© Éric Legrand.
Il est face à nous, dans une obscurité qui dessine un visage émacié sur un corps habillé en civil. Il rit à gorge déployée tel un ivrogne soûl de son corps. Il (Serge Aimé Coulibaly) interpelle de son rire la scène, l’espace comme si le danseur lançait un défi au monde. "Il" est cette entité qui cherche son identité intérieure, avec un rire pour soulever le silence du monde, et son identité extérieure dans des mouvements syncopés et rapides où le danseur prend peu à peu conscience de son corps.
Les solos de danse ne sont pas rares. Mais ce solo a une saveur particulière car venant d’un autre horizon, d’un autre continent, d’une autre approche, d’un autre pays, le Burkina Faso, époux multiple de la musique, du corps et de la danse. Serge Aimé Coulibaly déploie une force intérieure, une présence où les mouvements du tronc, avec un visage à la fois tendu ou relâché mais toujours expressif, sont accompagnés de rires et de regards.
Les solos de danse ne sont pas rares. Mais ce solo a une saveur particulière car venant d’un autre horizon, d’un autre continent, d’une autre approche, d’un autre pays, le Burkina Faso, époux multiple de la musique, du corps et de la danse. Serge Aimé Coulibaly déploie une force intérieure, une présence où les mouvements du tronc, avec un visage à la fois tendu ou relâché mais toujours expressif, sont accompagnés de rires et de regards.
© Éric Legrand.
Tout parle dans le corps du danseur jusqu’au silence. Le visage danse dans ses expressions. Coulibaly fait vivre toutes les parcelles de son corps dans des mouvements faussement hésitants et vraiment entiers comme à la recherche d’une nouvelle naissance. L’expressivité est totale et n’est pas liée seulement aux mouvements mais prend aussi sa source dans le for intérieur du danseur.
La danse part de la gorge, avec des rires gutturaux, dans un corps habité par des contorsions multiples qui démarrent du tronc pour gagner les membres supérieurs et descendre jusqu’aux pieds dans des mouvements cadencés, multiples et par à-coup. C’est la mise en éveil d’un danseur, comme s’il savourait, tel un nouveau-né, toute l’étendue de son corps, toute la dimension intérieure de son enveloppe.
C’est beau, bien ficelé, original et audacieux !
La danse part de la gorge, avec des rires gutturaux, dans un corps habité par des contorsions multiples qui démarrent du tronc pour gagner les membres supérieurs et descendre jusqu’aux pieds dans des mouvements cadencés, multiples et par à-coup. C’est la mise en éveil d’un danseur, comme s’il savourait, tel un nouveau-né, toute l’étendue de son corps, toute la dimension intérieure de son enveloppe.
C’est beau, bien ficelé, original et audacieux !
"Fadjiri"
© Éric Legrand.
Conception, chorégraphie, interprétation : Serge-Aimé Coulibaly.
Scénographie : Catherine Cosme, Caroline Mexme.
Avec : Serge-Aimé Coulibaly.
Lumière : Nathalie Perrier.
Musique : Yvan Talbot.
Vidéo : Ève Martin.
Assistante dramaturgie : Sara Vanderieck.
Régie : Nathalie Estève.
Durée : 50 minutes.
Du 4 juin au 15 juin 2013.
Du mardi au vendredi à 20 h, samedi à 16 h.
Le Tarmac, scène internationale francophone, Paris 20e, 01 43 64 80 80.
>> letarmac.fr
Scénographie : Catherine Cosme, Caroline Mexme.
Avec : Serge-Aimé Coulibaly.
Lumière : Nathalie Perrier.
Musique : Yvan Talbot.
Vidéo : Ève Martin.
Assistante dramaturgie : Sara Vanderieck.
Régie : Nathalie Estève.
Durée : 50 minutes.
Du 4 juin au 15 juin 2013.
Du mardi au vendredi à 20 h, samedi à 16 h.
Le Tarmac, scène internationale francophone, Paris 20e, 01 43 64 80 80.
>> letarmac.fr
© Éric Legrand.