© DR.
Avec ce qui fut sa dernière création, il renoue avec le répertoire russe qu’il aimait tant en découvrant, en faisant découvrir un jeune auteur inconnu, Evguenie Grichkovets, avec "La Ville".
À la limite de l’anodin, l’histoire, si elle existe, rassemble des fragments de la vie d’un homme qui quitte le foyer, sa femme, arpente une nouvelle ville, une nouvelle vie.
Enfermement et ouverture. L’homme, c’est-à-dire personne, c’est-à-dire une personne, toutes les personnes, est le personnage du coin de la rue qui avance, croise d’autres vies, n’a peut-être pas de but alors que le temps passe. Le sien. Le nôtre.
À la limite de l’anodin, l’histoire, si elle existe, rassemble des fragments de la vie d’un homme qui quitte le foyer, sa femme, arpente une nouvelle ville, une nouvelle vie.
Enfermement et ouverture. L’homme, c’est-à-dire personne, c’est-à-dire une personne, toutes les personnes, est le personnage du coin de la rue qui avance, croise d’autres vies, n’a peut-être pas de but alors que le temps passe. Le sien. Le nôtre.
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Sans avoir l’air d’y toucher, les comédiens, par le réalisme voire une certaine forme de naturalisme, offrent au spectateur le goût de l’Étrangeté. Par leur maitrise du jeu, ils font ressortir un entre-deux de la matière théâtrale. Là où singulièrement se diffuse, dans la simplicité d’un ahurissement, une atmosphère de fantastique.
C’est avec beaucoup de sensibilité que les comédiens réenchantent une matière russe contemporaine où se lit, dans l’absurde, tout à la fois l’apparition et la dissipation du sentiment de la liberté et le retour d’une inquiétude oubliée.
Au spectateur de suivre la piste d’une paranoïa ou d’une farce nicolasgogolienne, de bâtir le manteau qui emmitoufle cette histoire.
En tous les cas, il sait qu’il est au théâtre et que celui-ci rend compte de la condition humaine, du rire et de l’effroi.
C’est avec beaucoup de sensibilité que les comédiens réenchantent une matière russe contemporaine où se lit, dans l’absurde, tout à la fois l’apparition et la dissipation du sentiment de la liberté et le retour d’une inquiétude oubliée.
Au spectateur de suivre la piste d’une paranoïa ou d’une farce nicolasgogolienne, de bâtir le manteau qui emmitoufle cette histoire.
En tous les cas, il sait qu’il est au théâtre et que celui-ci rend compte de la condition humaine, du rire et de l’effroi.
"La ville"
© DR.
Texte : Evgueni Grichkovets.
Mise en scène : Alain Mollot.
Traduction : Arnaud Le Glanic.
Scénographie : Raymond Sarti.
Assistante à la mise en scène : Cécile Métrich.
Avec : Cécile Métrich, Philippe Millat-Carus, Bruno Paviot, François Roy, Pierre Trapet.
Costumes et accessoires : Nadia Leon.
Lumières : Philippe Lacombe.
Musique : Gilles Sivilotto.
Compagnie La Jacquerie.
Durée : 1 h 25.
Avignon Off 2013.
Du 6 au 28 juillet 2013.
Tous les jours à 17 h 25, relâche le 22 juillet.
Théâtre Les Lucioles, Grande Salle, Avignon, 04 90 14 05 51.
>> theatre-jacquerie.fr
Mise en scène : Alain Mollot.
Traduction : Arnaud Le Glanic.
Scénographie : Raymond Sarti.
Assistante à la mise en scène : Cécile Métrich.
Avec : Cécile Métrich, Philippe Millat-Carus, Bruno Paviot, François Roy, Pierre Trapet.
Costumes et accessoires : Nadia Leon.
Lumières : Philippe Lacombe.
Musique : Gilles Sivilotto.
Compagnie La Jacquerie.
Durée : 1 h 25.
Avignon Off 2013.
Du 6 au 28 juillet 2013.
Tous les jours à 17 h 25, relâche le 22 juillet.
Théâtre Les Lucioles, Grande Salle, Avignon, 04 90 14 05 51.
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