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L’histoire se déroule dans le pavillon d’une clinique traitant des patients souffrant de problèmes psychiatriques. La pièce est très décalée sous couvert d'un tragique dans lequel se retrouvent sur scène un docteur, un intellectuel, un aristocrate, une infirmière sexy et sympa, un français "extraordinairement" moyen et une femme médecin.
C’est la mort de Dewaere qui a inspirée à Sotha (Catherine Sigaux) l'idée d'écrire cette pièce... une mort jeune, trop jeune, un matin de Juillet 1982, juste au sortir d’un photomaton après qu’il ait pris quelques photos pour les besoins d’un tournage. Ces dernières photos montrent un regard évasif de l'acteur, comme à la recherche d'un Ailleurs, le regard lancé vers le lointain.
C’est la mort de Dewaere qui a inspirée à Sotha (Catherine Sigaux) l'idée d'écrire cette pièce... une mort jeune, trop jeune, un matin de Juillet 1982, juste au sortir d’un photomaton après qu’il ait pris quelques photos pour les besoins d’un tournage. Ces dernières photos montrent un regard évasif de l'acteur, comme à la recherche d'un Ailleurs, le regard lancé vers le lointain.
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Sotha, cofondatrice du Café de la Gare, était la femme de Patrick Dewaere. Dans cette pièce, elle a souhaité que les différents traits de caractères de Dewaere se retrouvent dans les personnages. Le jeu de Dewaere était d’un naturel que ne lui épargnaient pas certains critiques. C'est tout ce naturel de jeu que Sotha a souhaité voir exprimer sur scène, un naturel porté par les acteurs qui expriment leur travers, leur "vérité" pour être ce qu'ils sont sans se couvrir d'un jeu faussant leurs émotions. C'est très réussi. On rigole, on se laisse porter par les déviances des personnages.
La vie n'est pas une longue route tranquille et on y voit sur scène que l'être humain est un complexe organique où fusionnent des pulsions, des envies, des travers, des peurs et des phobies. Mais pourtant, la pièce est tout sauf psychologique.
La vie n'est pas une longue route tranquille et on y voit sur scène que l'être humain est un complexe organique où fusionnent des pulsions, des envies, des travers, des peurs et des phobies. Mais pourtant, la pièce est tout sauf psychologique.
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Les comédiens s'aident, pour jouer, de vignettes qu'ils ont à la main et sur lesquelles une légende est inscrite. Exemple : Le dingo n'est pas fou du tout. Mais il a un rire de fou quand il rit.
Allez jouer "normalement" après cela !
La mise en scène est décalée comme l’ensemble des propos et des répliques. Elle transpire d’une folie douce. Les chants fusent entre les répliques, les incompréhensions entre les personnages sèment parfois des quiproquos dont le spectateur peut se sentir solidaire car il en est aussi l'heureuse victime.
Et à la fin du spectacle, cerise sur le gâteau, les comédiens offrent un coup à boire aux spectateurs. Bref, tout est de qualité, décalé et joué dans une très bonne ambiance.
Allez jouer "normalement" après cela !
La mise en scène est décalée comme l’ensemble des propos et des répliques. Elle transpire d’une folie douce. Les chants fusent entre les répliques, les incompréhensions entre les personnages sèment parfois des quiproquos dont le spectateur peut se sentir solidaire car il en est aussi l'heureuse victime.
Et à la fin du spectacle, cerise sur le gâteau, les comédiens offrent un coup à boire aux spectateurs. Bref, tout est de qualité, décalé et joué dans une très bonne ambiance.
"Les Fous du IV bis"
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Une comédie sérieuse de Sotha, assistée en tout par Philippe Rony.
Avec : Antoine Chain, Fred Saurel ou Richard Leduc, Jean-Philippe Azéma, Manon Rony, Frédéric Bonpart, Anne Clélia Salomon ou Cathy Brych
Durée : 1 h 20.
Depuis le 10 septembre 2013.
Mardi à 20 h 30, mercredi au samedi à 21 h 35 environ.
Café de la Gare, Paris 4e, 01 42 78 52 51.
>> cdlg.org
Avec : Antoine Chain, Fred Saurel ou Richard Leduc, Jean-Philippe Azéma, Manon Rony, Frédéric Bonpart, Anne Clélia Salomon ou Cathy Brych
Durée : 1 h 20.
Depuis le 10 septembre 2013.
Mardi à 20 h 30, mercredi au samedi à 21 h 35 environ.
Café de la Gare, Paris 4e, 01 42 78 52 51.
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