La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
Humour

Popeck : toujours là... Même pas mort ! - 04/11/2017

"To be or not to be has been ? That is the question." Pour les plus de 75 ans, traduction : "Être ou ne pas être dépassé ? Telle est la question". Pour les moins de 15 ans, traduction : "Est-il mieux d’être dépassé de mode ou d’avoir son caleçon qui dépasse, à la Kev Adams ?" Je souris. Je ris, rigole, m’éclate, me tape une bonne tranche de rigolade. Aïe aïe aïe… Je fais rire avec des gros...  

"Ça ira mieux demain"… Alévêque ne se fait pas prier pour en remettre ! - 04/11/2015

Alévêque, en pourfendeur de la morosité, joue les "Don Quichotte" sur scène. Il se bat, tel un soldat des temps modernes qui en a sa claque, contre l'ambiance morne et triste. Mais oui, ça ira mieux demain pardi ! J'ai hésité à écrire cet article. Mais il est difficile de passer sous silence un soldat qui s'est battu contre la dette et les banques et qui aujourd'hui s'attaque à la morosité. Dans...  

Guigue et Plo sont sur le même batô... C'est pas du Nô mais c'est rigolô ! - 05/09/2016

Reprise ! Les duos comiques ne sont pas le genre le plus prisé dans le domaine de l'humour. Celui-ci impose souvent la création de personnages solides, bien cadrés, et une écriture, une mise en scène très éloignées du minimalisme du stand-up. Pourtant, c'est à cet exercice que se sont confrontés deux jeunes comédiens... plus connus (mais pas encore assez) sous le nom de Guigue et Plo. Comme dans...  

•Molières 2018• Le stand-up caustique, trash mais hilarant de la mutine et espiègle Blanche Gardin - 29/05/2018

Âmes sensibles s'abstenir, spectacle interdit au moins de seize ans... Ne vous attendez pas au pire, ça va être encore pire... Car Blanche Gardin dépasse les bornes, les limites, fait valdinguer les tabous... Et tout ça, avec une frimousse de séraphine et surtout un insolent talent. Bref c'est jouissif, hilarant et réveille nos neurones façon chaise électrique ! Rarement stand-up aura été aussi...  

Le stand-up caustique, trash mais hilarant de la mutine et espiègle Blanche Gardin - 29/04/2015

Âmes sensibles s'abstenir, spectacle interdit au moins de seize ans... Ne vous attendez pas au pire, ça va être encore pire... Car Blanche Gardin dépasse les bornes, les limites, fait valdinguer les tabous... Et tout ça, avec une frimousse de séraphine et surtout un insolent talent. Bref c'est jouissif, hilarant et réveille nos neurones façon chaise électrique ! Rarement stand-up aura été aussi...  

L'univers affreux, bête et méchant mais terriblement drôle de Bénédicte Vidal - 04/04/2015

Elle a du talent… et une véritable écriture qu'elle a déjà mise au service des autres (Arthur, Marc-Olivier Fogiel, Nagui, etc.). Elle a une voix - qui lui permet de personnaliser et d'habiller ses différents personnages -, une vraie présence scénique et un humour caustique, terriblement actuel et d'une méchanceté jouissive qui n'est pas sans nous rappeler l'envergure comique d'une Zouc. Elle se...  

Retour en forme de comédie sur l’histoire sociale de la femme en France depuis 1945 - 17/09/2014

Simone Veil peut veiller tranquille. Sur scène, de façon comique, trois femmes retracent l’évolution sociale et politique de la femme en France de 1945 à aujourd’hui. Ici nul drapeau, seul comme étendard le rire pour dénoncer certains traits d’époques, pas si lointaines, où les femmes étaient bien peu considérées. Dès le début du spectacle, une femme (Bonbon) habillée d’une veste jaune et...  

Sans temps morts et à mi-mots, Gauthier Fourcade déplie les secrets du temps - 24/09/2015

Une nuit d'orage, un homme que sa femme a quitté, attend. De cette inactivité naît une réflexion sur le temps qui passe… Une théorie révolutionnaire sur le temps, son origine, sa fonction, sa matière, sa couleur, ses intentions… Tout commence par l'histoire, somme toute banale, d'un homme que sa femme a quitté et qui décide de regarder le temps passer. Activité de chaque instant, exclusive,...  

Les fous du IV bis... une folie douce et sucrée - 24/09/2013

Pièce complètement décalée où une folie douce tient lieu d'étendard pour les comédiens, "Les fous du IV bis" nous plonge dans les méandres de comportements humains hors de toute vue psychologique. L’histoire se déroule dans le pavillon d’une clinique traitant des patients souffrant de problèmes psychiatriques. La pièce est très décalée sous couvert d'un tragique dans lequel se retrouvent sur...  

Avignon Off 2013 : Les Mangeurs de Lapin... une piste aux étoiles délirante et désopilante - 23/07/2013

Dans la dramaturgie du cirque qui fait frissonner le spectateur, les personnages des clowns font baisser la tension quand celle-ci est trop forte, attirent sur eux l’attention pour faire diversion. Les clowns sont attentifs aux prestations des artistes en piste et aux émotions du public. Leurs interventions nécessitent une concentration très forte et un tact absolu. Le rire est leur lot. Si les...  
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À Découvrir

"La Chute" Une adaptation réussie portée par un jeu d'une force organique hors du commun

Dans un bar à matelots d'Amsterdam, le Mexico-City, un homme interpelle un autre homme.
Une longue conversation s'initie entre eux. Jean-Baptiste Clamence, le narrateur, exerçant dans ce bar l'intriguant métier de juge-pénitent, fait lui-même les questions et les réponses face à son interlocuteur muet.

© Philippe Hanula.
Il commence alors à lever le voile sur son passé glorieux et sa vie d'avocat parisien. Une vie réussie et brillante, jusqu'au jour où il croise une jeune femme sur le pont Royal à Paris, et qu'elle se jette dans la Seine juste après son passage. Il ne fera rien pour tenter de la sauver. Dès lors, Clamence commence sa "chute" et finit par se remémorer les événements noirs de son passé.

Il en est ainsi à chaque fois que nous prévoyons d'assister à une adaptation d'une œuvre d'Albert Camus : un frémissement d'incertitude et la crainte bien tangible d'être déçue nous titillent systématiquement. Car nous portons l'auteur en question au pinacle, tout comme Jacques Galaud, l'enseignant-initiateur bien inspiré auprès du comédien auquel, il a proposé, un jour, cette adaptation.

Pas de raison particulière pour que, cette fois-ci, il en eût été autrement… D'autant plus qu'à nos yeux, ce roman de Camus recèle en lui bien des considérations qui nous sont propres depuis toujours : le moi, la conscience, le sens de la vie, l'absurdité de cette dernière, la solitude, la culpabilité. Entre autres.

Brigitte Corrigou
09/10/2024
Spectacle à la Une

"Dub" Unité et harmonie dans la différence !

La dernière création d'Amala Dianor nous plonge dans l'univers du Dub. Au travers de différents tableaux, le chorégraphe manie avec rythme et subtilité les multiples visages du 6ᵉ art dans lequel il bâtit un puzzle artistique où ce qui lie l'ensemble est une gestuelle en opposition de styles, à la fois virevoltante et hachée, qu'ondulante et courbe.

© Pierre Gondard.
En arrière-scène, dans une lumière un peu sombre, la scénographie laisse découvrir sept grands carrés vides disposés les uns sur les autres. Celui situé en bas et au centre dessine une entrée. L'ensemble représente ainsi une maison, grande demeure avec ses pièces vides.

Devant cette scénographie, onze danseurs investissent les planches à tour de rôle, chacun y apportant sa griffe, sa marque par le style de danse qu'il incarne, comme à l'image du Dub, genre musical issu du reggae jamaïcain dont l'origine est due à une erreur de gravure de disque de l'ingénieur du son Osbourne Ruddock, alias King Tubby, en mettant du reggae en version instrumentale. En 1967, en Jamaïque, le disc-jockey Rudy Redwood va le diffuser dans un dance floor. Le succès est immédiat.

L'apogée du Dub a eu lieu dans les années soixante-dix jusqu'au milieu des années quatre-vingt. Les codes ont changé depuis, le mariage d'une hétérogénéité de tendances musicales est, depuis de nombreuses années, devenu courant. Le Dub met en exergue le couple rythmique basse et batterie en lui incorporant des effets sonores. Awir Leon, situé côté jardin derrière sa table de mixage, est aux commandes.

Safidin Alouache
17/12/2024
Spectacle à la Une

"R.O.B.I.N." Un spectacle jeune public intelligent et porteur de sens

Le trio d'auteurs, Clémence Barbier, Paul Moulin, Maïa Sandoz, s'emparent du mythique Robin des Bois avec une totale liberté. L'histoire ne se situe plus dans un passé lointain fait de combats de flèches et d'épées, mais dans une réalité explicitement beaucoup plus proche de nous : une ville moderne, sécuritaire. Dans cette adaptation destinée au jeune public, Robin est un enfant vivant pauvrement avec sa mère et sa sœur dans une sorte de cité tenue d'une main de fer par un être sans scrupules, richissime et profiteur.

© DR.
C'est l'injustice sociale que les auteurs et la metteure en scène Maïa Sandoz veulent mettre au premier plan des thèmes abordés. Notre époque, qui veut que les riches soient de plus en plus riches et les pauvres de plus pauvres, sert de caisse de résonance extrêmement puissante à cette intention. Rien n'étonne, en fait, lorsque la mère de Robin et de sa sœur, Christabelle, est jetée en prison pour avoir volé un peu de nourriture dans un supermarché pour nourrir ses enfants suite à la perte de son emploi et la disparition du père. Une histoire presque banale dans notre monde, mais un acte que le bon sens répugne à condamner, tandis que les lois économiques et politiques condamnent sans aucune conscience.

Le spectacle s'adresse au sens inné de la justice que portent en eux les enfants pour, en partant de cette situation aux allures tristement documentaires et réalistes, les emporter vers une fiction porteuse d'espoir, de rires et de rêves. Les enfants Robin et Christabelle échappent aux services sociaux d'aide à l'enfance pour s'introduire dans la forêt interdite et commencer une vie affranchie des règles injustes de la cité et de leur maître, quitte à risquer les foudres de la justice.

Bruno Fougniès
13/12/2024