À Platchinki, Poupatchée, jeune fille pauvre, seule et surtout très laide, ayant donc renoncé à trouver homme, rêve pourtant d’un enfant qui la trouverait belle, "car il n’en aurait pas d’autre, de mère…". Réunies par le marieur, les deux familles désespérées et les intéressés impatients se retrouvent sur un quai de gare pluvieux, avec un beau-frère ("parce qu’il faut bien toujours un beau-frère"). Après présentations, répulsion réciproque, refus, pleurs, renoncements à leurs rêves de beauté…, le mariage des deux laids a enfin lieu, même s’il ressemble étrangement à un enterrement…
"Levin écrit ici l’odyssée vertigineuse et catastrophique du pauvre désir, confronté à toutes ces forces qui le dépassent et l’épuisent : pulsions, rêves, fantasmes obligation reproductrice, langueur matrimoniale, poids du père, exaspération de toutes les mères, fringants beaux-frères, marieurs intempestifs. Comment peut-il survivre à tant d’embûches ? Yakich et Poupatchée sont deux êtres jeunes, laids et pauvres, et donc seuls et désespérant de trouver partenaire. Mais comment faire quand on est jeune, laid et pauvre ? Comment peut-on se contenter de l’autre, et par là de nous-même ? De notre faiblesse, de notre laideur, de notre étrangeté, de notre solitude…
Levin féconde avec ce texte cruel, cru et capricieux un joyeux monstre théâtral, dont le destin principal est d’éprouver la question amoureuse au fil des situations : rencontre, conquête de l’autre, rejet, abandon, acceptation, résignation. Yakich et Poupatchée est une course-poursuite nocturne, vaine, désespérément circulaire, irrémédiablement provinciale qui nous entraîne dans une contrée imaginaire, de Platchki en Ploutchki. Les onze protagonistes de cette fable cherchent incurablement la vie, de mariage en enterrement, d’une gare à l’autre, d’un bordel à un château pour finir dans un terrain vague.
"Levin écrit ici l’odyssée vertigineuse et catastrophique du pauvre désir, confronté à toutes ces forces qui le dépassent et l’épuisent : pulsions, rêves, fantasmes obligation reproductrice, langueur matrimoniale, poids du père, exaspération de toutes les mères, fringants beaux-frères, marieurs intempestifs. Comment peut-il survivre à tant d’embûches ? Yakich et Poupatchée sont deux êtres jeunes, laids et pauvres, et donc seuls et désespérant de trouver partenaire. Mais comment faire quand on est jeune, laid et pauvre ? Comment peut-on se contenter de l’autre, et par là de nous-même ? De notre faiblesse, de notre laideur, de notre étrangeté, de notre solitude…
Levin féconde avec ce texte cruel, cru et capricieux un joyeux monstre théâtral, dont le destin principal est d’éprouver la question amoureuse au fil des situations : rencontre, conquête de l’autre, rejet, abandon, acceptation, résignation. Yakich et Poupatchée est une course-poursuite nocturne, vaine, désespérément circulaire, irrémédiablement provinciale qui nous entraîne dans une contrée imaginaire, de Platchki en Ploutchki. Les onze protagonistes de cette fable cherchent incurablement la vie, de mariage en enterrement, d’une gare à l’autre, d’un bordel à un château pour finir dans un terrain vague.
Après Yaacobi et Leidental, notre projet est de retrouver sur une grande forme le dramaturge israélien le plus fécond et le plus inspiré du XXème siècle, pour fabriquer avec lui l’aventure ludique, lyrique et dérisoire du désir. Nous allons construire cet objet théâtral insolite : un conte contemporain grotesque et féerique où se croisent, au gré de son voyage, prostituée fellinienne, princesse muette et éthérée, revenant, baron fantôme.
Cette fresque est ponctuée de chansons, courses, et danses pour réaliser un ouvrage de tendresse qui donne son sens et son humeur à la comique tragédie de l’existence."
Frédéric Bélier-Garcia, mars 2010 (extraits).
Texte : Hanokh Levin.
Mise en scène : Frédéric Bélier-Garcia, asisté de Magali Thomas.
Traduction : Laurence Sendrowicz.
Scénographie et costumes : Sophie Perez et Xavier Boussiron.
Lumières : Jean-Luc Chanonat.
Avec : Evelyne El Garby Klai, Denis Fouquereau, Jan Hammenecker, Ophélia Kolb, Alexis Lameda Waksmann, Ged Marlon, David Migeot, Paul Minthe, Christine Pignet, Afra Waldhör.
Production Nouveau Théâtre d’Angers - CDN Pays de la Loire.
Création Nouveau Théâtre d’Angers, novembre 2010.
Du 19 au 21 mai 2011.
Jeudi, vendredi et samedi à 20 h.
Théâtre La Criée, Grande Théâtre, Marseille , 04 91 54 70 54.
www.theatre-lacriee.com
Cette fresque est ponctuée de chansons, courses, et danses pour réaliser un ouvrage de tendresse qui donne son sens et son humeur à la comique tragédie de l’existence."
Frédéric Bélier-Garcia, mars 2010 (extraits).
Texte : Hanokh Levin.
Mise en scène : Frédéric Bélier-Garcia, asisté de Magali Thomas.
Traduction : Laurence Sendrowicz.
Scénographie et costumes : Sophie Perez et Xavier Boussiron.
Lumières : Jean-Luc Chanonat.
Avec : Evelyne El Garby Klai, Denis Fouquereau, Jan Hammenecker, Ophélia Kolb, Alexis Lameda Waksmann, Ged Marlon, David Migeot, Paul Minthe, Christine Pignet, Afra Waldhör.
Production Nouveau Théâtre d’Angers - CDN Pays de la Loire.
Création Nouveau Théâtre d’Angers, novembre 2010.
Du 19 au 21 mai 2011.
Jeudi, vendredi et samedi à 20 h.
Théâtre La Criée, Grande Théâtre, Marseille , 04 91 54 70 54.
www.theatre-lacriee.com