Ce n'est pas l'hôtel du Nord mais il y a une de ces atmosphères sur scène. C'est le Far-West avec ses volutes de fumée, mélange de tabac et de pétarades. Tout est comédie clairement assumée. On refait le film, on pose la bobine et on redémarre sauf qu'ici, il n'y a ni bobine, ni film. Nous sommes au théâtre. Ou presque.
C'est l'ouest américain avec tous ses clichés. Son cinéma muet. Ses filles, ses cow-boys, son whisky. Ses duels. Ses coups de feu. Ses scènes de ménage. Ses coucheries. Ses chansons avec un sur-titrage de paroles assez haut perché pour qu'elles ne soient pas suivies. Car, l'essentiel n'est pas là. Il est dans le geste, dans une dynamique de jeu qui se suffit à elle-même. À la fois simple, efficace où tout est décomposé comme au ralenti avec une synchronisation de personnages qui donne la bonne claque au bon moment au premier étage quand le coup de fusil au rez-de-chaussée arrive au bon endroit. Tout est au cordeau.
Les scènes se déroulent dans un périmètre de jeu où elles semblent se toucher dans leur dramaturgie et être reliées les unes aux autres. Et pourtant, la distance proche qui les sépare raconte deux histoires à deux endroits différents. Rien n'est laissé au hasard. Ni la fumée qui sort du cigare, ni le whisky servi, ni le feu qui dégomme le cadavre dans son cercueil.
C'est l'ouest américain avec tous ses clichés. Son cinéma muet. Ses filles, ses cow-boys, son whisky. Ses duels. Ses coups de feu. Ses scènes de ménage. Ses coucheries. Ses chansons avec un sur-titrage de paroles assez haut perché pour qu'elles ne soient pas suivies. Car, l'essentiel n'est pas là. Il est dans le geste, dans une dynamique de jeu qui se suffit à elle-même. À la fois simple, efficace où tout est décomposé comme au ralenti avec une synchronisation de personnages qui donne la bonne claque au bon moment au premier étage quand le coup de fusil au rez-de-chaussée arrive au bon endroit. Tout est au cordeau.
Les scènes se déroulent dans un périmètre de jeu où elles semblent se toucher dans leur dramaturgie et être reliées les unes aux autres. Et pourtant, la distance proche qui les sépare raconte deux histoires à deux endroits différents. Rien n'est laissé au hasard. Ni la fumée qui sort du cigare, ni le whisky servi, ni le feu qui dégomme le cadavre dans son cercueil.
C'est du vrai cinéma dans un vrai théâtre avec de vrais acteurs qui jouent de vrais personnages dans de fausses histoires sorties tout droit d'un western-spaghetti. Le jeu oscille entre le mime, le ralenti, l'accéléré, les tours de magie qui n'ont rien de magique et des tours de chant qui n'ont rien d'un récital. Le cirque débarque aussi avec ses numéros de vélo fait de voltiges.
Situé au-dessus du saloon et à côté des chambres où ont lieu engueulades, paires de claques ou coucheries, l'orchestre est composé d'une cithare, d'un violon, d'une contrebasse et d'une guitare. La musique est country, les chants souvent rapides, parfois lents et peu enthousiastes comme si les personnages racontaient sans fard leurs misères de vie. Bref, on joue à être ce qu'on a la chance de ne pas être, à savoir un bandit perdu dans un traquenard, un mort dans un cercueil qui renaît d'une balle ou une fille esseulée, en proie aux hommes qui n'ont pour romantisme que leurs colts à la ceinture.
C'est très original, en complet décalage du théâtre et du cinéma. Le spectacle est familial, composé par les frères jumeaux Forman, Petr et Matej, fils de Milos Forman. Le talent est parfois héréditaire.
Situé au-dessus du saloon et à côté des chambres où ont lieu engueulades, paires de claques ou coucheries, l'orchestre est composé d'une cithare, d'un violon, d'une contrebasse et d'une guitare. La musique est country, les chants souvent rapides, parfois lents et peu enthousiastes comme si les personnages racontaient sans fard leurs misères de vie. Bref, on joue à être ce qu'on a la chance de ne pas être, à savoir un bandit perdu dans un traquenard, un mort dans un cercueil qui renaît d'une balle ou une fille esseulée, en proie aux hommes qui n'ont pour romantisme que leurs colts à la ceinture.
C'est très original, en complet décalage du théâtre et du cinéma. Le spectacle est familial, composé par les frères jumeaux Forman, Petr et Matej, fils de Milos Forman. Le talent est parfois héréditaire.
"Deadtown"
Scénario : Ivan Arsenjev & Petr Forman.
Mise en scène : Petr Forman.
Scénographie : Josef Sodomka & Matej Forman.
Conception artistique de l'intérieur de la tente : Matej Forman.
Chorégraphie : Veronika Švábová, Marek Zelinka & collectivité.
Cabaretiers, illusionnistes, bandits et belles femmes : Petr Forman, Veronika Švábová, Marek Zelinka, Jacques Laganache, Daniela Vorácková/Simona Babcáková, Josefína Voverková, Vojta Švejda/Jirí Kniha, Michael Vodenka/Miroslav Kochánek, Ivan ‘Zobák' Pelikán, Petr ‘Goro' Horký, Josef Sodomka/Ivan Arsenjev, Philippe Leforestier, Mitakuye Oyeasin, Jakub Tokoly et Dizzy Gilagio (Didier Castelle, Francois Lezer, Michel Oger, Thierry Malard).
Musique et chansons : Marko Ivanovic & Jarda Traband Svoboda.
Costumes : Andrea Sodomková.
Image animée, image de film : Josef Lepša Caméra Jaromír Kacer.
Son et bruitage : Michal Holubec, Marek Poledna (Studio Bystrouška).
Postproduction de l'image i/o post Technologie des projections : 3dsense.
Conception lumière : Igor Schmidt, Petr ‘Goro' Horký & Petr Forman.
Conception son : Philippe Leforestier & Philippe Tivilier.
Durée : 1 h 40.
Production Théâtre des Frères Forman.
Du 19 septembre au 15 octobre 2017.
Mardi, mercredi, vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 16 h.
La Villette, Espace Chapiteaux, Paris 19e, 01 40 03 75 75.
>> lavillette.com
Mise en scène : Petr Forman.
Scénographie : Josef Sodomka & Matej Forman.
Conception artistique de l'intérieur de la tente : Matej Forman.
Chorégraphie : Veronika Švábová, Marek Zelinka & collectivité.
Cabaretiers, illusionnistes, bandits et belles femmes : Petr Forman, Veronika Švábová, Marek Zelinka, Jacques Laganache, Daniela Vorácková/Simona Babcáková, Josefína Voverková, Vojta Švejda/Jirí Kniha, Michael Vodenka/Miroslav Kochánek, Ivan ‘Zobák' Pelikán, Petr ‘Goro' Horký, Josef Sodomka/Ivan Arsenjev, Philippe Leforestier, Mitakuye Oyeasin, Jakub Tokoly et Dizzy Gilagio (Didier Castelle, Francois Lezer, Michel Oger, Thierry Malard).
Musique et chansons : Marko Ivanovic & Jarda Traband Svoboda.
Costumes : Andrea Sodomková.
Image animée, image de film : Josef Lepša Caméra Jaromír Kacer.
Son et bruitage : Michal Holubec, Marek Poledna (Studio Bystrouška).
Postproduction de l'image i/o post Technologie des projections : 3dsense.
Conception lumière : Igor Schmidt, Petr ‘Goro' Horký & Petr Forman.
Conception son : Philippe Leforestier & Philippe Tivilier.
Durée : 1 h 40.
Production Théâtre des Frères Forman.
Du 19 septembre au 15 octobre 2017.
Mardi, mercredi, vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 16 h.
La Villette, Espace Chapiteaux, Paris 19e, 01 40 03 75 75.
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