Ils sont quatre, dont deux musiciens situés hors de la piste, au-dessus de la gardine, qui jouent de la guitare, des claviers, du violon, des percussions et poussent jusqu'à chanter le temps d'une chanson. La musique débute la représentation sans qu'aucun numéro n'ait encore lieu. Celle-ci est indissolublement liée à l'univers circassien de la troupe.
Sur scène, même si les deux musiciens, Bastien Pelenc et Thomas Barrière, les rejoignent ensuite, il y a Titoune et Bonaventure Gacon, un couple artistique. Ce sont les deux protagonistes sur qui la lumière est projetée.
Les instrumentistes apportent toutefois une touche très importante au spectacle, celle du rythme, du chant, du "bruit" au bon sens du terme, car mélodieux et très rythmé quand la scène est baignée de silence. Ils forment un orchestre à eux seuls tels des acrobates, jouant d'une main, des percussions, d'une autre, d'un clavier, passant de la guitare au violon, sautant d'un instrument à l'autre comme le reflet de ce qui se joue sur la piste.
Sur scène, même si les deux musiciens, Bastien Pelenc et Thomas Barrière, les rejoignent ensuite, il y a Titoune et Bonaventure Gacon, un couple artistique. Ce sont les deux protagonistes sur qui la lumière est projetée.
Les instrumentistes apportent toutefois une touche très importante au spectacle, celle du rythme, du chant, du "bruit" au bon sens du terme, car mélodieux et très rythmé quand la scène est baignée de silence. Ils forment un orchestre à eux seuls tels des acrobates, jouant d'une main, des percussions, d'une autre, d'un clavier, passant de la guitare au violon, sautant d'un instrument à l'autre comme le reflet de ce qui se joue sur la piste.
Au tout début, le tapis recouvrant les planches disparaît, happé par le sol. C'est à l'image de ces numéros où la scène mange ses éléments, ses artistes comme elle les régurgite. Nous sommes face à une "machine" circassienne qui les crée et les fait disparaître au travers des planches. Les entrées-sorties sont à l'opposé du rituel du spectacle car intégrées complètement à lui, aucune frontière n'existant entre les accessoires, les interprètes et son public. Les entrées-sorties font partie intégrante de la représentation car insérées dans le jeu.
Les bruitages sont aussi très présents à chaque fois qu'un accessoire tombe sous les planches créant un monde souterrain. Il y a de la poésie dans le geste, beaucoup d'humour dans les sketchs. La présence animale est là aussi avec un éléphant gonflable telle une revendication politique pour dire que le cirque peut définitivement se passer d'eux.
Acrobaties, jongleries humaines sont l'ossature du spectacle avec les artistes qui jouent de leur corps en se transformant en tremplin ou appui. Au final, une cloche est montée et sa sonorité accompagne les attitudes des interprètes.
Il y a un écho liturgique dans ce dernier numéro faisant du chapiteau un lieu sacré. La situation est un tantinet absurde car elle se joue autour des tailles de Titoune et Bonaventure Gacon. Comme un équilibre qui ne trouve sa raison d'être que dans son déséquilibre.
C'est beau, efficace, simple et direct.
Les bruitages sont aussi très présents à chaque fois qu'un accessoire tombe sous les planches créant un monde souterrain. Il y a de la poésie dans le geste, beaucoup d'humour dans les sketchs. La présence animale est là aussi avec un éléphant gonflable telle une revendication politique pour dire que le cirque peut définitivement se passer d'eux.
Acrobaties, jongleries humaines sont l'ossature du spectacle avec les artistes qui jouent de leur corps en se transformant en tremplin ou appui. Au final, une cloche est montée et sa sonorité accompagne les attitudes des interprètes.
Il y a un écho liturgique dans ce dernier numéro faisant du chapiteau un lieu sacré. La situation est un tantinet absurde car elle se joue autour des tailles de Titoune et Bonaventure Gacon. Comme un équilibre qui ne trouve sa raison d'être que dans son déséquilibre.
C'est beau, efficace, simple et direct.
"Campana"
Cirque Trottola.
Conception : artistes du Cirque Trottola.
En piste : Titoune et Bonaventure Gacon.
Aux instruments : Thomas Barrière et Bastien Pelenc.
Régie lumière et son : Joachim Gacon-Douard.
Fille de piste : Jeanne Maigne.
Costumes : Anne Jonathan.
Équipage chapiteau : Sara Giommetti, Guiloui Karl et Florence Lebeau.
Conseillers techniques, artistiques et acrobatiques : Jérémy Anne, Florian Bach, Filléas de Block, François Cervantes, Grégory Cosenza, François Derobert, Pierre Le Gouallec et Nicolas Picot.
Constructions : Scola Teloni, CEN.Construction, Atelier Vindiak et Lali Maille.
Maitre d'art : Paul Bergamo - Fonderie Cornille-Havard.
Visuels : Paille (décors cloche) et Nathalie Novi (peinture affiche).
Tout public à partir de 10 ans.
Durée indicative : 1 h 30.
Production La Toupie.
Du 23 novembre au 22 décembre 2018.
Mardi, mercredi, vendredi et samedi à 20 h.
Le Cent-Quatre, Paris 19e, 01 53 35 50 00.
>> 104.fr
Conception : artistes du Cirque Trottola.
En piste : Titoune et Bonaventure Gacon.
Aux instruments : Thomas Barrière et Bastien Pelenc.
Régie lumière et son : Joachim Gacon-Douard.
Fille de piste : Jeanne Maigne.
Costumes : Anne Jonathan.
Équipage chapiteau : Sara Giommetti, Guiloui Karl et Florence Lebeau.
Conseillers techniques, artistiques et acrobatiques : Jérémy Anne, Florian Bach, Filléas de Block, François Cervantes, Grégory Cosenza, François Derobert, Pierre Le Gouallec et Nicolas Picot.
Constructions : Scola Teloni, CEN.Construction, Atelier Vindiak et Lali Maille.
Maitre d'art : Paul Bergamo - Fonderie Cornille-Havard.
Visuels : Paille (décors cloche) et Nathalie Novi (peinture affiche).
Tout public à partir de 10 ans.
Durée indicative : 1 h 30.
Production La Toupie.
Du 23 novembre au 22 décembre 2018.
Mardi, mercredi, vendredi et samedi à 20 h.
Le Cent-Quatre, Paris 19e, 01 53 35 50 00.
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