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La SACD au Festival d’Avignon... Vendredi 13 à l'heure anglaise !  05/07/2012

Simon McBurney, artiste associé du 66e Festival d'Avignon © Christophe Raynaud de Lage.
Le vendredi 13 juillet, la SACD se met à l’heure anglaise. Installée au Conservatoire du Grand Avignon, la SACD veut faire de ce lieu d’exception un espace dédié aux auteurs et consacré au partage, à l’échange et à l’information en plein cœur d’Avignon. Cette année, les britanniques étant à l’honneur au Festival d’Avignon avec des artistes confirmés comme Simon McBurney artiste associé de l’édition 2012, ou des jeunes artistes talentueux comme Katie Mitchell, la SACD propose une journée consacrée aux liens entre le théâtre britannique et le théâtre français à travers les festivals d’Avignon et d’Édimbourg. Elle propose trois rencontres le vendredi 13 au Conservatoire d’Avignon.

● 13 h - 14 h 30 à l'Auditorium Mozart.
Présence du théâtre français aux Festivals d’Édimbourg 2012 : traverser les frontières.
À partir d’interventions et de témoignages, cette rencontre reviendra sur la présence du théâtre français aux Festivals d’Édimbourg : Festival International d’Édimbourg, Festival Fringe d’Édimbourg et Festivals Edinburgh.
À cette occasion, la SACD présentera son action culturelle à l’international : le Fonds SACD de Traduction, la Moisson des Traductions et le Bal littéraire.
Cette rencontre permettra aux directeurs de Summerhall et de l’Institut français d’Écosse de présenter leur lieu.

En présence de : Vincent Baudriller (sous réserve), directeur du Festival d’Avignon ; Jonathan Mills, directeur du Festival International d’Édimbourg ; Faith Liddell, directrice de Festivals Edinburgh ; Kath Mainland, directrice de l’Edinburgh Festival Fringe Society ; Rupert Thomson, directeur de Summerhall, Édimbourg ; Sandrine Grataloup, responsable de la promotion internationale, SACD ; Vincent Guérin, directeur de l’Institut français d’Écosse ; Achille Grimaud, auteur et conteur ; Lula Béry, auteure et actrice ; Barbara Sylvain, auteure et actrice ; et Laetitia Zaepffel, codirectrice de L’Atelier du Plateau, Paris.
En partenariat avec Festivals Edinburgh et l’Institut français d’Écosse.

● 15 h - 17 h à l'Auditorium Mozart.
Master Class avec Richard Gregory, directeur artistique de la Compagnie Quarantine.
Summerhall propose une Master Class de Richard Gregory sur le rapport de la compagnie Quarantine à la création théâtrale, sur la façon dont sont développés les projets à partir des histoires personnelles des artistes.

La Compagnie Quarantine a été fondée en 1998 à Manchester par les metteurs en scène Richard Gregory et Renny O’Shea, et par le designer Simon Banham. Ils travaillent, avec une constellation mouvante de collaborateurs, professionnels ou non, à explorer les diverses formes de la performance et du changement social. Un travail reconnu internationalement comme étant à l’avant-garde du "reality theatre" (théâtre de la réalité). En partenariat avec Summerhall et le British Council.

● 17 h 30 - 19 h au Bar SACD, cour du Conservatoire.
Édimbourg, une plateforme internationale ouverte à tous les artistes et producteurs.
À l’occasion de cette journée consacrée aux échanges franco-britanniques, la SACD conclut ces différentes rencontres autour d’un verre dans le bar du 5 à 7. Ce moment de convivialité et d’échanges donne l’opportunité d’aller à la rencontre des présidents et directeurs des festivals Avignon OFF, Edinburgh Festival Fringe Society et Festivals Edinburgh (qui représente l’ensemble des 12 Festivals d’Édimbourg).

En présence de : Greg Germain, Président d’Avignon Festival & Compagnies-Le OFF, Kath Mainland, directrice de l’Edinburgh Festival Fringe Society, et Faith Liddell, directrice de Festivals Edinburgh. En partenariat avec Festivals Edinburgh.

Photo : Simon McBurney, artiste associé du 66e Festival d'Avignon - © Christophe Raynaud de Lage.

>> Découvrez le programme détaillé de la SACD au Festival d’Avignon.

Communiqué de la SACD du 4 juillet 2012.

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La Rédaction

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•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
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•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
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•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
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N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024