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Avignon OFF 2024 >> "Des chèvres en Corrèze"

"Venez découvrir un conte belge, entre désespoir et lueurs d'optimisme, qui donne envie de croire en l'humanité et de faire mieux."



© Dom Leruth.
© Dom Leruth.
Suite au succès du OFF 2023, Charles, l'ermite un peu fou, refait un tour à Avignon et profite de l'incursion du public dans sa grotte pour s'improviser conteur. Il commence alors à retracer le tumultueux parcours de vie qui l'a poussé à fuir les autres dans une vaine tentative pour échapper à la violence de la société. Mais entre désespoir et lueurs d'optimisme, c'est surtout l'espèce humaine que l'ermite tente de dépeindre : celle qui est cruelle, celle qui est perdue, celle qui est belle, celle qui pourrait se retrouver. Celle qui ferait peut-être bien de laisser derrière la frénésie du monde pour aller tranquillement élever des chèvres en Corrèze.
Un récit initiatique, sorte d'Into the wild à la Belge, qui parle de tous et donne envie de faire mieux.

Et pour les curieux et ceux qui en veulent toujours plus, retrouvez aussi les lundis 1ᵉʳ, 8 et 15 juillet à 14 h 30 au Théâtre Épiscène, la petite sœur du spectacle "Des chèvres en Corrèze", "L'ourse d'Émeraude", un conte poétique et engagé qui explore une grande palette de sujets sans montrer du doigt, qui ravira les petits et fera beaucoup réfléchir les grands. Ou l'inverse.
À voir en famille sans hésiter !

La presse en parle :
"On ressort de cette pièce ébranlé, touché", La Provence ;
"Un seul en scène belge époustouflant", La Revue du Spectacle ;
"Il ne donne pas les clefs, mais son art de la maïeutique fait qu'inconsciemment, nous nous interrogeons. Et ça fait un bien fou !", Tatouvu.com ;
"Un voyage initiatique qui parle à chaque personne du public", Suricate Magazine ;
"À noter la précision du jeu de l'acteur. Il nous captive pendant tout le spectacle", VivantMag ;
"Une exploration de notre existence poignante qui ne vous laissera pas indifférent", Le Kiosque Nantais.

"Des chèvres en Corrèze"
Seul en scène.
Texte : Dimitri Lepage.
Mise en scène : Jérôme Jacob-Paquay.
Interprétation : Dimitri Lepage.
Décors et costumes : Anne-Frédérique Bailly.
Tout public à partir de 12 ans.
Durée : 1 h 10.

Du 29 juin au 21 juillet 2024.
Tous les jours à 14 h 30. Relâche le lundi.
Théâtre Épiscène, 5, rue Ninon Vallin, Avignon.
Réservations : 04 90 01 90 54.
ou par mail : reservation@episcene.fr
>> Réservations sur le site du Théâtre Épiscène


Annonce Off 2024
Vendredi 14 Juin 2024

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À Découvrir

"La Chute" Une adaptation réussie portée par un jeu d'une force organique hors du commun

Dans un bar à matelots d'Amsterdam, le Mexico-City, un homme interpelle un autre homme.
Une longue conversation s'initie entre eux. Jean-Baptiste Clamence, le narrateur, exerçant dans ce bar l'intriguant métier de juge-pénitent, fait lui-même les questions et les réponses face à son interlocuteur muet.

© Philippe Hanula.
Il commence alors à lever le voile sur son passé glorieux et sa vie d'avocat parisien. Une vie réussie et brillante, jusqu'au jour où il croise une jeune femme sur le pont Royal à Paris, et qu'elle se jette dans la Seine juste après son passage. Il ne fera rien pour tenter de la sauver. Dès lors, Clamence commence sa "chute" et finit par se remémorer les événements noirs de son passé.

Il en est ainsi à chaque fois que nous prévoyons d'assister à une adaptation d'une œuvre d'Albert Camus : un frémissement d'incertitude et la crainte bien tangible d'être déçue nous titillent systématiquement. Car nous portons l'auteur en question au pinacle, tout comme Jacques Galaud, l'enseignant-initiateur bien inspiré auprès du comédien auquel, il a proposé, un jour, cette adaptation.

Pas de raison particulière pour que, cette fois-ci, il en eût été autrement… D'autant plus qu'à nos yeux, ce roman de Camus recèle en lui bien des considérations qui nous sont propres depuis toujours : le moi, la conscience, le sens de la vie, l'absurdité de cette dernière, la solitude, la culpabilité. Entre autres.

Brigitte Corrigou
09/10/2024
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"Dub" Unité et harmonie dans la différence !

La dernière création d'Amala Dianor nous plonge dans l'univers du Dub. Au travers de différents tableaux, le chorégraphe manie avec rythme et subtilité les multiples visages du 6ᵉ art dans lequel il bâtit un puzzle artistique où ce qui lie l'ensemble est une gestuelle en opposition de styles, à la fois virevoltante et hachée, qu'ondulante et courbe.

© Pierre Gondard.
En arrière-scène, dans une lumière un peu sombre, la scénographie laisse découvrir sept grands carrés vides disposés les uns sur les autres. Celui situé en bas et au centre dessine une entrée. L'ensemble représente ainsi une maison, grande demeure avec ses pièces vides.

Devant cette scénographie, onze danseurs investissent les planches à tour de rôle, chacun y apportant sa griffe, sa marque par le style de danse qu'il incarne, comme à l'image du Dub, genre musical issu du reggae jamaïcain dont l'origine est due à une erreur de gravure de disque de l'ingénieur du son Osbourne Ruddock, alias King Tubby, en mettant du reggae en version instrumentale. En 1967, en Jamaïque, le disc-jockey Rudy Redwood va le diffuser dans un dance floor. Le succès est immédiat.

L'apogée du Dub a eu lieu dans les années soixante-dix jusqu'au milieu des années quatre-vingt. Les codes ont changé depuis, le mariage d'une hétérogénéité de tendances musicales est, depuis de nombreuses années, devenu courant. Le Dub met en exergue le couple rythmique basse et batterie en lui incorporant des effets sonores. Awir Leon, situé côté jardin derrière sa table de mixage, est aux commandes.

Safidin Alouache
17/12/2024
Spectacle à la Une

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© DR.
C'est l'injustice sociale que les auteurs et la metteure en scène Maïa Sandoz veulent mettre au premier plan des thèmes abordés. Notre époque, qui veut que les riches soient de plus en plus riches et les pauvres de plus pauvres, sert de caisse de résonance extrêmement puissante à cette intention. Rien n'étonne, en fait, lorsque la mère de Robin et de sa sœur, Christabelle, est jetée en prison pour avoir volé un peu de nourriture dans un supermarché pour nourrir ses enfants suite à la perte de son emploi et la disparition du père. Une histoire presque banale dans notre monde, mais un acte que le bon sens répugne à condamner, tandis que les lois économiques et politiques condamnent sans aucune conscience.

Le spectacle s'adresse au sens inné de la justice que portent en eux les enfants pour, en partant de cette situation aux allures tristement documentaires et réalistes, les emporter vers une fiction porteuse d'espoir, de rires et de rêves. Les enfants Robin et Christabelle échappent aux services sociaux d'aide à l'enfance pour s'introduire dans la forêt interdite et commencer une vie affranchie des règles injustes de la cité et de leur maître, quitte à risquer les foudres de la justice.

Bruno Fougniès
13/12/2024