En 2002, Xavier Durringer écrit ces monologues pour Judith Magre, à sa demande. Celle-ci obtiendra le Molière de la comédienne en 2006 grâce à son interprétation (mise en scène par Michel Didym). Quelques années plus tard, trois talentueuses jeunes comédiennes s'emparent de ces textes... De la découverte de ces histoires par Magali Bros, Pauline Devinat et Aude Kerivel, et de leur rencontre avec Christophe Luthringer qui a mis en scène cette nouvelle adaptation, sont nés trois parcours de femmes.
De bouts de chants en entrechats, chassant le spleen des cœurs délaissés dans les chambres chagrines, tels des champs désenchantés, l'amour dans le regard de ces belles, femmes aux passions sans cesse renouvelées, est un hymne à la vie, aux renaissances amoureuses et une leçon d'humanité pour les hommes (ou mâles).
Premier rendez-vous, premier baiser, premier amour, mais aussi, en logique opposition, premières désillusions, premières ruptures, premiers chagrins. Au cœur de ce diptyque bonheurs/malheurs, trois femmes se préparent pour leur rendez-vous amoureux. Elles sont joyeuses, impatientes, traqueuses. Ces états d'âmes et de corps sont propices aux confidences...
De bouts de chants en entrechats, chassant le spleen des cœurs délaissés dans les chambres chagrines, tels des champs désenchantés, l'amour dans le regard de ces belles, femmes aux passions sans cesse renouvelées, est un hymne à la vie, aux renaissances amoureuses et une leçon d'humanité pour les hommes (ou mâles).
Premier rendez-vous, premier baiser, premier amour, mais aussi, en logique opposition, premières désillusions, premières ruptures, premiers chagrins. Au cœur de ce diptyque bonheurs/malheurs, trois femmes se préparent pour leur rendez-vous amoureux. Elles sont joyeuses, impatientes, traqueuses. Ces états d'âmes et de corps sont propices aux confidences...
Sur les mers parfois tourmentées, parfois enjouées de ces vagues d'amour ou de désamour, trois trajectoires féminines sont ainsi tracées, jouées, portées entre histoires vécues ou espérées.
L'une, éternelle romantique, l'autre, tendre et douce illuminée, la troisième entière et ravageuse... Cette dernière (Aude Kerivel, associant avec justesse puissance et émotion) pourrait sembler plus solide mais dans la force et l'air assuré de l'amoureuse blasée apparaissent les fissures d'un cœur qui se dessèche s'il n'est pas nourri de "je t'aime".
La gentille séide à l'amour et la tendre idéaliste (interprétées subtilement et avec beaucoup d'énergie par Magali Bros et Pauline Devinat) viennent en contrepoint jouer des mélodies différentes, alternativement en mode mineur et majeur, mais complémentaires. Toutes trois, indissociables (une unité étonnante et jouissive dû à la genèse de l'écriture de la pièce), nous emmènent dans des balades du quotidien à une, deux ou trois voix... entrecoupés de temps en temps (et astucieusement grâce à la mise en scène de Christophe Luthringer) par des ballades mises en musique avec talent par Elsa Quignard.
De semblants en faux-semblants, de déceptions en joies enthousiasmées, elles écrivent de nouveaux contes de fées pour de nouveaux princes charmants dans la langue si caractéristique de Durringer. Une écriture très contemporaine, parfois très crue, sans détours... cruellement et souvent avec humour ancrée dans notre moderne quotidien.
L'une, éternelle romantique, l'autre, tendre et douce illuminée, la troisième entière et ravageuse... Cette dernière (Aude Kerivel, associant avec justesse puissance et émotion) pourrait sembler plus solide mais dans la force et l'air assuré de l'amoureuse blasée apparaissent les fissures d'un cœur qui se dessèche s'il n'est pas nourri de "je t'aime".
La gentille séide à l'amour et la tendre idéaliste (interprétées subtilement et avec beaucoup d'énergie par Magali Bros et Pauline Devinat) viennent en contrepoint jouer des mélodies différentes, alternativement en mode mineur et majeur, mais complémentaires. Toutes trois, indissociables (une unité étonnante et jouissive dû à la genèse de l'écriture de la pièce), nous emmènent dans des balades du quotidien à une, deux ou trois voix... entrecoupés de temps en temps (et astucieusement grâce à la mise en scène de Christophe Luthringer) par des ballades mises en musique avec talent par Elsa Quignard.
De semblants en faux-semblants, de déceptions en joies enthousiasmées, elles écrivent de nouveaux contes de fées pour de nouveaux princes charmants dans la langue si caractéristique de Durringer. Une écriture très contemporaine, parfois très crue, sans détours... cruellement et souvent avec humour ancrée dans notre moderne quotidien.
Des histoires d'aujourd'hui, des histoires de toujours... Avec des périodes en creux, quand l'amour n'est pas là... c'est la solitude qui prend le pas... Avec ses palliatifs : le chat ou, plus grave, les médicaments. Et de nouveau, le renouveau, l'éternel recommencement... le flirt, la drague, l'aventure d'un soir... Ou enfin le premier baiser (le énième ?), le grand amour (un premier toujours renouvelé !) Et le voyage redémarre, les filles s'amusent... Se reconstruire et construire.
Toutes ces étapes, que nous font traverser avec une belle énergie Magali Bros, Pauline Devinat et Aude Kerivel, nous sont évidemment familières... Empathie et projection ne sont pas difficiles... Parfois un peu la culpabilité... d'être voyeur tant le jeu de nos trois comédiennes est porté par une troublante sincérité, une réelle profondeur dans la transcription des sentiments et des émotions ressenties. Chaque mot, chaque phrase sont dits avec passion, gourmandise ou intensité, émoi. Et les histoires d'hommes pouvant aussi finir bien, elles savent également nous emmener avec jubilation et passion dans les espérances retrouvées.
Une pièce régénératrice à voir avant, pendant ou après votre histoire d'amour, d'été ou de toujours... écrite par un homme qui aime les femmes et jouée par des femmes qui aiment les hommes.
Toutes ces étapes, que nous font traverser avec une belle énergie Magali Bros, Pauline Devinat et Aude Kerivel, nous sont évidemment familières... Empathie et projection ne sont pas difficiles... Parfois un peu la culpabilité... d'être voyeur tant le jeu de nos trois comédiennes est porté par une troublante sincérité, une réelle profondeur dans la transcription des sentiments et des émotions ressenties. Chaque mot, chaque phrase sont dits avec passion, gourmandise ou intensité, émoi. Et les histoires d'hommes pouvant aussi finir bien, elles savent également nous emmener avec jubilation et passion dans les espérances retrouvées.
Une pièce régénératrice à voir avant, pendant ou après votre histoire d'amour, d'été ou de toujours... écrite par un homme qui aime les femmes et jouée par des femmes qui aiment les hommes.
"Histoires d'hommes"
Texte : Xavier Durringer.
Mise en scène : Christophe Luthringer.
Avec : Magali Bros, Pauline Devinat, Aude Kerivel.
Musique : Elsa Quignard.
Durée : 1 h.
À été joué au Théâtre de Poche du 18 mars au 27 avril 2014.
Du 11 juin au 6 septembre 2014.
Du mardi au samedi à 18 h 30.
Théâtre Le Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
>> lucernaire.fr
Mise en scène : Christophe Luthringer.
Avec : Magali Bros, Pauline Devinat, Aude Kerivel.
Musique : Elsa Quignard.
Durée : 1 h.
À été joué au Théâtre de Poche du 18 mars au 27 avril 2014.
Du 11 juin au 6 septembre 2014.
Du mardi au samedi à 18 h 30.
Théâtre Le Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
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