© Mara De Sario.
Frédéric Dussenne qui signe l’adaptation soumet le roman à l’épreuve de l’oral.
Sa mise en scène à la scénographie contemporaine minimaliste transmet une manière profondément sensible de tenir un récit en forme de confession dont l’apparente simplicité se révèle profondément complexe.
Le narrateur remémore sa jeunesse et le regard échangé entre lui et un autre jeune homme. Ce regard bien des années après reste encore inexpliqué. Autour d’eux, les événements tragiques de la deuxième guerre mondiale faisaient s’effondrer tous les repères et trancher les destins.
Sa mise en scène à la scénographie contemporaine minimaliste transmet une manière profondément sensible de tenir un récit en forme de confession dont l’apparente simplicité se révèle profondément complexe.
Le narrateur remémore sa jeunesse et le regard échangé entre lui et un autre jeune homme. Ce regard bien des années après reste encore inexpliqué. Autour d’eux, les événements tragiques de la deuxième guerre mondiale faisaient s’effondrer tous les repères et trancher les destins.
© Mara De Sario.
La guerre et ce qu’elle apporte de grand ou de sale (La Résistance, l’héroïsme mais aussi la torture, la mort, etc.) les a séparé et a laissé à jamais cet instant suspendu. Ni vraiment ouvert. Ni vraiment clos. Sans témoin fiable qui puisse objectiver et aider à comprendre le contenu du trouble profond qui relie à ce moment-là précis la beauté, l’amour et le désir : à jamais ambigu. Sali plus tard par le bourreau aux sentiments pervertis par la Haine.
L’hypothèse de la possibilité ou l’impossibilité d’un amour homosexuel hante alors toute une vie et tourmente la conscience du narrateur à la manière d’une énigme.
L’hypothèse de la possibilité ou l’impossibilité d’un amour homosexuel hante alors toute une vie et tourmente la conscience du narrateur à la manière d’une énigme.
© Mara De Sario.
Le passage au théâtre en ouvre l’évidente simplicité. Le jeu contenu des comédiens avec densité et tact ouvre toutes les portes du sens, n’en privilégie aucune tout en éclairant l’amour demeuré orphelin.
Le spectateur est happé par le récit et, dans une grande concentration et qualité d’écoute, accompagne les comédiens dans cette histoire tragique qui aurait pu ne pas être en d’autres temps autres lieux.
Le spectateur est happé par le récit et, dans une grande concentration et qualité d’écoute, accompagne les comédiens dans cette histoire tragique qui aurait pu ne pas être en d’autres temps autres lieux.
"Combat avec l’ombre"
© Mara De Sario.
D’après "Le Boulevard périphérique" d’Henry Bauchau.
Adaptation, scénographie, mise en scène : Frédéric Dussenne.
Interprètes : Jérémie Siska, Emmanuel Gaillard, Yannick Lubacki (vidéo).
Lumière : Renaud Ceulemans.
Régie : Benoît Francart.
Durée : 1 h 10.
Par la Compagnie Frédéric Dussenne et L’acteur et l’écrit.
Avignon Off 2013
Du 7 au 28 juillet 2013.
Tous les jours à 20 h.
Théâtre des Doms, Avignon, 04 90 14 07 99.
>> lesdoms.eu
Adaptation, scénographie, mise en scène : Frédéric Dussenne.
Interprètes : Jérémie Siska, Emmanuel Gaillard, Yannick Lubacki (vidéo).
Lumière : Renaud Ceulemans.
Régie : Benoît Francart.
Durée : 1 h 10.
Par la Compagnie Frédéric Dussenne et L’acteur et l’écrit.
Avignon Off 2013
Du 7 au 28 juillet 2013.
Tous les jours à 20 h.
Théâtre des Doms, Avignon, 04 90 14 07 99.
>> lesdoms.eu