C'est drôle, inventif, avec la rencontre de deux époques, moderne dans la scénographie et classique avec la musique de Lully. Le cadre de la pièce dévoile une approche théâtrale audacieuse dans une mise en scène intervenant par petites touches tout au long de la pièce. Celle-ci est savamment mise en valeur par la déclamation théâtrale des comédiens et le phrasé des répliques. Le théâtre de Molière et la musique de Lully forment un bel ensemble artistique nourri de chants lyriques et de danse classique.
Les personnages sont une gourmandise d'invention. Il y a M. Jourdain, plein d'emphase, d'énergie et de croquant. Mme Jourdain est habitée par un jeu à la fois hautain et drôle lorsqu'elle mime une dinde, M. Jourdain lui donnant la réplique. Il y a aussi les émissaires du grand Turc, très drôles avec leurs petites tailles et leurs petites voix. Chaque personnage, de Cléonte et Covielle jusqu'à Dorante et Dolimène, respire d'originalité. Le jeu transpire d'énergie, d'audace où la farce et la gaudriole outrepassent le contemporain et le classique de la pièce lui donnant ainsi un accent intemporel.
Les personnages sont une gourmandise d'invention. Il y a M. Jourdain, plein d'emphase, d'énergie et de croquant. Mme Jourdain est habitée par un jeu à la fois hautain et drôle lorsqu'elle mime une dinde, M. Jourdain lui donnant la réplique. Il y a aussi les émissaires du grand Turc, très drôles avec leurs petites tailles et leurs petites voix. Chaque personnage, de Cléonte et Covielle jusqu'à Dorante et Dolimène, respire d'originalité. Le jeu transpire d'énergie, d'audace où la farce et la gaudriole outrepassent le contemporain et le classique de la pièce lui donnant ainsi un accent intemporel.
M. Jourdain est autant enclin au jeu, à l'espièglerie qu'au sérieux et à l'ambition d'être considéré comme un noble. Nous sommes au carrefour de personnages qui ont chacun une marque, une griffe, un timbre scénique. Il n'y a pas de petits rôles, que de grands personnages.
Ainsi, de l'inventivité de la mise en scène qui fait de chaque scène une histoire, nous sommes à découvrir chaque personnage dans une évolution nourrie par le contexte scénographique, les situations. Chacun, même si la trame respecte un caractère qui lui être propre, s'amuse, autant de lui-même que de l'autre, faisant de la pièce une comédie a plusieurs entrées.
La mise en scène de Podalydès fait de chaque rôle un axe d'évolution de la pièce. C'est par eux que les ressorts dramaturgiques puisent leur source. C'est par eux que l'histoire et les situations se façonnent, comme s'ils étaient indépendants de tout destin scénique ou théâtral. Ils semblent en être les instigateurs, les seuls maîtres à bord sur scène rendant à Molière un hommage appuyé à son génie créateur.
Ainsi, de l'inventivité de la mise en scène qui fait de chaque scène une histoire, nous sommes à découvrir chaque personnage dans une évolution nourrie par le contexte scénographique, les situations. Chacun, même si la trame respecte un caractère qui lui être propre, s'amuse, autant de lui-même que de l'autre, faisant de la pièce une comédie a plusieurs entrées.
La mise en scène de Podalydès fait de chaque rôle un axe d'évolution de la pièce. C'est par eux que les ressorts dramaturgiques puisent leur source. C'est par eux que l'histoire et les situations se façonnent, comme s'ils étaient indépendants de tout destin scénique ou théâtral. Ils semblent en être les instigateurs, les seuls maîtres à bord sur scène rendant à Molière un hommage appuyé à son génie créateur.
"Le Bourgeois gentilhomme"
Comédie-ballet de Molière avec la musique de Lully.
Mise en scène : Denis Podalydès, Sociétaire de la Comédie-Française, assisté de Laurent Podalydès.
Direction musicale : Christophe Coin.
Collaboration artistique : Emmanuel Bourdieu.
Scénographie : Éric Ruf, assisté de Delphine Sainte-Marie.
Avec (en alternance) :
Comédiens : Emeline Bayart, Julien Campani, Manon Combes, Bénédicte Guilbert, Elodie Huber, Francis Leplay, Leslie Menu, Hermann Marchand, Nicolas Orlando, Laurent Podalydès, Pascal Rénéric, Alexandre Steiger, Thibault Vinçon.
Danseuses : Windy Antognelli, Noémie Ettlin, Flavie Hennion et Artemis Stavridi.
Chanteurs : Geoffroy Buffière, Romain Champion, Cécile Granger, Matthieu Heim, Marc Labonnette, Vincent Lière-Picard et Francisco Mañalich.
Mise en scène : Denis Podalydès, Sociétaire de la Comédie-Française, assisté de Laurent Podalydès.
Direction musicale : Christophe Coin.
Collaboration artistique : Emmanuel Bourdieu.
Scénographie : Éric Ruf, assisté de Delphine Sainte-Marie.
Avec (en alternance) :
Comédiens : Emeline Bayart, Julien Campani, Manon Combes, Bénédicte Guilbert, Elodie Huber, Francis Leplay, Leslie Menu, Hermann Marchand, Nicolas Orlando, Laurent Podalydès, Pascal Rénéric, Alexandre Steiger, Thibault Vinçon.
Danseuses : Windy Antognelli, Noémie Ettlin, Flavie Hennion et Artemis Stavridi.
Chanteurs : Geoffroy Buffière, Romain Champion, Cécile Granger, Matthieu Heim, Marc Labonnette, Vincent Lière-Picard et Francisco Mañalich.
Solistes de L'Ensemble La Révérence : Jérôme Akoka, Christophe Coin, Louis Creach, Stéphan Dudermel, Yvan Garcia, Domitille Gilon, François Guerrier, Nicolas Mazzoleni, Nathalie Petibon, Emmanuel Resche, Vincent Robin, Atsushi Sakai et Maria Tecla Andreotti.
Lumières : Stéphanie Daniel.
Costumes : Christian Lacroix, assisté de Jean-Philippe Pons.
Chorégraphie : Kaori Ito.
Maquillages et coiffures : Véronique Soulier-Nguyen.
Durée : 3 h avec entracte.
Du 26 juin 2015 au 26 juillet 2015.
Du mardi au samedi à 20 h, matinées les dimanches à 16 h et relâche le mardi 14 juillet.
Théâtre des Bouffes du Nord, Paris 10e, 01 46 07 34 50.
>> bouffesdunord.com
Lumières : Stéphanie Daniel.
Costumes : Christian Lacroix, assisté de Jean-Philippe Pons.
Chorégraphie : Kaori Ito.
Maquillages et coiffures : Véronique Soulier-Nguyen.
Durée : 3 h avec entracte.
Du 26 juin 2015 au 26 juillet 2015.
Du mardi au samedi à 20 h, matinées les dimanches à 16 h et relâche le mardi 14 juillet.
Théâtre des Bouffes du Nord, Paris 10e, 01 46 07 34 50.
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