Seulement une vingtaine de femmes sont à la tête d'un gouvernement ou d'un état aujourd'hui dans le monde ; notre assemblée nationale est composée de 224 députées avec un "e" contre 353 sans ; en France, une réalisatrice touche un salaire de 42 % inférieur à celui de son homologue masculin ; depuis 2010, seuls quatre films réalisés par des femmes ont été nominés aux Césars et aucun n’a été primé ; 12 % de femmes sont à la tête des 100 plus grandes entreprises culturelles et 30 % d’entre elles occupent des postes de direction dans les établissements publics culturels…
Pendant cette enquête qui a duré plus de deux ans, Nicolas a suivi ou interviewé des femmes politiques au jour le jour, de tous bords politiques, élues locales et/ou nationales, maires, députées, anciennes ministres, universitaires, etc. De ces entretiens, de ces reportages, il en extrait des histoires émouvantes, vivantes, mais aussi humoristiques, voire piquantes, où vie personnelle, privée et carrière professionnelle reste associée, celles-ci ne voulant sacrifier ni l'une, ni l'autre, à l'inverse de la pratique habituelle des hommes.
Pendant cette enquête qui a duré plus de deux ans, Nicolas a suivi ou interviewé des femmes politiques au jour le jour, de tous bords politiques, élues locales et/ou nationales, maires, députées, anciennes ministres, universitaires, etc. De ces entretiens, de ces reportages, il en extrait des histoires émouvantes, vivantes, mais aussi humoristiques, voire piquantes, où vie personnelle, privée et carrière professionnelle reste associée, celles-ci ne voulant sacrifier ni l'une, ni l'autre, à l'inverse de la pratique habituelle des hommes.
La construction du spectacle de Nicolas Bonneau, basé sur sa posture de conteur, présente une architecture astucieuse où se trouvent enchevêtrés différents éléments burlesques ou dramatiques, l'un scindé en un récit de trois-quatre épisodes, d'autres sous forme d'interview où il joue l'interviewer et l'interviewée - n'hésitant pas à chausser les escarpins à talons du personnage convoqué - ou, dans un profil plein d'une sincérité troublante, ses propres histoires en forme d'autocritique, mea-culpa touchant, déclarées fondatrices de l'idée originelle de la création.
Maintenant la controverse, il nous narre tant l'anecdote de celle qui, engagée politiquement dès l'âge de 17 ans, déclare qu'elle laissera la place à son mari lorsqu'elle aura un enfant, que l'aventure militante (originellement indépendantiste guyanaise) de Christiane Taubira ; tant la dureté mais lucidité d'une Yvette Roudy (créatrice de la journée des droits de la femme) que la détermination d'une Ségolène Royal (à qui Michel Rocard demandera de se "retirer" !).
Que ce soit dans la rencontre un brin caricaturée des deux sus-cités - à la veille du dépôt de candidature à la présidentielle 2007 -, à la limite de l'hilarité, ou dans son interprétation en habit d'autodérision de ses actes regrettés de macho repenti, ou encore en Simone Veil - avec voix off -, seulement assis de profil sur une chaise, silhouette avec perruque et le tailleur vert verre d'eau, Nicolas Bonneau est expressif, hâbleur généreux et fantaisiste, doué d'une adresse facile, naturelle au public, et doté d'un jeu fluide, plein de fraîcheur et de vivacité, sans effets inutiles.
Dans cette narration conjuguée au féminin, et à la syntaxe féministe, apparaissent, au fil des propos retranscrits, les questions encore essentielles et obligatoires auxquelles nous ne voulons, ne souhaitons, ne pouvons pas répondre… "Pourquoi les femmes veulent-elles le pouvoir ? Surtout, pourquoi le veulent-elles si peu ?" ; "Un monde gouverné par plus de femmes serait-il différent, voire meilleur ?" ; "Les hommes sont-ils des femmes comme les autres ?" ; "Comment font-elles pour s'en sortir entre la gestion du foyer, le rôle de mère, la place que leur assigne la société auprès de leur conjoint - ou ointe - et une carrière politique ?"… Er surtout… Qui va garder les enfants ?
Maintenant la controverse, il nous narre tant l'anecdote de celle qui, engagée politiquement dès l'âge de 17 ans, déclare qu'elle laissera la place à son mari lorsqu'elle aura un enfant, que l'aventure militante (originellement indépendantiste guyanaise) de Christiane Taubira ; tant la dureté mais lucidité d'une Yvette Roudy (créatrice de la journée des droits de la femme) que la détermination d'une Ségolène Royal (à qui Michel Rocard demandera de se "retirer" !).
Que ce soit dans la rencontre un brin caricaturée des deux sus-cités - à la veille du dépôt de candidature à la présidentielle 2007 -, à la limite de l'hilarité, ou dans son interprétation en habit d'autodérision de ses actes regrettés de macho repenti, ou encore en Simone Veil - avec voix off -, seulement assis de profil sur une chaise, silhouette avec perruque et le tailleur vert verre d'eau, Nicolas Bonneau est expressif, hâbleur généreux et fantaisiste, doué d'une adresse facile, naturelle au public, et doté d'un jeu fluide, plein de fraîcheur et de vivacité, sans effets inutiles.
Dans cette narration conjuguée au féminin, et à la syntaxe féministe, apparaissent, au fil des propos retranscrits, les questions encore essentielles et obligatoires auxquelles nous ne voulons, ne souhaitons, ne pouvons pas répondre… "Pourquoi les femmes veulent-elles le pouvoir ? Surtout, pourquoi le veulent-elles si peu ?" ; "Un monde gouverné par plus de femmes serait-il différent, voire meilleur ?" ; "Les hommes sont-ils des femmes comme les autres ?" ; "Comment font-elles pour s'en sortir entre la gestion du foyer, le rôle de mère, la place que leur assigne la société auprès de leur conjoint - ou ointe - et une carrière politique ?"… Er surtout… Qui va garder les enfants ?
"Qui va garder les enfants ?"
Création de Nicolas Bonneau.
Conception et écriture : Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux.
Co-mise en scène : Gaëlle Héraut.
Avec : Nicolas Bonneau.
Création musicale : Fannytastic.
Scénographie : Gaëlle Bouilly, assistée de Cellule B.
Costumes : Cécile Pelletier.
Création lumière : Rodrigue Bernard.
Création son : Gildas Gaboriau.
Régie : Cynthia Lhopitallier, Xavier Jeannot.
Stagiaire à la mise en scène : Chloé Jauset.
Production La Volige, Cie Nicolas Bonneau.
Durée : 1 h 15.
Conception et écriture : Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux.
Co-mise en scène : Gaëlle Héraut.
Avec : Nicolas Bonneau.
Création musicale : Fannytastic.
Scénographie : Gaëlle Bouilly, assistée de Cellule B.
Costumes : Cécile Pelletier.
Création lumière : Rodrigue Bernard.
Création son : Gildas Gaboriau.
Régie : Cynthia Lhopitallier, Xavier Jeannot.
Stagiaire à la mise en scène : Chloé Jauset.
Production La Volige, Cie Nicolas Bonneau.
Durée : 1 h 15.
Du mercredi 16 janvier au dimanche 31 mars 2019
Du mercredi au samedi à 19 h 15, dimanche à 15 h,
+ mardi à 19 h 15 à partir du 5 mars.
Théâtre de Belleville, Paris 11e, 01 48 06 72 34.
>> theatredebelleville.com
Tournée 2019
7 avril 2019 : Théâtre, Bayeux (14).
11 avril 2019 : Théâtre Le Liburnia, Libourne (33)
9 mai 2019 : Les 3T – Scène conventionnée, Chatellerault (86).
Du mercredi au samedi à 19 h 15, dimanche à 15 h,
+ mardi à 19 h 15 à partir du 5 mars.
Théâtre de Belleville, Paris 11e, 01 48 06 72 34.
>> theatredebelleville.com
Tournée 2019
7 avril 2019 : Théâtre, Bayeux (14).
11 avril 2019 : Théâtre Le Liburnia, Libourne (33)
9 mai 2019 : Les 3T – Scène conventionnée, Chatellerault (86).