"Quand je serai grande... tu seras une femme, ma fille", le premier opus de ce diptyque, commence dans un décor presque nu. Une table, une chaise, un drap pendu sur un fil. L'autrice en personne va incarner chacune des femmes qui vont se succéder et transformer peu à peu ce décor en intérieur, bouleversant les meubles, tendant un autre fil à linge en fond de scène et y étendant une grande panière de linge blanc. L'univers quotidien d'une buanderie, lieu dévolu aux femmes dans les mentalités d'il y a encore quelques années.
Et c'est une partie de cette histoire proche, de cette évolution des rôles encore jeune et fragile, via des personnages incarnés avec fougue et couleurs, que Catherine Hauseux va nous raconter. Passant d'un rôle à l'autre, de la femme née dans les années cinquante qui n'avait pas même le droit d'avoir un compte en banque, ni de travailler sans l'accord de son mari, à la jeune fille née en 2000, la comédienne interroge non seulement la condition féminine et l'évolution des rôles sociaux, mais surtout de façon plus philosophique, ce qui échappe à cette évolution. Pourquoi reste-t-il une notion de fragilité, de douceur, de danger sur la tête des filles quand les garçons sont poussés à faire face aux aléas sans protection supplémentaire ? Quelle transmission doit encore faire une mère pour sa fille différemment de celle qu'elle donne à son fils ?
Et c'est une partie de cette histoire proche, de cette évolution des rôles encore jeune et fragile, via des personnages incarnés avec fougue et couleurs, que Catherine Hauseux va nous raconter. Passant d'un rôle à l'autre, de la femme née dans les années cinquante qui n'avait pas même le droit d'avoir un compte en banque, ni de travailler sans l'accord de son mari, à la jeune fille née en 2000, la comédienne interroge non seulement la condition féminine et l'évolution des rôles sociaux, mais surtout de façon plus philosophique, ce qui échappe à cette évolution. Pourquoi reste-t-il une notion de fragilité, de douceur, de danger sur la tête des filles quand les garçons sont poussés à faire face aux aléas sans protection supplémentaire ? Quelle transmission doit encore faire une mère pour sa fille différemment de celle qu'elle donne à son fils ?
Seule sur scène, mais accompagnée par les différentes incarnations qu'elle réussit avec talent, Catherine Hauseux nous emporte avec grâce et légèreté dans ce panorama à la fois intérieur et extérieur des conditions des femmes et de leurs ressentis actuels. Bilan : il y a encore du boulot avant d'atteindre à vraie liberté d'être et de pensée.
Le deuxième spectacle présente justement une galerie de portraits d'hommes cette fois. Survolant également plusieurs générations, le spectacle tente de la même manière, mais à l'inverse, de cerner la manière dont les responsabilités masculines, surtout les responsabilités familiales, se partagent de plus en plus dans les couples modernes.
Suivant à peu près le même schéma que la première partie, les différents hommes, cette fois interprétés par Stéphane Daurat, montrent les avancées et les limites de ces nouveaux partages. Limites ? Oui, car dans ces témoignages, le partage des tâches et des responsabilités dans les couples se heurte souvent au jugement encore rétrograde des groupes sociaux. Nos sociétés étant encore incapables d'étiqueter comme "normal" un homme qui reste au foyer pour s'occuper des enfants tandis que la femme gagne l'argent du ménage.
Pour ce spectacle, c'est en duo avec Catherine Hauseux, et dans une forme plus proche de l'interview, que se déroulent les différents caractères d'hommes. L'envers de la pièce est également riche en interrogations et en éclairages pertinents, sincères et dynamiques sur cette nouvelle identité cherchée et donnée aux nouveaux hommes. Le bilan est qu'il y a aussi encore du boulot, mais la vision en est malgré tout positive et ludique.
Avec ce diptyque, Catherine Hauseux défriche les chemins déjà parcourus et ceux encore à dégager pour que s'établisse un vrai rapport d'égalité entre les sexes. Un voyage qui parvient à conserver le ton de la comédie sur un fond social éclairé.
Le deuxième spectacle présente justement une galerie de portraits d'hommes cette fois. Survolant également plusieurs générations, le spectacle tente de la même manière, mais à l'inverse, de cerner la manière dont les responsabilités masculines, surtout les responsabilités familiales, se partagent de plus en plus dans les couples modernes.
Suivant à peu près le même schéma que la première partie, les différents hommes, cette fois interprétés par Stéphane Daurat, montrent les avancées et les limites de ces nouveaux partages. Limites ? Oui, car dans ces témoignages, le partage des tâches et des responsabilités dans les couples se heurte souvent au jugement encore rétrograde des groupes sociaux. Nos sociétés étant encore incapables d'étiqueter comme "normal" un homme qui reste au foyer pour s'occuper des enfants tandis que la femme gagne l'argent du ménage.
Pour ce spectacle, c'est en duo avec Catherine Hauseux, et dans une forme plus proche de l'interview, que se déroulent les différents caractères d'hommes. L'envers de la pièce est également riche en interrogations et en éclairages pertinents, sincères et dynamiques sur cette nouvelle identité cherchée et donnée aux nouveaux hommes. Le bilan est qu'il y a aussi encore du boulot, mais la vision en est malgré tout positive et ludique.
Avec ce diptyque, Catherine Hauseux défriche les chemins déjà parcourus et ceux encore à dégager pour que s'établisse un vrai rapport d'égalité entre les sexes. Un voyage qui parvient à conserver le ton de la comédie sur un fond social éclairé.
"Quand je serai grande... tu seras une femme, ma fille" et "Quand je serai un homme"
"Quand je serai grande... tu seras une femme, ma fille"
Texte et interprétation : Catherine Hauseux.
D'après des entretiens anonymes avec des habitantes de Villeneuve-Saint-Georges.
Mise en jeu, conception et scénographie : Stéphane Daurat.
Création lumière : Jean-Luc Chanonat.
Visuel : François Kenesi et Guillaume Niquet.
Durée : 1 h 15.
Tout public à partir de 12 ans - Représentations scolaires à partir de la 4e.
•Avignon Off 2022•
Du 7 au 30 juillet 2022.
Tous les jours impairs à 11 h 35.
Théâtre Les 3 Soleils, Salle 2, 4, rue Buffon, Avignon.
Réservations : 06 20 17 42 18.
>> les3soleils.fr
Texte et interprétation : Catherine Hauseux.
D'après des entretiens anonymes avec des habitantes de Villeneuve-Saint-Georges.
Mise en jeu, conception et scénographie : Stéphane Daurat.
Création lumière : Jean-Luc Chanonat.
Visuel : François Kenesi et Guillaume Niquet.
Durée : 1 h 15.
Tout public à partir de 12 ans - Représentations scolaires à partir de la 4e.
•Avignon Off 2022•
Du 7 au 30 juillet 2022.
Tous les jours impairs à 11 h 35.
Théâtre Les 3 Soleils, Salle 2, 4, rue Buffon, Avignon.
Réservations : 06 20 17 42 18.
>> les3soleils.fr
"Quand je serai un homme"
Texte : Catherine Hauseux.
Mise en scène : Catherine Hauseux et Stéphane Daurat.
Avec la complicité de Jérôme Ragon.
Avec : Catherine Hauseux et Stéphane Daurat.
Lumière et création vidéo : James Groguelin.
Visuel : François Kenesi.
Durée : 1 h 15.
Tout public à partir de 12 ans - Représentations scolaires à partir de la 4e.
•Avignon Off 2022•
Du 7 au 30 juillet 2022.
Tous les jours pairs à 11 h 35.
Théâtre Les 3 Soleils, Salle 2, 4, rue Buffon, Avignon.
Réservations : 06 20 17 42 18.
>> les3soleils.fr
Texte : Catherine Hauseux.
Mise en scène : Catherine Hauseux et Stéphane Daurat.
Avec la complicité de Jérôme Ragon.
Avec : Catherine Hauseux et Stéphane Daurat.
Lumière et création vidéo : James Groguelin.
Visuel : François Kenesi.
Durée : 1 h 15.
Tout public à partir de 12 ans - Représentations scolaires à partir de la 4e.
•Avignon Off 2022•
Du 7 au 30 juillet 2022.
Tous les jours pairs à 11 h 35.
Théâtre Les 3 Soleils, Salle 2, 4, rue Buffon, Avignon.
Réservations : 06 20 17 42 18.
>> les3soleils.fr