'elles racontent grâce à des ambiances lumineuses précises, alternant le chaud, le froid, l'éclairant et la pénombre et une partition très élaborée. Mais le frisson vient vraiment lorsque chant polyphonique et danse s'assemblent.
"Varhung - Heart to Heart"
Conception et mise en scène : Baru Madiljin
Avec : Ching-Hao Yang, Ljaucu Dapukarac, Tzu-En Meng
Direction générale et artistique : Ljuzem Madiljin
Administration : Shu-Ting CHIU
Administration et coordination des tournées : I-Hsuan LI
Régie générale : Yin-Ping LI
Compagnie Tjimur Dance Theatre (Taïwan).
Danse à partir de 6 ans.
Durée : 50 min.
•Avignon Off 2018•
Du 6 au 29 juillet 2018.
Tous les jours à 15 h 50, relâche le mercredi.
La Condition des Soies, Salle Molière (ronde),
13, rue de la Croix, Avignon.
Réservation : 04 90 22 48 43.
>> conditiondessoies.com
Avec : Ching-Hao Yang, Ljaucu Dapukarac, Tzu-En Meng
Direction générale et artistique : Ljuzem Madiljin
Administration : Shu-Ting CHIU
Administration et coordination des tournées : I-Hsuan LI
Régie générale : Yin-Ping LI
Compagnie Tjimur Dance Theatre (Taïwan).
Danse à partir de 6 ans.
Durée : 50 min.
•Avignon Off 2018•
Du 6 au 29 juillet 2018.
Tous les jours à 15 h 50, relâche le mercredi.
La Condition des Soies, Salle Molière (ronde),
13, rue de la Croix, Avignon.
Réservation : 04 90 22 48 43.
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