Nous sommes plongés dans l’intimité d’un couple dans un entre-deux passionné dans lequel Marianne (Véronique Boutonnet) et Mel (David Le Roch) se retrouvent au bord d’un "naufrage amoureux". C’est la résurgence d’un souvenir, sur lequel Mel (David le Roch) souhaite avoir des explications, qui nous est conté. Les sentiments, pour l’homme, se mêlent et se découvrent par la fenêtre d’une colère contenue qui respire par intermittence de vapeurs jalouses.
Le jeu est parfois retenu, surtout dans le rôle de l’homme, pour que l’intimité existe, une retenue de jeu qui laisse parfois en bride les émotions, comme enseveli dans un amoncellement de reproches muets. C’est dans cet entrelacs de jeu que le couple s’explique, que l’histoire se fait au détour de mots, de paroles, d’explications et de silences. Le jeu est de qualité même si, parfois, certains effets manquent de consistance.
Le jeu est parfois retenu, surtout dans le rôle de l’homme, pour que l’intimité existe, une retenue de jeu qui laisse parfois en bride les émotions, comme enseveli dans un amoncellement de reproches muets. C’est dans cet entrelacs de jeu que le couple s’explique, que l’histoire se fait au détour de mots, de paroles, d’explications et de silences. Le jeu est de qualité même si, parfois, certains effets manquent de consistance.
La mise en scène est bien inspirée avec un intérieur bois où l’intimité du logis donne une atmosphère à la fois baroque et cosy à l’histoire. L'interprétation des comédiens est essentiellement basé sur des sentiments bâillonnés, comme enfouis par une pudeur malaisée pour la femme et une rage contrainte pour l’homme.
Nous sommes dans un rapport à l’autre qui s’immisce dans un espace d’extimité où l’intimité de Mel est mise à nu et projetée vers Marianne, rendant leur histoire, l’espace d’un instant, aussi fragile qu’un flocon de neige. Comment gérer la suite d’un amour qui a été investi par le doute ?
La mise en scène, avec un jeu fait de tension et de tendresse, donne un beau diaporama de sentiments mêlés de cette situation.
Nous sommes dans un rapport à l’autre qui s’immisce dans un espace d’extimité où l’intimité de Mel est mise à nu et projetée vers Marianne, rendant leur histoire, l’espace d’un instant, aussi fragile qu’un flocon de neige. Comment gérer la suite d’un amour qui a été investi par le doute ?
La mise en scène, avec un jeu fait de tension et de tendresse, donne un beau diaporama de sentiments mêlés de cette situation.
"Chiens d’amour"
Texte : Véronique Boutonnet.
Mise en scène, lumières et scénographie : Richard Arselin.
Avec : Véronique Boutonnet et David Le Roch.
Durée : 1 h 20.
Du 17 octobre au 21 décembre 2013.
Du jeudi au samedi à 19 h 30, dimanche à 17 h.
Bouffon Théâtre, Paris 19e, 01 42 38 35 53.
>> bouffontheatre.fr
Mise en scène, lumières et scénographie : Richard Arselin.
Avec : Véronique Boutonnet et David Le Roch.
Durée : 1 h 20.
Du 17 octobre au 21 décembre 2013.
Du jeudi au samedi à 19 h 30, dimanche à 17 h.
Bouffon Théâtre, Paris 19e, 01 42 38 35 53.
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