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Robert Hossein honoré par la SACD  21/11/2011

Sophie Deschamps, présidente du Conseil d’Administration de la SACD, remet ce soir à l’acteur, auteur, metteur en scène et réalisateur Robert Hossein, la médaille d’honneur de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques. Cette toute nouvelle distinction créée par le Conseil d’administration de la SACD est destinée à saluer des auteurs dont le talent et l’ensemble de l’œuvre honorent notre société.

La cérémonie se déroulera dans les salons de la SACD en présence de Pascal Rogard, directeur général, Janine Lorente, directrice générale adjointe, et le Conseil d’Administration de la SACD.

Robert Hossein, une vie de partage, de fidélité et de transmission
Né le 30 décembre 1927 à Paris, Robert Hossein a grandi dans un milieu artistique entre son père, le compositeur iranien André Hossein, et sa mère comédienne d’origine ukrainienne. Très tôt il se passionne pour le théâtre et suit des cours auprès de René Simon, Tania Balachova et Jean Marchat. Dès l’âge de 19 ans, il est révélé par sa pièce Les voyous qu’il met lui-même en scène au Théâtre du Vieux-Colombier. Après s’être destiné un temps à la mise en scène, il débute au cinéma en 1948 en faisant de la figuration dans Le Diable boiteux de Sacha Guitry, mais sa carrière cinématographique est véritablement lancée avec le film de Jules Dassin, du Rififi chez les hommes en 1955. Depuis, il n’a cessé de tourner avec des réalisateurs tels que Roger Vadim, Yves Allégret, Alexandre Astruc, Edouard Molinaro, Mauro Bologni, Christian Jacques, Claude Autant-Lara, Henri Verneuil, Denys de La Patellière, Claude Lelouch, Tonie Marshall, Francis Huster.

Parallèlement, dès 1955, Robert Hossein réalise son premier film, Les Salauds vont en enfer adapté du roman de son ami, Frédéric Dard. Suivront : Pardonnez vos offenses (1956), Toi le venin (1959), Une Corde un colt (1968) ou encore Le Vampire de Düsseldorf (1965).
Présent également à la télévision, il a joué dans de nombreux téléfilms et feuilletons : Le Tour d’écrou (1974), La croisade des enfants (1988), Petits meurtres en famille (2006), Vénus et Apollon (2008).

Un théâtre pour tous
Celui qui incarne encore aux yeux de beaucoup l’éternel Joffrey de Peyrac de la saga Angélique marquise des anges (1964), décide en 1970 de quitter Paris en plein succès pour diriger le Théâtre Populaire de Reims. En 1972, avec la pièce La Maison de Bernarda Alba, de Federico Garcia Lorca, il révèle au public une jeune comédienne, Isabelle Adjani, qui entrera aussitôt après à la Comédie Française. À Reims, Robert Hossein expérimente un théâtre destiné au plus grand nombre, spectaculaire et cinématographique.

De retour à Paris, il poursuit et développe de grands spectacles interactifs tels que Le Cuirassé Potemkine, Notre Dame de Paris, Danton et Robespierre, Les Misérables ou plus récemment Ben Hur joués dans des salles de concert tels que le Palais des sports, le Palais des Congrès, ou même le Stade de France. De 2000 à 2008, il assure la direction du théâtre Marigny.

Fervent croyant, il crée des spectacles autour de la foi catholique : Jésus était son nom (1991), Jésus la résurrection (2000), N’ayez pas peur (2007), et cette année Une femme nommée Marie (2011) dont la première s’est créée à Lourdes.
Communiqué SACD du 21 novembre 2011.

Photo : Robert Hossein dans "Petits meurtres en famille" d’après Agatha Christie, réalisé par Edwin Baily © DR.

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La Rédaction

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© Ève Pinel.
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© Betül Balkan.
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