Marcel Bozonnet © Élisabeth Carecchio.
Prise dans les rets des regards de cette société du spectacle qui la scrute avec avidité et cruauté, Madame de Clèves impose sa dignité tout en vivant un paroxysme de princesse, d’amoureuse et d’épouse. Entre devoir et sentiments contradictoires, elle conquiert une sérénité trouvée dans une éthique de l’esthétique et de l’effacement.
Dans une grande compréhension des causes et des effets, l’auteure Madame de La Fayette, femme de cour elle-même, fait vivre ses personnages dans le minimum d’effets et le maximum d’efficacité.
Dans l’anonymat de son narrateur et la clarté de l’expression de sa langue, elle offre à son lecteur la possibilité de reconnaitre la profondeur des êtres sous la surface de l’anodin. Elle lui livre ainsi les traits de civilisation, les clefs de l’élégance et de la délicatesse.
Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de La Fayette, était de ces précieuses qui humanisent les hommes.
Marcel Bozonnet reprend le spectacle qu’il avait créé en 1995 et, par sa seule présence, met en valeur toutes les grâces et inflexions du roman. C’est ainsi qu’en ombre argentée à la mode Henri II, le comédien entre et sort de l’obscurité, restitue toutes les subtilités, conjugue les contraires comme autant de variations du destin. Dans ses voltes, il porte les mots jusqu’au bout de ses doigts, comme la poussière du temps à nous transmise, esquives du temps qui passe.
Le spectateur entend la langue parfaite dans sa simplicité et sa précision de Madame de La Fayette.
Dans une grande compréhension des causes et des effets, l’auteure Madame de La Fayette, femme de cour elle-même, fait vivre ses personnages dans le minimum d’effets et le maximum d’efficacité.
Dans l’anonymat de son narrateur et la clarté de l’expression de sa langue, elle offre à son lecteur la possibilité de reconnaitre la profondeur des êtres sous la surface de l’anodin. Elle lui livre ainsi les traits de civilisation, les clefs de l’élégance et de la délicatesse.
Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de La Fayette, était de ces précieuses qui humanisent les hommes.
Marcel Bozonnet reprend le spectacle qu’il avait créé en 1995 et, par sa seule présence, met en valeur toutes les grâces et inflexions du roman. C’est ainsi qu’en ombre argentée à la mode Henri II, le comédien entre et sort de l’obscurité, restitue toutes les subtilités, conjugue les contraires comme autant de variations du destin. Dans ses voltes, il porte les mots jusqu’au bout de ses doigts, comme la poussière du temps à nous transmise, esquives du temps qui passe.
Le spectateur entend la langue parfaite dans sa simplicité et sa précision de Madame de La Fayette.
"La Princesse de Clèves"
Marcel Bozonnet © Élisabeth Carecchio.
D'après le roman de Madame de La Fayette.
Adaptation : Alain Zaepffel.
Mise en scène : Marcel Bozonnet.
Interprétation : Marcel Bozonnet.
Lumières : Joël Hourbeigt.
Chorégraphe : Caroline Marcadé.
Costumes : Patrice Cauchetier.
Spectacle du 13 au 16 juin 2012.
Mercredi à samedi à 20 h 30.
Théâtre des Bouffes du Nord, Paris 10e, 01 46 07 34 50.
>> bouffesdunord.com
Reprise du 9 au 19 janvier 2013.
Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 17 h.
Théâtre de la Bastille, Paris 11e, 01 43 57 42 14.
>> theatre-bastille.com
Adaptation : Alain Zaepffel.
Mise en scène : Marcel Bozonnet.
Interprétation : Marcel Bozonnet.
Lumières : Joël Hourbeigt.
Chorégraphe : Caroline Marcadé.
Costumes : Patrice Cauchetier.
Spectacle du 13 au 16 juin 2012.
Mercredi à samedi à 20 h 30.
Théâtre des Bouffes du Nord, Paris 10e, 01 46 07 34 50.
>> bouffesdunord.com
Reprise du 9 au 19 janvier 2013.
Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 17 h.
Théâtre de la Bastille, Paris 11e, 01 43 57 42 14.
>> theatre-bastille.com
