Patagonie, Sibérie… Chacun connaît ces "finistères" d'isolement et d'oublis où les hommes sont condamnés. Il suffit de l'arrivée du propriétaire pour que soit soulevée la poussière des jours, remises à vif les souffrances ensevelies, les blessures du corps et de l'âme. L'irruption du monde extérieur est telle qu'elle provoque une onde de choc qui rouvre la perspective d'un monde sans avenir.
Les caractères s'affrontent. Le médecin ami de la famille, au diagnostic imparable, n'échappe pas à l'ambiance. Ne pouvant cacher son impuissance, il ne peut, pour relancer la vitalité, que proposer, en fait de thérapie, qu'un peu de morphine et une théâtralité compassionnelle. Partager l'euphorie de l'alcool à la tablée ou réapprendre les gestes simples de la vie par le biais d'un sadisme généreux ou d' un masochisme rieur.
Les caractères s'affrontent. Le médecin ami de la famille, au diagnostic imparable, n'échappe pas à l'ambiance. Ne pouvant cacher son impuissance, il ne peut, pour relancer la vitalité, que proposer, en fait de thérapie, qu'un peu de morphine et une théâtralité compassionnelle. Partager l'euphorie de l'alcool à la tablée ou réapprendre les gestes simples de la vie par le biais d'un sadisme généreux ou d' un masochisme rieur.
La pièce reprend la trame d'"Oncle Vania" de Tchekhov mais, là où le russe livre les symptômes du mal qui ronge et gonfle comme un bubon silencieux sous la vie quotidienne, Daniel Veronese choisit une voie explicite et accentue la confrontation des personnages en concentrant le récit.
Dans la mise en scène de Guy Delamotte, le jeu est immédiatement physique, visuel. Les caractères montent vite à l'assaut des uns des autres partagés entre désirs et dépressions, euphorie et abattement.
Point n'est besoin de connaître "Oncle Vania" ou "Les Bonnes" de Genet que l'auteur insère dans le texte. "Espia a una mujer que se mata" est une pièce contemporaine : comme un Tchekhov d'après.
Dans la mise en scène de Guy Delamotte, le jeu est immédiatement physique, visuel. Les caractères montent vite à l'assaut des uns des autres partagés entre désirs et dépressions, euphorie et abattement.
Point n'est besoin de connaître "Oncle Vania" ou "Les Bonnes" de Genet que l'auteur insère dans le texte. "Espia a una mujer que se mata" est une pièce contemporaine : comme un Tchekhov d'après.
"Espia a una mujer que se mata"
Texte : Daniel Veronese, d'après "Oncle Vania" de Tchekhov.
Traductrice : Françoise Thanas.
Mise en scène : Guy Delamotte.
Avec : Martine Bertrand, Véro Dahuron, Marion Lubat, François Frapier, Alain D’Haeyer, David Jeanne-Comello, Philippe Mercier.
Décor : Jean Haas.
Costumes : Cidalia Da Costa.
Lumières Fabrice Fontal.
Son : Jean-Noël Françoise.
Maquillage : Catherine Saint-Sever.
Régie générale/plateau : Valentin Pasquet.
Production : Le Panta-Théâtre.
Durée : 1 h 35.
Du 24 octobre au 23 novembre 2016.
Du lundi au mercredi à 20 h 30.
Théâtre de l’Épée de Bois, Salle en Pierre, Paris 12e, 01 48 08 39 74.
>> epeedebois.com
Traductrice : Françoise Thanas.
Mise en scène : Guy Delamotte.
Avec : Martine Bertrand, Véro Dahuron, Marion Lubat, François Frapier, Alain D’Haeyer, David Jeanne-Comello, Philippe Mercier.
Décor : Jean Haas.
Costumes : Cidalia Da Costa.
Lumières Fabrice Fontal.
Son : Jean-Noël Françoise.
Maquillage : Catherine Saint-Sever.
Régie générale/plateau : Valentin Pasquet.
Production : Le Panta-Théâtre.
Durée : 1 h 35.
Du 24 octobre au 23 novembre 2016.
Du lundi au mercredi à 20 h 30.
Théâtre de l’Épée de Bois, Salle en Pierre, Paris 12e, 01 48 08 39 74.
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