C'est le résumé que l'on peut lire concernant le spectacle "La Perruche". On y va parce que ça nous semble sympathique et amusant. On s'attend à passer un agréable moment.
La pièce se présente en trois actes, que l'on pourrait presque appeler des rounds. À peine commence-t-elle que la bataille s'enclenche. La femme face à l'homme. Le sexe face à l'amour. L'individu face au couple. Chacun défend ses positions. L'intrigue est mise en valeur par un jeu de lumière simple et efficace. À la fin de chacune des parties, retentit dans la salle un son ayant la menace de la sentence, et s'accordant avec un découpage de lumière ciblant l'un ou l'autre des personnages. La transition est parfaitement assumée par le régisseur Alex Lepinay.
Cette représentation ne se veut pas la caricature de la différence commune et grossière que l'on peut apposer entre les hommes et les femmes. Nous n'assistons pas à la plaidoirie d'un homme qui se fait le porte-parole de tous les hommes, ni au discours de la femme qui s'érige en tant que représente de la gent féminine. Nous sommes face à un couple, et plus précisément, face à deux personnes, qui ont des avis distincts l'un de l'autre concernant les relations sentimentales.
La pièce se présente en trois actes, que l'on pourrait presque appeler des rounds. À peine commence-t-elle que la bataille s'enclenche. La femme face à l'homme. Le sexe face à l'amour. L'individu face au couple. Chacun défend ses positions. L'intrigue est mise en valeur par un jeu de lumière simple et efficace. À la fin de chacune des parties, retentit dans la salle un son ayant la menace de la sentence, et s'accordant avec un découpage de lumière ciblant l'un ou l'autre des personnages. La transition est parfaitement assumée par le régisseur Alex Lepinay.
Cette représentation ne se veut pas la caricature de la différence commune et grossière que l'on peut apposer entre les hommes et les femmes. Nous n'assistons pas à la plaidoirie d'un homme qui se fait le porte-parole de tous les hommes, ni au discours de la femme qui s'érige en tant que représente de la gent féminine. Nous sommes face à un couple, et plus précisément, face à deux personnes, qui ont des avis distincts l'un de l'autre concernant les relations sentimentales.
La pièce est drôle, vraiment. Elle est drôle parce qu'elle est intelligente. L'humour est bien amené, à la fois facile et subtil. Les reparties de l'un et l'autre des personnages découlent avec aisance et fluidité. Ils se renvoient habilement la réplique. Ni drame ni comédie, cette création se présente comme une réflexion sur la vie.
Les deux comédiens sont excellents. Ils dégagent tous deux une belle énergie de jeu, maintenue et égale tout au long du spectacle. Leurs interprétations sont à la fois fortes et touchantes. Nous nous prenons d'affection autant pour la femme que pour l'homme car le duo d'acteurs a su rendre ces caractères réels. On est sensible à l'amour qui se défend d'Arié Elmaleh comme on est emporté par le besoin d'épanouissement de Barbara Schulz.
La pièce provoque les rires, mais elle ne fait pas que ça. Elle est une piste de réflexion sur la notion de relation de couple, d'amour, de sexe mais également d'accomplissement de soi-même. Trouver sa place, garder son individualité, même quand l'on construit quelque chose à plusieurs. L'homme et la femme n'ont pas de noms, ils sont anonymes. Ils sont tout le monde et questionnent le monde. Les personnages sont des corps dans lesquels chacun peut s'implanter, ce qui permet à tous de s'identifier et de se sentir concernés.
Certains diront d'Audrey Schebat qu'elle est féministe. J'emploierais plutôt le mot humaniste.
Les deux comédiens sont excellents. Ils dégagent tous deux une belle énergie de jeu, maintenue et égale tout au long du spectacle. Leurs interprétations sont à la fois fortes et touchantes. Nous nous prenons d'affection autant pour la femme que pour l'homme car le duo d'acteurs a su rendre ces caractères réels. On est sensible à l'amour qui se défend d'Arié Elmaleh comme on est emporté par le besoin d'épanouissement de Barbara Schulz.
La pièce provoque les rires, mais elle ne fait pas que ça. Elle est une piste de réflexion sur la notion de relation de couple, d'amour, de sexe mais également d'accomplissement de soi-même. Trouver sa place, garder son individualité, même quand l'on construit quelque chose à plusieurs. L'homme et la femme n'ont pas de noms, ils sont anonymes. Ils sont tout le monde et questionnent le monde. Les personnages sont des corps dans lesquels chacun peut s'implanter, ce qui permet à tous de s'identifier et de se sentir concernés.
Certains diront d'Audrey Schebat qu'elle est féministe. J'emploierais plutôt le mot humaniste.
"La Perruche"
Texte et mise en scène : Audrey Schebat.
Assistante mise en scène : Emmanuelle Tachoires.
Avec : Arié Elmaleh et Barbara Schulz.
Scénographe : Edouard Laug.
Lumières : Laurent Béal.
Costumes : Ariane Viallet.
Son : François Peyrony.
Durée : 1 h 10.
Du 29 septembre au 21 octobre 2017.
Du jeudi au samedi à 19 h, le dimanche à 17 h.
À partir du 24 octobre.
Du mardi au samedi à 19 h, le dimanche à 17 h.
Théâtre de Paris, salle Réjane, Paris 9e, 01 42 80 01 81.
˃˃ theatredeparis.com
Assistante mise en scène : Emmanuelle Tachoires.
Avec : Arié Elmaleh et Barbara Schulz.
Scénographe : Edouard Laug.
Lumières : Laurent Béal.
Costumes : Ariane Viallet.
Son : François Peyrony.
Durée : 1 h 10.
Du 29 septembre au 21 octobre 2017.
Du jeudi au samedi à 19 h, le dimanche à 17 h.
À partir du 24 octobre.
Du mardi au samedi à 19 h, le dimanche à 17 h.
Théâtre de Paris, salle Réjane, Paris 9e, 01 42 80 01 81.
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