La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
Coulisses & Cie

Discours d'Aurélie Filippetti prononcé à l'occasion du lancement de la mission Culture-acte 2 - 27/09/2012

Le lancement de la mission de concertation sur les contenus numériques et la politique culturelle à l'air du numérique - Culture-acte 2 - a été l'occasion pour la ministre de la culture et de la communication d'en rappeler les trois objectifs principaux et sa volonté d'en faire, d'ici mars 2013, un vaste chantier d'auditions et de concertation le plus large possible, notamment grâce à la création...  

"L’œil écoute" dissèque Châtillon… - 13/10/2013

Voici le volet 1 de ce qui va constituer une longue saga. Il s’agit de montrer la vie d’un théâtre (celui de Châtillon dans les Hauts-de-Seine), ses choix de programmation, ses spectacles et ce, tout au long de la saison. C’est un tout nouveau concept : "L’œil écoute" est l’association artistique d’un réalisateur et d’une amoureuse du spectacle vivant. Parce qu’ils ont eu envie de voir ce qui se...  

Discours d'Aurélie Filippetti prononcé à l'occasion de la rencontre avec les professionnels à Aurillac - 24/08/2012

À l'occasion de sa visite, jeudi 23 août, au Festival international des arts de la rue d'Aurillac, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, a rencontré les professionnels des arts de la rue et a prononcé un discours, mettant notamment en avant la transmission par l'expérience et l'échange proposés par le FAI AR (formation artistique et itinérante des arts de la rue) ; et...  

Attention O.S.N.I. ! (Objet Scénique Non Identifié) - 20/12/2011

Comment entrer de plain-pied à l’intérieur d’un tel projet ? Surtout quand celui-ci dure 5 h 30, que 3 des 4 pièces ont déjà été jouées et qu’il a démarré depuis 3 ans. Pour Christian Esnay et son équipe, fin janvier sera à Châtillon l’aboutissement de plusieurs années d'un travail titanesque sur Euripide. Vu de l’extérieur, je vous assure qu’il y aurait de quoi se faire quelques cheveux blancs....  

Day first ou la découverte des "enfants terribles", alias les Géotrupes… - 13/12/2011

Début septembre. C’est la rentrée. Ou presque. La scène châtillonnaise est encore silencieuse. Tout à coup, un rire éclate comme des bulles de cristal, c’est celui d’une certaine Pauline. La tonalité est puissante. Il détonne au milieu de ce plateau vide. Puis, c’est Bello qu’on appelle, on le...  

Mentions Légales - 09/12/2011

Mentions légales établies conformément à la loi n°2004-575 pour la Confiance dans l’Économie Numérique. Ce site est hébergé par Webzine Maker 12 rue General Fiorella 20 000 Ajaccio Informations légales La Revue du Spectacle est un magazine d'information, non commercial, consacré principalement à l'actualité du spectacle vivant. Il est géré bénévolement par Gil Chauveau. Tél : 06 07 51 35 36. La...  

Comment passer une annonce dans La Revue du Spectacle... Pour un faible coût ! - 29/05/2013

Annoncer votre spectacle, votre festival, votre stage... Dans La Revue du Spectacle... depuis 32 ans le magazine des arts de la scène, de la rue et du cirque À l'origine magazine diffusé en kiosque, aujourd'hui l'un des magazines culturels qui compte sur Internet… Pluridisciplinaire, résolument tourné sur l'actualité tant professionnelle que "grand public".  
1 ... « 3 4 5 6




Numéros Papier

Anciens Numéros de La Revue du Spectacle (10)

Vente des numéros "Collectors" de La Revue du Spectacle.
10 euros l'exemplaire, frais de port compris.






À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024