La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
À l'affiche

● Avignon Off 2016 ● "Le bestiaire des filles foraines" - 29/06/2016

Chanson française culottée ! Compositions originales audacieuses, qui s'épanouissent dans un univers féminin, glamour, sur le fil entre élégance et impertinence. Entre tour de chant et spectacle théâtral, "Le bestiaire des filles foraines" invite le spectateur à rencontrer en chanson les créatures fantasmagoriques qui peuplent l'imagination de Bec (au chant) et Ongles (au piano). Une...  

● Avignon Off 2016 ● "Ad LiBEATum" - 28/06/2016

Les plus belles pages de la musique classique réinterprétée aux percussions ! Trois percussionnistes élevés à l'école de la haute voltige instrumentale pour un résultat surprenant ! 1977 : la NASA envoie dans l’espace le "Golden Record", disque métallique contenant des images et des sons montrant la diversité de la vie et de la culture sur Terre. Quarante ans plus tard, lorsque trois étranges...  

● Avignon Off 2016 ● "Cut" - 28/06/2016

Emmanuelle Marie raconte avec des mots très simples ce que des femmes pensent à propos de leur sexe en particulier et de la sexualité en général. Trois dames se croisent dans des toilettes publiques… lieu trivial mais propice aux confidences. Elles n’ont ni nom, ni identité, mais des histoires intimes à révéler. De l’enfance à l’âge mûr, du cours d’anglais à la nuit de noce, le discours de ces...  

● Avignon Off 2016 ● "Pour un oui ou pour un non" - 09/06/2016

La compagnie Théâtre-Appart', située en région Centre-Val de Loire, présente sa nouvelle création "Pour un oui ou pour un non" au Festival Off d'Avignon. Interprétée par Serge Djen et Denis Benoliel, qui signe également la mise en scène, cette pièce est un duo d’acteurs dans lequel Nathalie Sarraute va bien au-delà des mots… Elle s’attache à dévoiler des sentiments intimes et secrets, elle donne...  

● Avignon Off 2016 ● "Plus belge la vie 2" - 07/06/2016

Directeurs et animateurs durant trente ans de plusieurs cafés-théâtres en Belgique, Alexandra et Robert Sullon se sont installés depuis quelques années à Avignon. "Plus Belge la vie 2" est la cinquième création de leur compagnie, les Belges de comptoir. Avec leur savoureux accent belge, Alexandra et Robert Sullon déclinent, en septante minutes (septante c'est à dire nonante moins vingt), l'humour...  

● Avignon Off 2016 ● "Les dessous d'Aphrodite" - 05/06/2016

C'est l'histoire de Capucine Valoir qui, portée par l'euphorie d'un moment, va se laisser dépasser par la situation… Dans ce spectacle, Laurence aborde avec humour et émotion les dérives de la négation de soi. Seule en scène, elle incarne une vingtaine de personnages. Maniant subtilement le second degré et l'humour de situation, elle bouscule la morale établie en osant parler d'un sujet encore...  

● Avignon Off 2016 ● "24 heures de la vie d'une femme" - 01/06/2016

Dans un casino, une veuve sauve un jeune homme du suicide. En vingt-quatre heures, ils vont vivre les passions les plus folles. Vingt-quatre ans plus tard, elle se confie. Au bout de nous-mêmes, nous-mêmes... Un casino, la Riviera, une veuve sauve un jeune homme du suicide. En seulement vingt-quatre heures, ils vont vivre les passions les plus folles. Vingt-quatre ans plus tard et pour la...  

● Avignon Off 2016 ● "Les Créanciers", récit d'un sentiment intemporel et transgénérationnel - 31/05/2016

Pour l'immense auteur suédois qu'est August Strindberg, si l'amour n'est pas une monnaie, il n'est pas un acte gratuit non plus : Il laisse des créances dans le cœur des amants. Dans les liens qui se tissent, les serments qui s’échangent, chacun est créancier de l’autre et peut à tout moment venir reprendre ses gages. Créanciers est une double histoire d’amour qui se solde entre une femme -...  

"Quand j'étais Charles" de Fabrice Melquiot au Théâtre de Châtillon - 13/10/2015

C'est grâce à Jérémie le Louët de la Cie des Dramaticules que ce spectacle de Fabrice Melquiot s'est retrouvé programmé au Théâtre de Châtillon. Jérémie dit en être ressorti ému et secoué par un acteur époustouflant. "Quand j'étais Charles", c'est aussi le portait d'un fan croqué avec humour et sensibilité par un auteur aujourd'hui incontournable. La pièce "Quand j'étais Charles" est un...  

Philippe Adrien se tourne vers Broadway pour sa dernière mise en scène à la Tempête - 09/10/2015

Encore quelques jours pour profiter de la dernière mise en scène de Philippe Adrien au Théâtre de la Tempête. Il met en scène une pièce adaptée du roman de l’Américain Marc Haddon : "Le bizarre incident du chien pendant la nuit". La pièce a d’abord été jouée à Broadway. Et c’est dans un style similaire que Philippe Adrien s’amuse à la monter en mettant en scène avec brio son fils, Pierre...  
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À Découvrir

"La Chute" Une adaptation réussie portée par un jeu d'une force organique hors du commun

Dans un bar à matelots d'Amsterdam, le Mexico-City, un homme interpelle un autre homme.
Une longue conversation s'initie entre eux. Jean-Baptiste Clamence, le narrateur, exerçant dans ce bar l'intriguant métier de juge-pénitent, fait lui-même les questions et les réponses face à son interlocuteur muet.

© Philippe Hanula.
Il commence alors à lever le voile sur son passé glorieux et sa vie d'avocat parisien. Une vie réussie et brillante, jusqu'au jour où il croise une jeune femme sur le pont Royal à Paris, et qu'elle se jette dans la Seine juste après son passage. Il ne fera rien pour tenter de la sauver. Dès lors, Clamence commence sa "chute" et finit par se remémorer les événements noirs de son passé.

Il en est ainsi à chaque fois que nous prévoyons d'assister à une adaptation d'une œuvre d'Albert Camus : un frémissement d'incertitude et la crainte bien tangible d'être déçue nous titillent systématiquement. Car nous portons l'auteur en question au pinacle, tout comme Jacques Galaud, l'enseignant-initiateur bien inspiré auprès du comédien auquel, il a proposé, un jour, cette adaptation.

Pas de raison particulière pour que, cette fois-ci, il en eût été autrement… D'autant plus qu'à nos yeux, ce roman de Camus recèle en lui bien des considérations qui nous sont propres depuis toujours : le moi, la conscience, le sens de la vie, l'absurdité de cette dernière, la solitude, la culpabilité. Entre autres.

Brigitte Corrigou
09/10/2024
Spectacle à la Une

"Dub" Unité et harmonie dans la différence !

La dernière création d'Amala Dianor nous plonge dans l'univers du Dub. Au travers de différents tableaux, le chorégraphe manie avec rythme et subtilité les multiples visages du 6ᵉ art dans lequel il bâtit un puzzle artistique où ce qui lie l'ensemble est une gestuelle en opposition de styles, à la fois virevoltante et hachée, qu'ondulante et courbe.

© Pierre Gondard.
En arrière-scène, dans une lumière un peu sombre, la scénographie laisse découvrir sept grands carrés vides disposés les uns sur les autres. Celui situé en bas et au centre dessine une entrée. L'ensemble représente ainsi une maison, grande demeure avec ses pièces vides.

Devant cette scénographie, onze danseurs investissent les planches à tour de rôle, chacun y apportant sa griffe, sa marque par le style de danse qu'il incarne, comme à l'image du Dub, genre musical issu du reggae jamaïcain dont l'origine est due à une erreur de gravure de disque de l'ingénieur du son Osbourne Ruddock, alias King Tubby, en mettant du reggae en version instrumentale. En 1967, en Jamaïque, le disc-jockey Rudy Redwood va le diffuser dans un dance floor. Le succès est immédiat.

L'apogée du Dub a eu lieu dans les années soixante-dix jusqu'au milieu des années quatre-vingt. Les codes ont changé depuis, le mariage d'une hétérogénéité de tendances musicales est, depuis de nombreuses années, devenu courant. Le Dub met en exergue le couple rythmique basse et batterie en lui incorporant des effets sonores. Awir Leon, situé côté jardin derrière sa table de mixage, est aux commandes.

Safidin Alouache
17/12/2024
Spectacle à la Une

"La vie secrète des vieux" Aimer même trop, même mal… Aimer jusqu'à la déchirure

"Telle est ma quête", ainsi parlait l'Homme de la Mancha de Jacques Brel au Théâtre des Champs-Élysées en 1968… Une quête qu'ont fait leur cette troupe de vieux messieurs et vieilles dames "indignes" (cf. "La vieille dame indigne" de René Allio, 1965, véritable ode à la liberté) avides de vivre "jusqu'au bout" (ouaf… la crudité revendiquée de leur langue émancipée y autorise) ce qui constitue, n'en déplaise aux catholiques conservateurs, le sel de l'existence. Autour de leur metteur en scène, Mohamed El Khatib, ils vont bousculer les règles de la bienséance apprise pour dire sereinement l'amour chevillé au corps des vieux.

© Christophe Raynaud de Lage.
Votre ticket n'est plus valable. Prenez vos pilules, jouez au Monopoly, au Scrabble, regardez la télé… des jeux de votre âge quoi ! Et surtout, ayez la dignité d'attendre la mort en silence, on ne veut pas entendre vos jérémiades et – encore moins ! – vos chuchotements de plaisir et vos cris d'amour… Mohamed El Khatib, fin observateur des us et coutumes de nos sociétés occidentales, a documenté son projet théâtral par une série d'entretiens pris sur le vif en Ehpad au moment de la Covid, des mouroirs avec eau et électricité à tous les étages. Autour de lui et d'une aide-soignante, artiste professionnelle pétillante de malice, vont exister pleinement huit vieux et vieilles revendiquant avec une belle tranquillité leur droit au sexe et à l'amour (ce sont, aussi, des sentimentaux, pas que des addicts de la baise).

Un fauteuil roulant poussé par un vieux très guilleret fait son entrée… On nous avertit alors qu'en fonction du grand âge des participant(e)s au plateau, et malgré les deux défibrillateurs à disposition, certain(e)s sont susceptibles de mourir sur scène, ce qui – on l'admettra aisément – est un meilleur destin que mourir en Ehpad… Humour noir et vieilles dentelles, le ton est donné. De son fauteuil, la doyenne de la troupe, 91 ans, Belge et ancienne présentatrice du journal TV, va ar-ti-cu-ler son texte, elle qui a renoncé à son abonnement à la Comédie-Française car "ils" ne savent plus scander, un vrai scandale ! Confiant plus sérieusement que, ce qui lui manque aujourd'hui – elle qui a eu la chance d'avoir beaucoup d'hommes –, c'est d'embrasser quelqu'un sur la bouche et de manquer à quelqu'un.

Yves Kafka
30/08/2024