De cette Renaissance anglaise, plus que toutes les autres, touchée par la mélancolie, il persiste à travers les siècles cet hommage étonnant fait à la beauté et à l'être aimé. Et l'orgueilleuse idée réalisée par la matière même de ces sonnets que les mots du poète expriment à jamais l'Amour et son éternité. En dépit même de la loi implacable qui veut que tout s'étiole et s'évanouisse.
C'est à la lueur d'une chandelle, juchés sur un tertre de terre meuble couvert de "mille-fleurs", que Louise Moaty et Romain Falik échangent la parole et le chant, la voix humaine et le luth, les mots de William Shakespeare et les notes de John Dowland son contemporain.
Les deux artistes révèlent une très grande sensibilité au propos et entrent en communion. Par le timbre des voix, le son de l'instrument et l'ombre des corps, le luth devient chimère avec quatre mains et deux têtes.
C'est à la lueur d'une chandelle, juchés sur un tertre de terre meuble couvert de "mille-fleurs", que Louise Moaty et Romain Falik échangent la parole et le chant, la voix humaine et le luth, les mots de William Shakespeare et les notes de John Dowland son contemporain.
Les deux artistes révèlent une très grande sensibilité au propos et entrent en communion. Par le timbre des voix, le son de l'instrument et l'ombre des corps, le luth devient chimère avec quatre mains et deux têtes.
La maîtrise de la scène se dissimule sous une apparente naïveté de la forme et, par l'union réussie des corps et des sons, dans le désir de silence et d'écoute exprimé, se trouve restitué le sentiment de Merveilleux. Qui est l'objet même du spectacle.
Le spectateur, par les chemins d'une sophistication pleine de tact de délicatesse, est porté sur les rives d'une sensibilité oubliée : son intimité.
* Sonnet 24 de William Shakespeare.
Le spectateur, par les chemins d'une sophistication pleine de tact de délicatesse, est porté sur les rives d'une sensibilité oubliée : son intimité.
* Sonnet 24 de William Shakespeare.
"Sonnets"
Mise en scène : Louise Moaty.
Conception musicale : Thomas Dunford.
Avec : Louise Moaty (comédienne), Thomas Dunford ou Romain Falik (luth).
Scénographie : Louise Moaty & Christophe Naillet. Traduction : Louise Moaty & Raphaël Meltz. Regard sur la mise en scène : Geoffroy Carey. Accompagnement vocal : Claire Lefilliâtre. Costumes : Julia Brochier. Création lumière : Christophe Naillet.
Durée : 1 h 10.
Cie Les Mirages.
Du 12 au 16 décembre 2016.
Lundi, mercredi et vendredi à 20 h 30, mardi et jeudi à 19 h 30.
Maison de la Culture, Amiens (80), 03 22 97 79 77.
>> maisondelaculture-amiens.com
27, 28 et 29 janvier 2017 : Théâtre de Caen, Église Notre-Dame de la Gloriette, Caen (14).
Conception musicale : Thomas Dunford.
Avec : Louise Moaty (comédienne), Thomas Dunford ou Romain Falik (luth).
Scénographie : Louise Moaty & Christophe Naillet. Traduction : Louise Moaty & Raphaël Meltz. Regard sur la mise en scène : Geoffroy Carey. Accompagnement vocal : Claire Lefilliâtre. Costumes : Julia Brochier. Création lumière : Christophe Naillet.
Durée : 1 h 10.
Cie Les Mirages.
Du 12 au 16 décembre 2016.
Lundi, mercredi et vendredi à 20 h 30, mardi et jeudi à 19 h 30.
Maison de la Culture, Amiens (80), 03 22 97 79 77.
>> maisondelaculture-amiens.com
27, 28 et 29 janvier 2017 : Théâtre de Caen, Église Notre-Dame de la Gloriette, Caen (14).