Le monologue dans sa simplicité suit par le menu les événements qui conduisent une jeune femme du rendez-vous médical largement banalisé à la bordure d'un accident médical majeur.
Les confins de la ville, l'absence de taxi, le talon d'escarpin cassé, le bus bondé… Stress urbain par excès, stress intime par manque : elle porte les paillettes congelées dans ses bras. Un futur enfant en devenir.
Tout est dit. La virtuosité de la technique médicale, et conséquemment sa taylorisation des actes et la fonctionnalisation de ses espaces. Mais aussi la standardisation et la multiplication des tâches. L'accélération du temps. L'intensité des instants. La montée des contradictions entre la revendication du droit au corps, l'exigence de respect dû à la personne et dans le même mouvement la dépersonnalisation du sujet et la fragilité de la technique. C'est ce tissu de contradictions qu'un mauvais coup de lancette va déchirer. Et porter au point critique. Au point tragique.
Les confins de la ville, l'absence de taxi, le talon d'escarpin cassé, le bus bondé… Stress urbain par excès, stress intime par manque : elle porte les paillettes congelées dans ses bras. Un futur enfant en devenir.
Tout est dit. La virtuosité de la technique médicale, et conséquemment sa taylorisation des actes et la fonctionnalisation de ses espaces. Mais aussi la standardisation et la multiplication des tâches. L'accélération du temps. L'intensité des instants. La montée des contradictions entre la revendication du droit au corps, l'exigence de respect dû à la personne et dans le même mouvement la dépersonnalisation du sujet et la fragilité de la technique. C'est ce tissu de contradictions qu'un mauvais coup de lancette va déchirer. Et porter au point critique. Au point tragique.
Il suffit en effet d'un peu de routine et de fatigue et d'un cas médicalement singulier pour que l'aléa surgisse, l'accident. Et qu'apparaissent les limites d'une croyance archaïque en l'invulnérabilité de l'être et l'infini de la capacité à maîtriser la nature. Aléa dont on recherche bien évidemment à imputer la responsabilité à l'autre.
Dans sa mise en espace avec une sobriété élégante Bruno Fougniès suscite une chorégraphie de la douleur et de la purification. Sa comédienne porte avec justesse la parole de Maïa Brami. Le débat est enclenché. Le spectateur applaudit et réfléchit.
Dans sa mise en espace avec une sobriété élégante Bruno Fougniès suscite une chorégraphie de la douleur et de la purification. Sa comédienne porte avec justesse la parole de Maïa Brami. Le débat est enclenché. Le spectateur applaudit et réfléchit.
"Tout va bien se passer"
Pièce musicale de Maïa Brami.
Mise en scène : Coralie Emilion-Languille, Bruno Fougniès.
Avec : Coralie Emilion-languille et David Kpossou.
Collaboration à la mise en scène : Maïa Brami.
Musique originale : David Kpossou.
Styliste : Laurence Benoit.
Décor : Emanuel Reveillére.
Collaborations artistiques : Bouziane Bouteldja, Arnaut Vernet.
Productions : Honorine Productions et nopog productions.
Durée : 1 h 10.
Du 7 au 23 juin 2018.
Du mardi au samedi à 19 h. Relâche le 20 juin.
Théâtre La Reine Blanche, Salle Marie Curie, Paris 18e, 01 40 05 06 96.
>> reineblanche.com
Mise en scène : Coralie Emilion-Languille, Bruno Fougniès.
Avec : Coralie Emilion-languille et David Kpossou.
Collaboration à la mise en scène : Maïa Brami.
Musique originale : David Kpossou.
Styliste : Laurence Benoit.
Décor : Emanuel Reveillére.
Collaborations artistiques : Bouziane Bouteldja, Arnaut Vernet.
Productions : Honorine Productions et nopog productions.
Durée : 1 h 10.
Du 7 au 23 juin 2018.
Du mardi au samedi à 19 h. Relâche le 20 juin.
Théâtre La Reine Blanche, Salle Marie Curie, Paris 18e, 01 40 05 06 96.
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© DR.