Jean-Pascal Abribat © Damien Guillaume.
La première proposition (Acte I), "Le 20 novembre", est celle de Lars Norén présentée au public jusqu’au 26 nov, avant d'aller dans le milieu scolaire. L’œuvre de Philippe Minyana (Acte II), "Anne-Marie" et "La petite dans la forêt profonde", sera présentée à la fin de la résidence, du 1er février au 3 mars 2012. L'ensemble des trois pièces entre dans le cadre d'un projet intitulé "Variations Intimes".
Lars Norén reprend dans une forme littéraire le journal intime de Sebastian Bosse, adolescent allemand qui, revenu dans son école le 20 novembre 2006, tire sur ses anciens camarades et professeurs, puis se suicide. De ce fait divers qui provoque l’ahurissement, l’auteur restitue son principal acteur : cet adolescent enfermé dans ses mots et ses maux, qui digérait mal l’information sur le monde, qui se sentait exclu.
Sebastian réapparait dans sa complexité, ses souffrances et ses délires. Et le comédien (Jean-Pascal Abribat) en vrai porte parole crée un personnage lui apportant force et délicatesse.
Paradoxe du théâtre. Les gestes, l’attitude précise du comédien, l’occupation intelligente de l’espace dans ses profondeurs et montées à la salle rendent intelligible la situation.
Le spectateur se sent proche de l’adolescent, ému devant cette "re-présentation", applaudit des deux mains. Le souvenir ainsi préservé sera-t-il thérapique ? Cette question est posée à chacun.
Lars Norén reprend dans une forme littéraire le journal intime de Sebastian Bosse, adolescent allemand qui, revenu dans son école le 20 novembre 2006, tire sur ses anciens camarades et professeurs, puis se suicide. De ce fait divers qui provoque l’ahurissement, l’auteur restitue son principal acteur : cet adolescent enfermé dans ses mots et ses maux, qui digérait mal l’information sur le monde, qui se sentait exclu.
Sebastian réapparait dans sa complexité, ses souffrances et ses délires. Et le comédien (Jean-Pascal Abribat) en vrai porte parole crée un personnage lui apportant force et délicatesse.
Paradoxe du théâtre. Les gestes, l’attitude précise du comédien, l’occupation intelligente de l’espace dans ses profondeurs et montées à la salle rendent intelligible la situation.
Le spectateur se sent proche de l’adolescent, ému devant cette "re-présentation", applaudit des deux mains. Le souvenir ainsi préservé sera-t-il thérapique ? Cette question est posée à chacun.
"Le 20 Novembre"
Jean-Pascal Abribat © Damien Guillaume.
Texte : Lars Norén.
Traducteur : Katrin Ablgren.
Mise en scène : Jacques David, assisté d'Alice David.
Avec : Jean-Pascal Abribat.
Éditeur : l’Arche éditeur.
Scénographie : Jacques David.
Création sonore : Christophe Séchet.
Costumes : Agnès Marillier.
Lumière : Fanny Blouët.
Durée : 50 min.
Spectacle du 8 au 26 novembre.
Du mardi au vendredi à 21 h, samedi à 19 h 30.
Théâtre L’étoile du Nord, Paris 18e, 01 42 26 47 47.
>> www.etoiledunord-theatre.com
Traducteur : Katrin Ablgren.
Mise en scène : Jacques David, assisté d'Alice David.
Avec : Jean-Pascal Abribat.
Éditeur : l’Arche éditeur.
Scénographie : Jacques David.
Création sonore : Christophe Séchet.
Costumes : Agnès Marillier.
Lumière : Fanny Blouët.
Durée : 50 min.
Spectacle du 8 au 26 novembre.
Du mardi au vendredi à 21 h, samedi à 19 h 30.
Théâtre L’étoile du Nord, Paris 18e, 01 42 26 47 47.
>> www.etoiledunord-theatre.com