Quatre interprètes (dont un pianiste) investissent l'espace de jeu sur lequel la scénographie laisse apparaître des coulisses et une scène. Le spectateur a ainsi un regard de 360° sur le monde du music-hall avec son côté lumineux et clinquant mais aussi sombre avec ses arrières courts dans lesquelles des problèmes récurrents d'argent viennent ponctuer la vie artistique de nos interprètes.
Le sujet de la pièce est l'argent. Il est interprété autour de chansons des années trente. Par ricochet, le thème peut être aussi transposé dans notre société où l'intermittence du spectacle et le monde de la culture vivent quelques heures sombres avec des coupes budgétaires notoires. Mais le propos reste toutefois joyeux.
L'histoire en elle-même n'est pas originale mais elle est quand même bien ficelée. C'est particulièrement relevé par le fait qu'une dynamique de jeu s'installe faisant de chaque interprète l'élément d'un groupe avec son propre accent artistique. Le manque d'argent et la crise sont vus avec humour, faisant des chansons des invitations à l'optimisme.
Le sujet de la pièce est l'argent. Il est interprété autour de chansons des années trente. Par ricochet, le thème peut être aussi transposé dans notre société où l'intermittence du spectacle et le monde de la culture vivent quelques heures sombres avec des coupes budgétaires notoires. Mais le propos reste toutefois joyeux.
L'histoire en elle-même n'est pas originale mais elle est quand même bien ficelée. C'est particulièrement relevé par le fait qu'une dynamique de jeu s'installe faisant de chaque interprète l'élément d'un groupe avec son propre accent artistique. Le manque d'argent et la crise sont vus avec humour, faisant des chansons des invitations à l'optimisme.
La trame ne comporte pas véritablement d'événements importants. La banalité des situations, dans les coulisses, prime avec un jeu des comédiens légèrement en retrait quand ils ne chantent pas. C'est une quotidienneté jouée mais comme si celle-ci ne pouvait être portée par un dialogue plus inspiré, plus mordant, plus à même de pouvoir souligner que la vie se déroule aussi en dehors des chansons.
Côté spectacle, lorsque les interprètes investissent la scène, nous sommes dans un rapport au public enjoué avec des artistes qui se déshabillent de leur banalité. Cette frontière n'est pas heureusement toujours respectée comme pour la dernière scène où se mêlent tension et chanson mélodique dans les coulisses et où par enchantement, les dissensions disparaissent.
Le tout est fait dans une tonalité joyeuse, légère et pleine de fraîcheur.
Côté spectacle, lorsque les interprètes investissent la scène, nous sommes dans un rapport au public enjoué avec des artistes qui se déshabillent de leur banalité. Cette frontière n'est pas heureusement toujours respectée comme pour la dernière scène où se mêlent tension et chanson mélodique dans les coulisses et où par enchantement, les dissensions disparaissent.
Le tout est fait dans une tonalité joyeuse, légère et pleine de fraîcheur.
"Argent, dette et music-hall !"
Théâtre musical, par la Compagnie Tro-Didro.
Création collective de Stefano Amori, Nigel Hollidge, Armel Petitpas, sur une proposition de Nigel Hollidge.
Avec Nigel Hollidge (Andrew), Antonio Interlandi (Agostino), Armel Petitpas (Annabelle et le millionnaire) et Daniel Glet (au piano, personnage de Jean-Christophe) en alternance avec Vincent Gaillard.
Collaboration artistique : Véronique Ros de La Grange.
Direction musicale : Daniel Glet .
Scénographie : Amori & Fils.
Lumière : Stéphane Leucart.
Costumes : Charlotte Lecoustey.
Durée : 1 h 20.
Du 19 février au 3 mai 2015.
Du mardi au samedi à 21 h 30, dimanche à 19 h .
Création collective de Stefano Amori, Nigel Hollidge, Armel Petitpas, sur une proposition de Nigel Hollidge.
Avec Nigel Hollidge (Andrew), Antonio Interlandi (Agostino), Armel Petitpas (Annabelle et le millionnaire) et Daniel Glet (au piano, personnage de Jean-Christophe) en alternance avec Vincent Gaillard.
Collaboration artistique : Véronique Ros de La Grange.
Direction musicale : Daniel Glet .
Scénographie : Amori & Fils.
Lumière : Stéphane Leucart.
Costumes : Charlotte Lecoustey.
Durée : 1 h 20.
Du 19 février au 3 mai 2015.
Du mardi au samedi à 21 h 30, dimanche à 19 h .