Pour le profane, le premier de ces personnages est connu, le second… pour ceux qui ont eu la chance de pouvoir étudier la musique, quel que soit l'instrument classique qu'ils ont pratiqué, ce dernier est connu ou, du moins, la première lettre de son nom, le K de Köchel. Ce K qui orne chacun des morceaux de l'illustre compositeur, un K suivi d'un numéro qui étiquette et authentifie chaque partition de cette œuvre pléthorique. Ainsi, le Menuet en sol majeur que Mozart composa à 5 ans porte le numéro K 1.
Camille de Leobardy, dans "Sonate", imagine la rencontre entre Mozart et Köchel. Un dialogue s'installe entre eux, en courtes scènes que la comédienne figure avec dextérité en passant d'un personnage à l'autre, en jouant de son corps et de sa voix. Une histoire imaginaire se tresse qui donne à voir la complexité du travail de Köchel, une tâche qui lui prit près de dix ans de sa vie, mais qui reste aujourd'hui encore la référence mozartienne. C'est un lien passionnel, fait de colère et de fascination qui relie ainsi les deux personnages.
Camille de Leobardy, dans "Sonate", imagine la rencontre entre Mozart et Köchel. Un dialogue s'installe entre eux, en courtes scènes que la comédienne figure avec dextérité en passant d'un personnage à l'autre, en jouant de son corps et de sa voix. Une histoire imaginaire se tresse qui donne à voir la complexité du travail de Köchel, une tâche qui lui prit près de dix ans de sa vie, mais qui reste aujourd'hui encore la référence mozartienne. C'est un lien passionnel, fait de colère et de fascination qui relie ainsi les deux personnages.
Dans la réalité, les deux hommes ne se sont jamais croisés. Köchel ne naît qu'après la mort de Mozart et ce n'est que soixante ans après la mort de ce dernier que le "Catalogue Köchel" est édité en Autriche. Il contient près de 600 compositions répertoriées chronologiquement. Une somme considérable qui représente des années de recherches et de compilation pour cet homme, musicien, mais avant tout botaniste, que l'amour de la musique qu'il portait poussa à réaliser son ouvrage dans le but de protéger l'œuvre de Mozart.
Camille de Leobardy possède tous les atouts pour interpréter ce spectacle qu'elle a également écrit. Elle est comédienne, mais aussi pianiste, ce qui double le plaisir du spectacle qui passe tantôt du répertoire théâtral au concert. La sonate pour piano numéro 11 sert de guide musical à la pièce qui ne reste pas cantonnée à la biographie de son personnage principal, mais fait des incursions dans la modernité en s'amusant à interpréter la sonate non pas au piano, mais au djembé et à l'harmonica. Car l'humour sertit de manière franche ce spectacle, source autant de mélodie, de rire que de révélations.
Camille de Leobardy possède tous les atouts pour interpréter ce spectacle qu'elle a également écrit. Elle est comédienne, mais aussi pianiste, ce qui double le plaisir du spectacle qui passe tantôt du répertoire théâtral au concert. La sonate pour piano numéro 11 sert de guide musical à la pièce qui ne reste pas cantonnée à la biographie de son personnage principal, mais fait des incursions dans la modernité en s'amusant à interpréter la sonate non pas au piano, mais au djembé et à l'harmonica. Car l'humour sertit de manière franche ce spectacle, source autant de mélodie, de rire que de révélations.
"Sonate - Une fiction Mozartienne"
Texte : Camille de Leobardy.
Mise en scène : Pierre Ficheux.
Avec : Camille de Leobardy.
Costumes : Amanda Raybaud.
Musique : Mozart/Camille de Leobardy.
Production : Les Sérieuses Fantaisies.
À partir de 12 ans.
Durée : 1 h 15.
Du 3 octobre au 8 novembre 2022.
Lundi à 21 h et mardi à 19 h.
Studio Hébertot, Paris 17e, 01 42 93 13 04.
>> studiohebertot.com
Mise en scène : Pierre Ficheux.
Avec : Camille de Leobardy.
Costumes : Amanda Raybaud.
Musique : Mozart/Camille de Leobardy.
Production : Les Sérieuses Fantaisies.
À partir de 12 ans.
Durée : 1 h 15.
Du 3 octobre au 8 novembre 2022.
Lundi à 21 h et mardi à 19 h.
Studio Hébertot, Paris 17e, 01 42 93 13 04.
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