Novecento est ce pianiste qui jouait sur un bateau, et dont la réputation l'avait suivi jusqu'à Jelly Roll Morton (1890-1941), inventeur autoproclamé du jazz, qui s'était déplacé en personne pour se mesurer à lui. Le personnage est tiré d'une pièce éponyme d'Alessandro Baricco.
Le talent suinte sur les planches. Et du talent, Dussollier en montre à foison. Il en est l'incarnation. Autant dans les mouvements que dans le phrasé. Les déplacements se font souvent de façon dansée. Un orchestre de jazz (batterie, piano, contrebasse, trompette) côté cour, accompagne le récit, le ponctuant de pauses musicales, donnant de l'allant à la pièce.
Le comédien déploie une large palette d'émotions où cohabitent dans son élocution, des rythmes rapides, sobres, bousculés ou enjoués. L'acteur arrive par leur intermédiaire à recréer des situations où la gestuelle, très appuyée, fait de la voix le support théâtral d'un monologue qui ressemble à un conte.
Le talent suinte sur les planches. Et du talent, Dussollier en montre à foison. Il en est l'incarnation. Autant dans les mouvements que dans le phrasé. Les déplacements se font souvent de façon dansée. Un orchestre de jazz (batterie, piano, contrebasse, trompette) côté cour, accompagne le récit, le ponctuant de pauses musicales, donnant de l'allant à la pièce.
Le comédien déploie une large palette d'émotions où cohabitent dans son élocution, des rythmes rapides, sobres, bousculés ou enjoués. L'acteur arrive par leur intermédiaire à recréer des situations où la gestuelle, très appuyée, fait de la voix le support théâtral d'un monologue qui ressemble à un conte.
Le pianiste est resté plus de trente ans sur un bateau et a décidé un beau jour, de faire escale à New York "pour voir la mer de la terre". C'est un régal autant dans le jeu, la musique que la mise en scène. Dussollier illumine le texte en le faisant vivre jusque dans les recoins sentimentaux d'un homme marqué par la surprise, l'éblouissement, l'attente ou l'incompréhension.
Nous sommes plongés dans les recoins de son âme, telle une mise en miroir de situations menées par Novecento et vécues par le narrateur. La mise en scène met en exergue un monde intérieur, celui des sentiments et des souvenirs, par le biais de supports extérieurs, ceux de la voix, de la musique et de la danse.
Ainsi, le jeu se "divise" en deux pour incarner à la fois l'acteur de cette histoire, pianiste, et le spectateur en la personne du conteur. D'où une tension corporelle et un basculement psychique tout au long du spectacle entre des sensations ressenties et des moments vécus.
André Dussollier fait vivre les événements de façon imagée dans des élans psychiques et corporels avec un timbre de voix parfois essoufflé, souvent nerveux, fluide ou enjoué. Le mot, la phrase deviennent le porte-étendard des émotions d'un homme porté par ses souvenirs qui remontent à la surface comme un bouchon de liège poussé par les vagues.
Nous sommes plongés dans les recoins de son âme, telle une mise en miroir de situations menées par Novecento et vécues par le narrateur. La mise en scène met en exergue un monde intérieur, celui des sentiments et des souvenirs, par le biais de supports extérieurs, ceux de la voix, de la musique et de la danse.
Ainsi, le jeu se "divise" en deux pour incarner à la fois l'acteur de cette histoire, pianiste, et le spectateur en la personne du conteur. D'où une tension corporelle et un basculement psychique tout au long du spectacle entre des sensations ressenties et des moments vécus.
André Dussollier fait vivre les événements de façon imagée dans des élans psychiques et corporels avec un timbre de voix parfois essoufflé, souvent nerveux, fluide ou enjoué. Le mot, la phrase deviennent le porte-étendard des émotions d'un homme porté par ses souvenirs qui remontent à la surface comme un bouchon de liège poussé par les vagues.
"Novecento"
Texte : Alessandro Baricco.
Mise en scène, adaptation française et interprétation : André Dussollier.
Coadaptation française : Gérald Sibleyras, avec la collaboration de Stéphane de Groodt.
Scénographie et co-mise en scène : Pierre-François Limbosch.
Lumière : Laurent Castaingt.
Direction musicale : Christophe Cavero.
Piano : Elio Di tanna.
Trompette : Sylvain Gontard en alternance avec Gilles Relisieux.
Batterie et percussions : Michel Bocchi.
Contrebasse : Olivier Andrès.
Assistanat artistique : Catherine d'At.
Images : Christophe Grelié.
Costumes : Catherine Bouchard.
Peinture : Alexandre Obolensky.
Durée : 1 h 10.
Du 1er septembre au 1er octobre 2017.
Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 15 h (relâche le 12 septembre).
Théâtre du Rond-Point, Salle Renaud-Barrault, Paris 8e, 01 44 95 98 21.
>> theatredurondpoint.fr
À partir du 6 octobre 2017.
Du mardi au samedi à 20 h 30, dimanche à 15 h 30.
Théâtre Montparnasse, Paris 14e, 01 43 22 77 74.
>> theatremontparnasse.com
Mise en scène, adaptation française et interprétation : André Dussollier.
Coadaptation française : Gérald Sibleyras, avec la collaboration de Stéphane de Groodt.
Scénographie et co-mise en scène : Pierre-François Limbosch.
Lumière : Laurent Castaingt.
Direction musicale : Christophe Cavero.
Piano : Elio Di tanna.
Trompette : Sylvain Gontard en alternance avec Gilles Relisieux.
Batterie et percussions : Michel Bocchi.
Contrebasse : Olivier Andrès.
Assistanat artistique : Catherine d'At.
Images : Christophe Grelié.
Costumes : Catherine Bouchard.
Peinture : Alexandre Obolensky.
Durée : 1 h 10.
Du 1er septembre au 1er octobre 2017.
Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 15 h (relâche le 12 septembre).
Théâtre du Rond-Point, Salle Renaud-Barrault, Paris 8e, 01 44 95 98 21.
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À partir du 6 octobre 2017.
Du mardi au samedi à 20 h 30, dimanche à 15 h 30.
Théâtre Montparnasse, Paris 14e, 01 43 22 77 74.
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