© DR.
Sur scène, ils sont quatre. Quatre personnages ordinaires issus du journal Le Papotin* et que met en scène Éric Petitjean. Ils se retrouvent en alternance sur un banc de bois.
Leur banc est celui des moments d’attentes, de repos, de répit que l’on trouve dans les salles de collectivités. Moments de confidences aussi. Chacun a sa marotte et y revient. Cycles du quotidien que les papotins observent. Ils se glissent dans les points aveugles de la société et leurs questionnements candides et criants de vérité réveillent les questions que chacun qui n’est pas papotin évite soigneusement de se poser et qui flottent dans le non dit et son malaise.
Leur parole qui n’est pas faite pour papoter est rare, grave, corrosive et singulière. Et pourtant les papotins font sourire et mettent de bonne humeur.
Leur banc est celui des moments d’attentes, de repos, de répit que l’on trouve dans les salles de collectivités. Moments de confidences aussi. Chacun a sa marotte et y revient. Cycles du quotidien que les papotins observent. Ils se glissent dans les points aveugles de la société et leurs questionnements candides et criants de vérité réveillent les questions que chacun qui n’est pas papotin évite soigneusement de se poser et qui flottent dans le non dit et son malaise.
Leur parole qui n’est pas faite pour papoter est rare, grave, corrosive et singulière. Et pourtant les papotins font sourire et mettent de bonne humeur.
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Il n’est peut-être pas nécessaire de préciser que les modèles de ces papotins de théâtre, les vrais papotins, sont des autistes qui font œuvre de journalisme depuis vingt-deux ans à l’initiative de l’hôpital de jour d’Antony.
Si le spectateur rit avec les papotins, c’est que ceux-ci deviennent par l’art théâtral d’Éric Petitjean et de ses comédiens d’authentiques caractères. Portés en parole et en chair à la découverte du spectateur qui est conduit sans crier gare, mais avec beaucoup de doigté et d’humour, à la rencontre de son double. Effacement des barrières. Surprise heureuse.
Si le spectateur rit avec les papotins, c’est que ceux-ci deviennent par l’art théâtral d’Éric Petitjean et de ses comédiens d’authentiques caractères. Portés en parole et en chair à la découverte du spectateur qui est conduit sans crier gare, mais avec beaucoup de doigté et d’humour, à la rencontre de son double. Effacement des barrières. Surprise heureuse.
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Dans cette mise en scène, la parole des papotins rejoint l’évidence aveuglante de la réalité ultime. Universelle. Celle de la poésie de l’humanité réunie (comédiens, spectateurs) dans la petite république du théâtre. David Coignard (créateur de pixels en mouvements) la propose sous la forme d’un ciel étoilé d’astéroïdes célibataires aux collisions improbables. Miraculeuses car avérées par le déroulement même du spectacle.
"Les Papotins ou la tache de Mariotte"
© DR.
D’après le journal Le Papotin.
Adaptation et mise en scène : Éric Petitjean.
Avec : Silvia Cordonnier, Philippe Frécon, Christian Mazzuchini, Philippe Richard.
Scénographie et vidéo : David Coignard.
Collaborateur vidéo : Arnaud Gautron.
Lumières : Pierre Peyronnet.
Costumes : Ariane Dionyssopoulos.
>> "Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms - Le Papotin, livre atypique" de Marc Lavoine et Driss El Kesri, éditions Fayard, 2011.
>> lepapotin.org
Adaptation et mise en scène : Éric Petitjean.
Avec : Silvia Cordonnier, Philippe Frécon, Christian Mazzuchini, Philippe Richard.
Scénographie et vidéo : David Coignard.
Collaborateur vidéo : Arnaud Gautron.
Lumières : Pierre Peyronnet.
Costumes : Ariane Dionyssopoulos.
>> "Toi et moi, on s’appelle par nos prénoms - Le Papotin, livre atypique" de Marc Lavoine et Driss El Kesri, éditions Fayard, 2011.
>> lepapotin.org
© DR.
Spectacle du 8 mars au 7 avril 2012.
Du mardi au samedi à 20 h 30, dimanche à 16 h 30.
Théâtre de la Tempête, Paris 12e, 01 43 28 36 36.
la-tempete.fr
*L’aventure journalistique, qui siège au Lucernaire, connait des moments de gloire.
Extrait d’une interview de Jacques Chirac par Arnaud.
Arnaud : Encore que tu sois président de la République, te respecté-je si je te tutoie ?
Jacques Chirac : Tu peux me tutoyer, c’est le geste du cœur.
Arnaud : Jacques, je voudrais te demander pourquoi ta femme et toi vous vous vouvoyez ?
Du mardi au samedi à 20 h 30, dimanche à 16 h 30.
Théâtre de la Tempête, Paris 12e, 01 43 28 36 36.
la-tempete.fr
*L’aventure journalistique, qui siège au Lucernaire, connait des moments de gloire.
Extrait d’une interview de Jacques Chirac par Arnaud.
Arnaud : Encore que tu sois président de la République, te respecté-je si je te tutoie ?
Jacques Chirac : Tu peux me tutoyer, c’est le geste du cœur.
Arnaud : Jacques, je voudrais te demander pourquoi ta femme et toi vous vous vouvoyez ?