Celle de dernier rejeton d'une lignée familiale dont l'aîné, dans le respect des traditions et de l'autorité des pères, se nomme toujours Zohar. Que celle-ci soit fille ou celui-là garçon.
Zohar devenue adulte se glisse dans les plis de son passé et, retrouvant la table familiale (joliment reconstituée par un dispositif gigogne), raconte dans un récit apaisé son enfance. Avec ses rigidités et ses monotonies de vie familiale. Comment, entre le père qui fut trop présent, trop pesant et qui brutalement devint trop absent, elle échappe, jeune orpheline aux portes de la puberté, aux frayeurs de la vie, aux fantômes et aux vertiges qui veulent l'enfermer ou dans la mémoire ou dans l'oubli.
Tiraillée entre vicissitudes et lassitudes, sous les pressions de son futur parâtre et de sa mère aimante un temps déboussolée, mais appelée par le rythme de la vie qui la désendeuille et gomme sa mémoire douloureuse.
Le public découvre qu'elle a, à l'évidence, su se frayer un chemin, en gardant l'amour de sa mère et le souvenir de son père comme autant de talismans. Sa conscience a cheminé et Zohar a gardé le meilleur et l'essentiel, et bâti sa personnalité. Elle n'est pas devenu une Zoé banale et ordinaire. Le conte est beau et optimiste. Les enfants sont captés et les parents peuvent dédramatiser à leur tour les avanies de la vie. C'est que Zohar a su découvrir comment sous le venir se tisse l'à venir. Qui reste ouvert.
Zohar devenue adulte se glisse dans les plis de son passé et, retrouvant la table familiale (joliment reconstituée par un dispositif gigogne), raconte dans un récit apaisé son enfance. Avec ses rigidités et ses monotonies de vie familiale. Comment, entre le père qui fut trop présent, trop pesant et qui brutalement devint trop absent, elle échappe, jeune orpheline aux portes de la puberté, aux frayeurs de la vie, aux fantômes et aux vertiges qui veulent l'enfermer ou dans la mémoire ou dans l'oubli.
Tiraillée entre vicissitudes et lassitudes, sous les pressions de son futur parâtre et de sa mère aimante un temps déboussolée, mais appelée par le rythme de la vie qui la désendeuille et gomme sa mémoire douloureuse.
Le public découvre qu'elle a, à l'évidence, su se frayer un chemin, en gardant l'amour de sa mère et le souvenir de son père comme autant de talismans. Sa conscience a cheminé et Zohar a gardé le meilleur et l'essentiel, et bâti sa personnalité. Elle n'est pas devenu une Zoé banale et ordinaire. Le conte est beau et optimiste. Les enfants sont captés et les parents peuvent dédramatiser à leur tour les avanies de la vie. C'est que Zohar a su découvrir comment sous le venir se tisse l'à venir. Qui reste ouvert.
"Zohar ou la carte mémoire"
Spectacle tout public dès 7 ans.
Écriture et mise en scène : Laurent Gutmann.
Assistante à la mise en scène : Juliette Prier.
Avec : Elsa Bouchain, Fabien-Aïssa Busetta et Laureline Le Bris-Cep.
Scénographie : Pierre Heydorff.
Son : Madame Miniature.
Lumières : Gilles Gentner.
Costumes : Axel Aust.
Maquillage et perruques : Catherine Saint-Sever.
Durée : 1 h.
Du 14 octobre au 1er novembre 2015.
Mercredi et jeudi à 14 h 30, vendredi à 19 h, dimanche à 1 6 h.
Séance scolaire : jeudi 15 octobre à 14 h 30.
Théâtre Paris-Villette, Paris 19e, 01 40 03 72 23.
>> theatre-paris-villette.fr
Écriture et mise en scène : Laurent Gutmann.
Assistante à la mise en scène : Juliette Prier.
Avec : Elsa Bouchain, Fabien-Aïssa Busetta et Laureline Le Bris-Cep.
Scénographie : Pierre Heydorff.
Son : Madame Miniature.
Lumières : Gilles Gentner.
Costumes : Axel Aust.
Maquillage et perruques : Catherine Saint-Sever.
Durée : 1 h.
Du 14 octobre au 1er novembre 2015.
Mercredi et jeudi à 14 h 30, vendredi à 19 h, dimanche à 1 6 h.
Séance scolaire : jeudi 15 octobre à 14 h 30.
Théâtre Paris-Villette, Paris 19e, 01 40 03 72 23.
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