Il y a derrière cette prouesse non pas de la magie de magicien mais une technologie de pointe, encore pleine de secrets : celle des projections holographiques. Les progrès de la science et l'illusionnisme ont depuis toujours été complices, main dans la main pour donner du fil à retordre aux perceptions humaines. Là encore, les deux domaines se retrouvent pour créer des impressions fascinantes, des visions défiant la raison, des captations différentes du réel.
L'idée de ce spectacle est née après le premier confinement du printemps 2020 (ces confinements qui sont devenus des repères historiques !) et surtout de l'interdiction de toutes les représentations du spectacle vivant. Imaginant un plateau vide, Valentine Losseau et Raphaël Navarro, deux des metteurs en scène de la Cie 14:20, ont songé à ce qu'on appelle La Servante (d'où La Veilleuse) qui reste allumée toutes les nuits sur les plateaux des théâtres pour chasser les fantômes. Ils s'interrogent alors sur la possibilité de réaliser des spectacles sans interventions humaines sur scène. L'aventure commence alors pour eux avec des recherches sur la science holographique. En quelques mois, les deux metteurs en scène et leur équipe mettent au point un système capable de rendre l'illusion presque palpable.
La Cie 14:20 est spécialisée depuis des années dans ce qu'on appelle la magie nouvelle. Une magie qui ne se contente pas de tours de cartes et de lévitations mais qui utilise l'illusionnisme dans le but de créer de véritables spectacles qui ne sont plus une suite de numéros mais qui articulent de véritables histoires, comiques ou dramatiques, toujours porteuses de sens, de poésie et de narration. Même si "La Veilleuse" se compose d'une série de performances, elle entre parfaitement dans ce registre, et c'est là que l'inventivité des intervenants se transcende grâce aux possibilités de l'holographie.
L'idée de ce spectacle est née après le premier confinement du printemps 2020 (ces confinements qui sont devenus des repères historiques !) et surtout de l'interdiction de toutes les représentations du spectacle vivant. Imaginant un plateau vide, Valentine Losseau et Raphaël Navarro, deux des metteurs en scène de la Cie 14:20, ont songé à ce qu'on appelle La Servante (d'où La Veilleuse) qui reste allumée toutes les nuits sur les plateaux des théâtres pour chasser les fantômes. Ils s'interrogent alors sur la possibilité de réaliser des spectacles sans interventions humaines sur scène. L'aventure commence alors pour eux avec des recherches sur la science holographique. En quelques mois, les deux metteurs en scène et leur équipe mettent au point un système capable de rendre l'illusion presque palpable.
La Cie 14:20 est spécialisée depuis des années dans ce qu'on appelle la magie nouvelle. Une magie qui ne se contente pas de tours de cartes et de lévitations mais qui utilise l'illusionnisme dans le but de créer de véritables spectacles qui ne sont plus une suite de numéros mais qui articulent de véritables histoires, comiques ou dramatiques, toujours porteuses de sens, de poésie et de narration. Même si "La Veilleuse" se compose d'une série de performances, elle entre parfaitement dans ce registre, et c'est là que l'inventivité des intervenants se transcende grâce aux possibilités de l'holographie.
Le langage scénique devient alors extrêmement riche. Les vingt minutes du spectacle qui ont été présentées à la presse donnent un aperçu de ce que sera le spectacle complet qui se jouera dans la salle 200 du 104 dès la réouverture des théâtres. Quatre extraits qui déclinent déjà différents aspects des performances présentées : d'abord, Yann Frisch dans une apparition (et disparition) ancré au domaine de la magie, puis la danseuse Kaori Ito qui se dédouble et envahit tout l'espace des arabesques de son corps ; vient ensuite la danse de Yaël Naïm dans une décomposition harmonieuse des mouvements de son corps et enfin le chant du duo Birds on a wire dont les têtes figurent en live les notes d'une portée musicale (hommage direct à un film de Georges Méliès : "Le Mélomane").
Les références à Méliès qui fut l'un des inventeurs de l'art cinématographique (lui-même illusionniste) et celles, peut-être involontaires, à l'analyse de la décomposition du mouvement (qui datent des débuts de la photographie avec, entre autres, les travaux d'Eadweard Muybridge sur la course du cheval) accentue encore l'impression à la fois d'étrangeté et de nouveauté, de naissance d'une nouvelle forme de spectacle. Nos sens sont surpris à plusieurs reprises, notre crédulité mise à l'épreuve. On sait que ce qu'on voit n'est qu'illusion fabriquée par notre cerveau et, pourtant, on ne peut s'empêcher d'y croire au point d'avoir le mouvement d'applaudir en fin de spectacle. Les premiers spectateurs du cinématographe avaient peut-être cette même sensation devant ce qui n'était qu'un spectacle de foire, une expérience futile.
Le spectacle complet - qui fera l'ouverture du 104 à Paris quand les restrictions cesseront - comprendra les créations d'Éric Antoine, Clément Dazin, Lou Doillon, Laurence Equilbey avec Anas Séguin (baryton) et Chiara Skerath (soprano), Yoshi Oida ainsi que les quatre cités précédemment : Birds on a wire (Dom la Nena et Rosemary Standley), Yann Frisch, Kaori Ito, Yael Naim. Il se fera cette fois à échelle 1. En effet, la forme holographique développée par la Cie 14:20 permet de jouer le spectacle dans différentes dimensions avec, pour le public, l'impression de voir apparaître des intervenants en taille réelle. Deux dispositifs s'ajoutent à celui de l'échelle 1. Un format à l'échelle ½ destiné aux petits lieux et aux espaces ouverts, et un format "castelet" à l'échelle ¼ qui pourra être représenté dans les médiathèques, les EHPAD, les prisons…
Vu le 9 avril 2021 lors d'une représentation réservée uniquement aux professionnels(les) de la culture au 104 Paris.
Les références à Méliès qui fut l'un des inventeurs de l'art cinématographique (lui-même illusionniste) et celles, peut-être involontaires, à l'analyse de la décomposition du mouvement (qui datent des débuts de la photographie avec, entre autres, les travaux d'Eadweard Muybridge sur la course du cheval) accentue encore l'impression à la fois d'étrangeté et de nouveauté, de naissance d'une nouvelle forme de spectacle. Nos sens sont surpris à plusieurs reprises, notre crédulité mise à l'épreuve. On sait que ce qu'on voit n'est qu'illusion fabriquée par notre cerveau et, pourtant, on ne peut s'empêcher d'y croire au point d'avoir le mouvement d'applaudir en fin de spectacle. Les premiers spectateurs du cinématographe avaient peut-être cette même sensation devant ce qui n'était qu'un spectacle de foire, une expérience futile.
Le spectacle complet - qui fera l'ouverture du 104 à Paris quand les restrictions cesseront - comprendra les créations d'Éric Antoine, Clément Dazin, Lou Doillon, Laurence Equilbey avec Anas Séguin (baryton) et Chiara Skerath (soprano), Yoshi Oida ainsi que les quatre cités précédemment : Birds on a wire (Dom la Nena et Rosemary Standley), Yann Frisch, Kaori Ito, Yael Naim. Il se fera cette fois à échelle 1. En effet, la forme holographique développée par la Cie 14:20 permet de jouer le spectacle dans différentes dimensions avec, pour le public, l'impression de voir apparaître des intervenants en taille réelle. Deux dispositifs s'ajoutent à celui de l'échelle 1. Un format à l'échelle ½ destiné aux petits lieux et aux espaces ouverts, et un format "castelet" à l'échelle ¼ qui pourra être représenté dans les médiathèques, les EHPAD, les prisons…
Vu le 9 avril 2021 lors d'une représentation réservée uniquement aux professionnels(les) de la culture au 104 Paris.
"La Veilleuse, Cabaret holographique"
Écriture, magie, mise en scène : Valentine Losseau et Raphaël Navarro.
Avec : Éric Antoine, Birds on a wire (Dom la Nena et Rosemary Standley), Clément Dazin, Lou Doillon, Laurence Equilbey avec Anas Séguin (baryton) et Chiara Skerath (soprano), Yann Frisch, Kaori Ito, Yael Naim et Yoshi Oida.
Direction technique : Éric Bouché-Pillon.
Vidéo : Frédéric Baudet, Natalianne Boucher, Charles Carcopino, Jérémy Collet, Clément Debailleul, Sylvain Decay, Simon Frézel, NikodiO, Gaston Marcotti, Mathieu Plantevin.
Lumière : Valentine Losseau et Mathieu Plantevin.
Musiques : Antoine Berland, Birds on a wire - Dom la Nena et Rosemary Standley, Madeleine Cazenave, Lou Doillon, Laurence Equilbey, Yael Naim, Patrick Watson.
Son : Dominique Bataille.
Régie spéciale : Marco Bataille-Testu.
Stagiaires lumière : Martín Barrientos, Georgia Tavares.
Durée : 45 minutes.
Par la Cie 14:20.
>> cie1420.jimdo.com
Représentations prévues à la réouverture du 104.
Avec : Éric Antoine, Birds on a wire (Dom la Nena et Rosemary Standley), Clément Dazin, Lou Doillon, Laurence Equilbey avec Anas Séguin (baryton) et Chiara Skerath (soprano), Yann Frisch, Kaori Ito, Yael Naim et Yoshi Oida.
Direction technique : Éric Bouché-Pillon.
Vidéo : Frédéric Baudet, Natalianne Boucher, Charles Carcopino, Jérémy Collet, Clément Debailleul, Sylvain Decay, Simon Frézel, NikodiO, Gaston Marcotti, Mathieu Plantevin.
Lumière : Valentine Losseau et Mathieu Plantevin.
Musiques : Antoine Berland, Birds on a wire - Dom la Nena et Rosemary Standley, Madeleine Cazenave, Lou Doillon, Laurence Equilbey, Yael Naim, Patrick Watson.
Son : Dominique Bataille.
Régie spéciale : Marco Bataille-Testu.
Stagiaires lumière : Martín Barrientos, Georgia Tavares.
Durée : 45 minutes.
Par la Cie 14:20.
>> cie1420.jimdo.com
Représentations prévues à la réouverture du 104.